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 NARU

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LOGEMENT : Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression. Le Lorem Ipsum est le faux texte standard de l'imprimerie depuis les années 1500, quand un imprimeur anonyme assembla ensemble des morceaux de texte pour réaliser un livre spécimen de polices de texte.
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MessageSujet: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:29

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<center><div class="presfond"><img src="https://68.media.tumblr.com/116154b3eb76640496cd57a477a882de/tumblr_mwldrf0LAi1qzjalvo1_r1_500.gif" class="presimg"> <img src="https://68.media.tumblr.com/c0225284f1ac456cdf7d73c75bdde45a/tumblr_mwldrf0LAi1qzjalvo2_r1_500.gif" class="presimg">
<div class="prespseudo">Nate Seung</div><div class="presfeat">feat. Shon Minho</div>
<div class="presinfos"><info>Nom</info> Seung, vestige de ses origines. Le patronyme d'un père absent. <info>Prénom(s)</info> Nate, choix de sa mère. Un lien avec cette terre-là, Nate sans raison précise. <info>Âge</info> Vingt-neuf ans, à la frontière de la trentaine. <info>Naissance</info> Né à Canberra en Australie; le dix-neuf avril. <info>Nationalité</info> néo-zélandais. <info>Origines</info> coréennes, australiennes, néo-zélandaises. <info>Statut civil</info> Veuf, amputé du cœur. <info>Orientation sexuelle</info> Les courbes féminines, il ignore tout le reste. <info>Occupation</info> Travaille dans une grande entreprise, directeur commercial. <info>Argent</info> Son compte en banque est bien rempli. <info>Groupe</info> control freaks. <info>The Fortune Teller</info> la santé de Nate et de ses enfants, l'argent.

<center>❇ ❇ ❇</center>
<carac> Nate, c'est l'incertain. Devant les inconnus, on le verra le visage inexpressif. Il se perd dans la foule, il se noie en elle. Nate l'homme banal. Au travail, il choisit d'arborer un sourire factice. Il joue assez bien pour que les autres y croient. Nate fait de l'humour, propose de sortir après le travail. Il est ce bon collègue. Celui qui fait son travail avec un perfectionnisme déroutant. Nate était ambitieux avant de la perdre, il l'est toujours un peu. Il est joueur, casse-cou même s'il ne le devrait pas. Nate renvoie une façade forte. Charismatique, peut-être bien. On dirait qu'il n'a peur de rien. Oui, Nate a l'apparence d'un homme comme les autres. Un père de famille, pointilleux au boulot, détendu quand la pendule en sonne la fin.  

Puis il y a le Nate avec les cicatrices sentimentales, celui qui a une plaie béante au cœur. Nate le veuf, l'effondré, celui tué par le chagrin. Ce Nate égoïste, jaloux. Celui-ci apparaît souvent la nuit après deux trois verres. Il est le Nate sans pitié, paroles cruelles, côté sanguin. Il y a son côté colérique, capricieux qui est de sortie. Parfois, il est juste celui qui ne dit rien. Nate, le silencieux. Il ressasse, pense à elle, se noie dans les souvenirs, le tout arrosé de whisky. Le Nate nocturne est à éviter. Soit il tape du poing, soit il part dans des monologues incompréhensibles. Et là, il ne contrôle plus rien. Il ne peut que se détester.

Le troisième Nate est celui d'avant. D'avant le drame. L'ancien Nate, c'était des blagues qui fusent. Des paris, des jeux. Des piques gentilles, de l'affection à revendre. Il était l'étudiant modèle, le gars populaire avec des amis au lycée. Il était Nate quoi. Un bon vivant, quelqu'un de joyeux avec un sourire greffé. Sauf que le temps est passé et on lui a ôté cette esquisse ridicule.
</carac></div>
<div class="presquote">six degrees of separation</div>
<div class="presperso"> I. Nate est un papa gâteau. Ses enfants, c'est probablement la seule chose de laquelle il se préoccupera toujours. Il les emmène au parc, leur prépare des goûters...Malgré son emploi du temps chargé, Nate trouve toujours du temps pour eux. Sa femme et lui ont eu des faux jumeaux, un garçon et une fille. II. C'est quelqu'un de très sportif. Nate a toujours aimé se dépenser. Il a fait beaucoup de compétitions, faut dire qu'il aime gagner. De nos jours, il pratique plutôt pour se défouler. Le jogging et la boxe sont ses sports favoris. III. Il boit un peu trop. Il se réfugie derrière le bar quand les coups de blues sont trop forts. Nate ne se considère par forcément alcoolique. C'est juste qu'il lui arrive de se vider une bouteille en solo quand il en a besoin. Et ça arrive un peu trop souvent, toujours en dehors des heures de travail bien sûr. Il n'en est pas encore au point de ruiner toute sa vie. IV. Sa femme est morte il y a environ deux ans et il ne s'en est pas remis. Nate n'en a jamais vraiment parlé. Il n'a pas suivi de thérapie malgré les conseils de ses proches. Il pensait juste à s'occuper des enfants. Erreur. V. Nate a eu un père absent. Sa mère, Haru et les jumeaux sont les seuls qui font partie de sa famille. Ils sont tout pour lui. VI. Nate regarde souvent les albums photos. Il porte encore son alliance, se rend au cimetière bien trop souvent. Il est coincé dans le passé. VII. Il a toujours adoré la plage, encore plus pour y marcher. La nuit ou le jour, c'est un endroit qui le détend. Il oublie tout ou presque. Et puis parfois, il s'amuse à ramasser des coquillages pour les donner à Haru. VIII. Il sait jouer de la guitare, c'est probablement le seul talent musical qui lui reste. IX. Nate est dépendant de son meilleur ami. C'est toujours Haru qu'il appelle en cas de crise, lui sur lequel il compte pour les jumeaux. Sa mère blague souvent en disant qu'ils sont un vieux couple. Et Nate, il ne rit pas et regarde juste l'alliance à son doigt. X. Il n'est pas sorti avec quelqu'un depuis qu'elle est morte. Nate ne croit plus trop à l'amour. Pour lui, il n'y en avait qu'un, pas vrai ?

</div>
<table><tr><td><img src="https://68.media.tumblr.com/219276a5a4db46fb842c235c7269e9cd/tumblr_op1s0yShFW1v9qbfjo1_1280.jpg" class="presicon"></td><td><div class="presrp"><info>Pseudo/Prénom</info> bob l'éponge  :hearteyes: <info>Âge</info> dix-neuf ans. <info>Pays</info> France  :ange:  <info>Connexion</info> régulière, quasiment tous les jours ou presque. <info>Où as-tu connu le forum?</info> bazzart + @"bae yoon" . <info>Personnage</info> inventé. <info>Dernière bafouille</info>  :inlove:  :inlove: .</div></td></tr></table></div></center>
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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:30

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<center><div class="presfond"><img src="https://68.media.tumblr.com/e9f1a8f8f965b4e20419cac75f7474ee/tumblr_okscc3Bcfm1s1dy78o2_540.gif" class="presimg"> <img src="https://68.media.tumblr.com/407da68e51a34642b867a7d3b14bea44/tumblr_okscc3Bcfm1s1dy78o1_540.gif" class="presimg">

<div class="presquote">no good in goobye</div>
<div class="preshistoire"> Et il est toujours là. Tu le regardes, l'observes un peu trop. Il est ce qui te tient debout, un pilier sur lequel tu t'appuies. <i>Haru.</i> Toujours à tes côtés, un sourire aux lèvres. T'as l'impression que ça fait un siècle que vous êtes ensemble. Il est ton meilleur ami, celui à qui tu as parlé de ton premier béguin, de ton envie de l'épouser. Oui, Haru c'est même le premier à qui tu as dit qu'elle était enceinte. Haru, il a tout su, tout vu de toi. Il te connaît par cœur, sait ce que tu caches.  

C'est Haru qui vient à ton appartement quasiment tous les jours. C'est lui qui te retire la bouteille des mains, te rappelle d'emmener les enfants faire leurs vaccins. Oui, Haru c'est tout pour toi. Mais ça, tu ne le sais pas. Tu ne vois rien, non depuis qu'elle est partie t'es aveugle. Con, sans aucun scrupule. T'alternes entre envie de tout casser et envie de dormir, de boire jusqu'à t'en évanouir. Tu voudrais que ça s'arrête. Oui, juste ne pas avoir mal. Parce qu'à chaque putain de seconde qui passe, tu te sens crever. Elle n'est pas là. Tu la cherches encore. Tu l'attends encore avant de te souvenir qu'elle ne reviendra pas. Non, plus jamais elle ne passera le seuil de cette porte. Maintenant, tu es seul. Toi et tes enfants, abandonnés. T'essaies d'y arriver pour eux. Tu ne veux pas qu'ils se retrouvent sans père.

Tu vis dans le passé, c'est peut-être vrai. Tu devrais consulter, on te le dit souvent. Mais toi, t'es pas comme ça. Tu fais mine d'aller bien. Oui, au travail t'es celui qui fait son job sans un mot. Le bon collège, celui dont on murmure l'histoire quand il a le dos tourné. <i>Sa femme est morte, il doit élever deux jumeaux.</i> Et bla, bla, bla. Putain, ça te donne la nausée. Toujours les mêmes commentaires, toi t'en as marre. Et pourtant, tu continues à jouer le jeu. Tu prétends, souris, tu feins d'être bien. Serein. Sauf que t'es rien de tout ça. T'es une catastrophe ambulante. Tu bordes tes enfants et puis tu t'enfiles un petit verre. Tous croient à ton spectacle, adhèrent à ton jeu d'acteur. Tous sauf Haru. C'est Haru qui te voit comme un déchet quand les enfants sont au centre aéré, c'est lui qui vient te chercher à deux heures du matin quand on te dégage du bar parce que t'es bourré à ne plus en tenir debout.

Oui, c'est lui qui te sort du trou. Et toi, t'es tellement dans ton monde que t'as jamais vu. Non, tu n'as jamais remarqué qu'il t'aimait. On ne parle pas d'amitié mais d'amour. Non, tu n'as pas su que tu lui avais brisé le cœur à de multiples reprises. La première fois, c'est quand une semaine après l'avoir embrassé tu lui as dit que tu aimais bien une fille. La deuxième, c'est quand elle est apparue à ton bras et que tu lui murmurais des mots doux. La troisième, c'est quand t'as emménagé avec elle. La quatrième quand vous vous êtes mariés, la cinquième quand vous avez eu des enfants. Et ainsi de suite, y'en a trop pour compter. C'est sûr qu'après toutes ces années, t'allais pas t'en rendre compte. Avant tu nageais dans le bonheur, maintenant dans la peine.

T'oscilles parfois entre des périodes calmes. Oui, certains jours tu n'y penses pas. Tu ranges les albums et le scotch, tu emmènes les enfants au parc et tu proposes à Haru d'aller surfer. Parfois tu redeviens l'ancien toi, mais ça c'est juste <i>parfois.</i> T'es un être craquelé, fissuré de l'intérieur. Tu ne sais pas comment tu tiens de bout. Peut-être qu'à force de prétendre, t'as retrouvé de la force. Sauf que cette force, elle se barre à chaque fois que tu revois son sourire. Elle te manque. Elle te hante. Et toi, tu peux rien y faire.


</div>
</div></center>
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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:30

YOU CAN'T WAKE UP

THIS IS NOT A DREAM


✧ ✧ ✧

C'est un de ces soirs-là. Un soir d'ivresse, de perdition. Les jumeaux sont avec leur baby-sitter. Lui, il est seul. Nate est face à ses doutes, ses souvenirs. C'est toujours le même schéma. La porte se referme mais elle lui ouvre un nouveau monde. La douleur revient, lancinante. Les albums photos sont sortis, sauf que Nate les abandonne. Il claque la porte. L'envie de boire, de se saouler est trop forte. Sortie solitaire, il s'assoit au bar. Nate se souvient toujours du premier verre. A chaque fois, il hésite. Se demande s'il doit le boire. Il commence toujours par l'observer. Il regarde l'alcool, le sent. Et puis il arrête de résister. Trempe ses lèvres dans ce nectar. Dans ce poison qui est pour lui un antidote. Et puis les flashbacks reviennent. Les sourires, la joie. Et Nate continue, encore et encore. Il boit jusqu'à en oublier la peine, jusqu'à l'amoindrir, la détruire. Et Nate n'est pas regardant sur ce qu'on lui sert. Whisky, vodka. Peu importe, le résultat sera le même. Le bar se remplit, autant que son verre lorsqu'on lui en remet un autre. Nate ne compte pas, la note sera salée mais il s'en fout. Il a le droit. C'est un adulte, assez grand et con pour choisir. Et puis le seul qu'il met en danger, c'est lui. Oh non, jamais il ne ferait ça aux enfants. Il n'a pas envie qu'ils souffrent. Et puis ils sont tout ce qu'il a. Eux et Haru. Haru dont Nate tape toujours le numéro. Haru, celui qui lui enlève à chaque fois le verre de la main. Celui qui subit toujours ses paroles, ses divagations alcoolisées. Et Nate, il atteint vite le point de non-retour, le moment où il a besoin de l'appeler. Parce qu'il a trop bu, qu'il a l'impression de ne pas pouvoir tenir debout. Et puis il a besoin de lui. Qu'il le réconforte, lui répète encore la même chose. Il a besoin de Haru et il le sait. Il est peut-être la seule personne sur laquelle il peut réellement compter. Parce qu'Haru est toujours là. Que ce soit pour lui ou les enfants. Haru, c'est sa sécurité, celui qui le rattrape dans ses chutes et ses dérives. Ce soir ne fera pas exception. La règle sera encore confirmée, certifiée. La voix de Nate est presque faible au téléphone. Haru, Haru. Son prénom, lamentation, supplication. Viens me chercher. J'ai besoin de toi. J'ai trop bu. Toujours le même discours, comme si Nate ne changeait jamais de disque. Et puis Haru arrive, comme à chaque fois. Et Nate ne voit plus que lui. Il peine à abandonner son verre à moitié vide. Direction les toilettes, pour le "rafraîchir". Et Haru l'emmène au lavabo, Nate finit penché au-dessus du robinet. Et il se passe de l'eau sur le visage tandis qu'Haru lui caresse les cheveux. C'est presque toujours comme ça. Presque. Parce que Nate lève les yeux. Il croise son propre reflet et puis le regard d'Haru. Et là, tout s'arrête. Il ne fait que le fixer. Il le dévisage et l'envisage. Comme possédé, il se redresse et se retourne. Et le whisky le fait s'avancer vers lui. Haru. Ses yeux passent de ceux d'Haru à ses lèvres. Et Nate ne dit rien. La vodka parle pour lui et elle tait toute résistance. Parce que Nate ne contrôle rien. Encore moins lorsqu'il vient abruptement poser ses lèvres sur celles d'Haru. Baiser fougueux, à la raison inconnue. Et puis leurs corps bougent, se collent. Et ils s'entraînent mutuellement vers un cabinet. Nate ne réfléchit pas. Non, il ne pense pas à ses mains qui se baladent sur leur corps d'Haru. A ses mains, encore une fois, qui ferment la porte, collent son meilleur ami contre la porte. Et Nate se noie, il remplace l'alcool par Haru. Et il en perd encore la raison.



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RE: (-18) TASTE TEST (HARU) - (MAR 23 MAI - 23:27)
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HARU + NATE



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✧ ✧ ✧

Il est là, dans cette haute tour qu’est son entreprise. Le regard perdu au loin, dans les lumières de la ville et le brouhaha qui ne peut lui parvenir à travers la grande baie vitrée. Ici, Haru est dans son milieu. Il est un homme fort et imposant. Sa faiblesse, elle ne voit le jour que dans son lit seul ou aux côtés de son meilleur ami. Un sourire triste étire ses lèvres quand il pense à lui. Il ne faut pas. Haru préfère se reconcentrer sur son travail, les codes de cette nouvelles application lui donne quelques fils à retordre. Il aimerait bien avoir un peu d’aide, mais il préfère en garder l’exclusivité aussi. C’est quelque chose à laquelle il pense depuis des mois déjà. Il est seul dans les bureaux de son entreprise. Le dernier employé a quitté les lieux depuis deux bonnes heures déjà. Haru se perd à la fois dans ses pensées et les nombreuses lignes de codes. Son esprit concentré mais ailleurs aussi. Minuit est déjà passé depuis un bon moment mais il n’en a pas conscience. La fatigue se manifeste un peu mais au lieu de s’arrêter, le jeune homme préfère simplement se trainer jusqu’au mini bar et en sortir une cannette de boisson énergisante. Un instant d’hésitation et il en attrape une deuxième. Il est sur la bonne voie et rien ne l’arrêtera. Pas même le sommeil. Le travail est une drogue à sa façon. Il vient de finir la fameuse deuxième cannette quand son portable vibre. Haru en est tout de suite alerté. La liste de ses contacts est très réduite. Sa vie se résume à son boulot, son meilleur ami et les deux enfants de ce dernier. Ses altercations avec ses parents et le monde sont très réduite. Les employés n’ont, quant à eux, accès qu’au numéro de son téléphone de travail. L’identité de la personne qui l’appelle est donc presque certaine. Il décroche à peine que les lamentations commences. Haru, Haru, de sa voix grave qui lui crève le cœur. Il a besoin de lui, c’est tout ce qu’il comprend. Il avait dit que rien ne le détournerait de son travail, mais Nate. Il est au-dessus de tout, cet homme. Haru se fait du mal à rester ainsi en orbite autour de lui. Mais ça a toujours été ainsi. Ca ne lui prend pas beaucoup de temps pour arriver au bar, le même comme toujours, sa voiture garée un peu n’importe comment. Il pénètre dans l’endroit et cherche son ami du regard. Il est dans un sale, piteux, état. Rien de nouveau, toujours. « Je suis là…viens, on va te rafraichir le visage un peu. » Il l’entraine vers les toilettes et ouvre le robinet. Ses mains se font douces sur les cheveux et le haut du dos de son meilleur ami, ses sourcils se fronçant légèrement sous le coup de l’inquiétude. Il observe le reflet de Nate. Peu importe son état, il le trouvera toujours beau. Toujours inaccessible. Mais leurs regards se croisent, un peu trop longtemps. Aucun ne détourne les yeux, c’est inhabituel. Il croit à un rêve, un fantasme, quand leurs lèvres entrent en contact. Ce n’est même pas lui qui l’a initié. C’est fort et brutal. Il sait qu’il ne devrait pas. Nate n’est pas dans son état normal, il est complétement bourré, il est paumé…et il embrasse divinement bien. Ils se retrouvent tous deux dans une des cabines, Haru émet un gémissement quand il se fait bloquer contre la porte et sa main descend jusqu’à la poignée qu’il verrouille. Puis il revient à ces lèvres tentatrices qui l’ont toujours fait rêver et glisse une main sous le haut de son meilleur ami. Ses doigts s’attaquent aux boutons de la chemise et son autre main se faufilent dans les mèches brunes. Il n’arrive pas à quitter ses lèvres, sa jambe venant se placer entre celles de Nate.

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RE: (-18) TASTE TEST (HARU) - (MER 24 MAI - 2:15)
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✧ ✧ ✧

Et il s'est laissé aller. Quand ce n'est pas dans l'alcool, c'est ailleurs. Ce soir, ce sera avec Haru. Nate ne sait pas pourquoi. C'est juste qu'en le voyant, là comme ça. En croisant son regard, il a eu envie de s'approcher. D'être près de lui. De le regarder, de détailler encore ce visage qu'il a vu des milliers de fois. Et pourtant, il a eu beau le regarder, c'était différent. Oui, pas comme les autres fois. Parce que Nate y a vu autre chose. Et puis il s'est approché. Toujours un peu plus près, plus proche d'Haru. De ses lèvres, de lui. De son parfum envoûtant et de son sourire dissimulé. Et en voyant ses lèvres pulpeuses, il en a eu envie. Oui, de les goûter. L'alcool a parlé. Il lui a ordonné de s'en emparer, de les faire siennes. Nate s'est simplement exécuté. Et le voilà qui continue. Des baisers fougueux, toujours ce rapprochement incontrôlable. Cette envie, elle le prend aux trippes. Il est enchaîné à elle, il doit l'assouvir. Laisser parler son corps, son esprit embrumé par l'alcool qui lui somme de poursuivre. D'embrasser Haru, encore et encore. De poser ses mains sur lui, de le serrer fort. D'avoir cette emprise physique. Et là, ça lui semble presque vital. Comme l'oxygène qui nourrit ses poumons, l'alcool qui soigne son cœur. Haru sera son remède.

Sauf que Nate, lui, n'est que poison. Et ce n'est sûr qu'ils s'en sortent indemnes. C'est trop fort, il y a trop de tension, d'envie. Nate l'embrasse sans douceur, il n'y a que force. Que pouvoir dans ses gestes. Alcool dans son sang. Ils finissent dans une cabine. Les baisers ne s'arrêtent pas. Obsession, envie. Nate est bouffé, il crève sous ses pulsions. Et il sent la main d'Haru sous son haut. Ce n'est pas désagréable et même si ça l'était, il s'en ficherait. Parce que l'alcool anesthésie tout. Les sentiments, la douleur. La morale même, le passé. Il nettoie, désinfecte. C'est bien sûr éphémère mais ça empêche de penser. C'est ce que Nate vit. Il ne pense pas. Enfin, pas normalement. Il n'est pas sobre, pas le veuf totalement hétéro. Non, il est juste perdu. Par le regard d'Haru, sa présence réconfortante, ses caresses. Haru est toujours là. Il n'est pas une chimère et Nate, il ne peut que se reposer sur lui.

La main d'Haru défait les boutons de sa chemise. Nate continue de l'embrasser, de le distraire. Il sent tout de même cette main dans ses cheveux, cette jambe entre les siennes. Homme faible, Nate l'est. Il quitte ses lèvres pour venir embrasser son cou. Sa main quant à elle vient provoquer. Elle joue avec Haru, fait qu'il est un peu plus collé contre cette porte. Nate défait la ceinture de son meilleur ami et alors que ses doigts se battent avec la braguette, il revient capturer ses lèvres. Encore et encore. Des gémissements s'échappent parfois de leurs lèvres. C'est violent, loin d'être tendre ou beau. Ce n'est pas un conte de fées. C'est une réalité sale, enivrée, pourrie par l'alcool. Nate déboutonne aussi la chemise d'Haru. Il veut voir sa peau un peu trop blanche, la marquer un instant. Et c'est ce qu'il finit par faire. Les lèvres de Nate glissent. Passent du cou au torse, du torse au bas-ventre. Et c'est sans aucune gêne qu'il tire le pantalon et le boxer d'Haru. Doux baisers sur ses hanches, là où il le faut et puis c'est la descente. Pas aux enfers pour Haru, quoiqu'au final ce ne soit pas si sûr. Nate n'a aucune patience. Ses mouvements ne sont pas lents, ils sont insensés. Rapides, comme si le désir le brûlait si fort qu'il en perdait encore plus l'esprit. Nate ne parle pas, il se livre à cet acte comme il le peut. Ne pense pas à ce que ça signifie. Il tue Haru, lui offre quelque chose. Sauf que ce ne sera jamais beau, du moins pas ce soir. Nate n'est que hormones et alcool. Homme à genoux, actes illogiques. Il se relève pourtant, il est à la recherche de chaleur. Son pouce caresse les lèvres d'Haru, il le regarde. S'échoue contre son corps et lui demande s'il en veut encore. Et Nate continue. Tombe toujours plus bas. Il l'embrasse à nouveau, caresse cette peau trop douce. Le serre trop fort contre lui, se l'approprie trop brutalement dans cette étreinte. Ses mains jouent à nouveau avec le corps d’Haru. […]

Et il le pivote, lui murmure des haru, haru. Ses lèvres embrassent les épaules qu'il vient de dénuder, la chair qui lui plaît tant. Et il se colle à lui, s'agrippe à Haru. Tout ce qu'il a, héroïne nocturne. Ses mains viennent se poser sur les siennes. Nate ne sait même pas comment il fait pour tenir debout. Et pourtant, il y arrive. Il a même assez de force ou juste de lâcheté pour aller jusqu'au bout. Oui, il le possède désormais. Ils sont connectés, liés par les hanches de Nate qui bougent à ce rythme qu'ils partagent. Et il mord cette peau, l'embrasse encore et encore. Lui, il s'embrase dans ce contact. Il pousse des grognements presque bestiaux. Ses mains finissent par tenir le corps de Haru contre le sien. Il ne doit pas partir, il ne doit pas l'abandonner. Nate a besoin de lui. Et il laisse ses mains se poser sur le coeur d’Haru. Nate veut en sentir tous les battements. À moins que ce ne soit juste le fruit du hasard et de l’alcool.


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RE: (-18) TASTE TEST (HARU) - (MER 24 MAI - 23:43)
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✧ ✧ ✧

C’était pas censé être différent des autres fois, vraiment pas. Haru, il avait juste à rentrer dans ce bar, chercher son meilleur ami et le ramener à sa voiture puis chez lui. C’est une routine quasi hebdomadaire chez eux, quand ça n’arrive pas plusieurs fois la même semaine. Haru ne peut pas dire qu’il ne s’inquiète pas pour son ami. Il se doute que l’alcool deviendra bientôt un problème dans sa vie, si ce n’est pas déjà le cas. Il a des enfants à charger, il n’est pas seul. Et surtout, Haru ne pense pas survivre s’il arrivait quoi que ce soit à Nate. Il était trop important, trop vitale dans sa vie. Tous ses souvenirs sont liés de façon ou d’une autre à cet homme. Son cœur aussi lui appartient, depuis plusieurs années. Témoin silencieux qui se languit en toute discrétion. A présent, ils sont à nouveau deux contre le monde depuis la mort de la femme de Nate. Pas de la façon dont il voudrait mais c’est toujours mieux que de s’imaginer sans lui. C’est aussi pour ça qu’il ne s’est jamais déclaré et ne le fera certainement jamais. Nate est tout ce qu’il y’a de plus hétérosexuel, l’alliance encore à son doigts et les deux bambins qu’il a en sont la plus belle preuve. Il ne veut pas qu’un malaise se crée entre eux, ou pire, qu’il le fuit.

Ce serait invivable.

Mais les choses ne se passent pas toujours comme on veut. Bien sûr, Haru s’est souvent imaginé de belles scènes en compagnie de son meilleur ami. Des fantasmes cachés de nuits d’amour passées l’un dans les bras de l’autre. De telles pensées lui font passer le temps et réchauffent son corps dans la solitude de son lit la nuit tombée. Mais à aucun moment, il n’a imaginé que ça aurait pris cette tournure-là.

Un simple croisement de regard, il n’en a pas fallu plus. Ça été leur perte à tous les deux. Leurs lèvres se découvrent et s’apprivoisent pour la première fois. (Non, Haru a le souvenir soudain de ce baiser volé il y’a des années, au lycée. Mais ils n’étaient que de pauvres adolescents. Ça ne compte quasiment pas. C’était juste la première fois où Nate lui brisera le cœur. Au final, ce n’était rien, quand on compte toutes les fois d’après.) Haru ne réfléchit pas. Le cœur est souverain sur la raison, il l’étouffe et bat fort. Il souffle à Haru que l’objet de ses désirs est littéralement sur le bout de ses lèvres. Alors profite-en bel imbécile. Les regrets ou les remords, ils pourront venir après. Quand il sera à nouveau seul dans son grand lit.

Comme d’habitude.

Il ne sait pas comment ils arrivent à bouger sans jamais détacher leurs bouches, jusqu’à la cabine où ils s’enferment. Haru prend soin de la verrouiller. Il n’a aucune excuse pour ses actes, si ce n’est le désespoir de ses sentiments. Il n’y a pas de tendresse, il n’y a pas de douceur dans leur échange. Et Haru participe cette bestialité. Il se demande où est son amour. Parce que ses gestes sont désordonnés et hâtifs, comme s’il avait peur, inconsciemment, qu’à prendre trop de temps, Nate risquerait de se rendre compte de ce qu’il faisait et tout arrêter. Haru, plutôt son entrejambe, aurait beaucoup de mal à s’en remettre. Parce que c’était clairement ça qui guidait son cerveau.

Ses mains se perdent un peu partout, sous la chemise de Nate puis sur les boutons. Il veut en voir, en sentir, le plus possible. Les baisers sont interminables tout comme, bientôt, les gémissements du jeune ceo. Son dos ne cesse de cogner contre la porte des toilettes tandis que son cou se fait dévorer. C’est trop. Et ce n’est que le début. Il aime la sensation sur la peau tendre de son cou mais ses lèvres contre les siennes lui manquent déjà. Comme si l’autre avait deviné ses pensées, il les fit se retrouver à nouveau. Haru l’embrassait à en perdre haleine. Il s’empare violemment de sa lippe qu’il mordille. Ses gestes sont un miroir de ceux de Nate. Ses mains glissent vers la ceinture dans un mouvement nerveux. Ca fait longtemps qu’il n’a pas fait ça. Il ne saurait même dire de quand date sa dernière conquête, son travail lui prenant la majeure partie de son temps.

Au moment où les lèvres de Nate descendent sur sa peau, Haru perd totalement le fil. Plus rien n’existe que les sensations qu’il lui fait éprouver. C’est bon. Douloureusement bon de le sentir aussi proche. Il se dit que c’est une mauvaise idée, mais ses pensées ne sont pas assez claires pour l’encourager à arrêter. Les lèvres de Nate sont divines et infernales. Elles lui montrent tout ce qu’il est capable de lui ofrrir, mais ne vont jamais jusqu’au bout. Le laisse frustré d’avoir plus.

Il est à lui. Dans le fond, il l’a toujours été, mais Nate le prouve seulement en cet instant. Sa chemise tombe le long de ses épaules mais reste prisonnière de ses poignets qu’il passe autour du coup de son meilleur ami. La température de la petite cabine devient trop chaud, brûlante. La magnifique peau halée de Nate lui fait de l’œil et il ne tarde pas à la flatter de quelques baisers. Mais Nate contrôle tout, il lui laisse à peine le temps de faire un mouvement. Les paumes de son meilleur ami contre le dos de ses mains, c’est le signal. Leurs corps qui entrent en communion, sans harmonie, sans accord. Sans sens. Nate qui bouge en lui et ses lèvres entrouvertes qui laissent filtrer une litanie de lamentations, peut-être de douleur au début, mais le plaisir arrive bien assez vite. Toujours violemment. Ils sont deux animaux. Il se colle plus à lui, subit chaque assaut. Mais ses jambes faiblissent, lui rappelle la fatigue de son corps épuisé. Mais il veut continuer encore.

Il sait que ce n’est qu’une dérive alcoolisée. L’unique dérive.

Alors il pousse Nate contre les toilettes, la force à s’y assoir pour rejoindre ses hanches. Ses mains s’appuient contre ses épaules pour s’aider, ses lèvres tracent des sillions brûlants sur le cou et les épaules de son meilleur. Puis il ne quitte plus ses lèvres, jusqu’à la fin. Il caresse ses lèvres, unique signe de douceur dans leur ébat bestial. C’est tout ce qui leur permet d’avoir. Il l’embrasse encore et encore, jusqu’à son dernier gémissement. Son souffle court. Il ne se permet que quelques secondes pour redescendre. Sa main se tend vers le rouleau de papier et les essuie rapidement.

Il se relève, remet ses vêtements en ordre. Les boutons de sa chemise, sa ceinture. Il passe une main dans ses cheveux avant d’en faire de même pour son meilleur ami. Il ne le regarde pas. Ces gestes sont un automatisme. « On va à la maison. » murmure-t-il simplement en l’attrapant par le bras. Ils quittent les toilettes puis le bar. Haru a envie de vomir, pourtant ce n’est pas lui qui a bu.

Il ouvre la portière et y fait rentrer Nate sans la moindre délicatesse avant de rejoindre le siège conducteur. Le trajet se fait silencieusement. Il n’arrive pas à réaliser qu’il a vraiment fait ça. Son regard perdu dans les lumières de la ville. Tout. Sauf Nate. Il connait le chemin de chez lui par cœur. « Essaye de faire le moins de bruits possibles, les enfants dorment surement. » soupire-t-il contre son oreille en entrant à l’intérieur. Il laisse Nate se débrouiller de lui-même et rejoint simplement le salon. Il a l’impression d’être déconnecté de la réalité. C’est juste un cauchemar. Il ouvrira les yeux et tout disparaitra.


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nate seung
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RE: (-18) TASTE TEST (HARU) - (JEU 25 MAI - 10:16)
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✧ ✧ ✧

Et il se voit être traîné hors du bar. On l'a rhabillé. Haru, Haru et ses mains qui reboutonnent sa chemise, effacent ce qui vient de se passer. Nate se laisse faire. Il ne dit rien, gît en silence. Et il l'emmène. Dehors, vers la voiture. Sauf que ça pourrait être n'importe où, Nate le suivrait. C'est Haru dont il s'agit, Haru avec lequel il vient de coucher et tout ça sans aucune bonne raison. Un regard. C'était ça la raison de ce dérapage monumental. Et quand on y pense, c'est plutôt con comme raison. Enfin, certains se font tuer pour un regard et là, ils se sont baisés pour un regard. Comique, mais ils ont choisi ce qui pourrait ressembler à la voie de l'amour. Ce n'est pas si mal.

Nate se laisse tomber sur le siège passager. Il est aussi vide physiquement que mentalement. Et l'alcool lui donne envie de dormir. Il commence à fatiguer. Les lumières de la ville dansent devant ses yeux à moitié ouverts et le silence règne. Il y a tout pour l'assourdir et qu'il dorme. Sauf que son esprit reste encore un peu éveillé. Des flashs, des images. Haru et lui. Il ne réalise pas. Tout a l'air irréel, comme d'habitude après quelques verres. Alors Nate se dit qu'il verra demain. Parce que l'alcool aura disparu et que restera ce qu'il restera.

Nate est sorti de la voiture par Haru. C'est toujours lui qui l'aide, le remet sur pied et ce soir n'échappe pas à cette règle. Haru parle, lui dit de ne pas faire de bruit. Nate acquiesce de la tête, il se laisse transporter. Il pense aux enfants. Il aimerait aller les voir, caresser leurs cheveux et leur souhaiter de beaux rêves. Oui, il le voudrait vraiment mais il ne peut pas. Il a bu et il détesterait les croiser dans cet état là. Nate veut leur montrer qu'il est fort, les élever le mieux possible. Son amour pour la boisson n'est pas compatible avec ça, il a choisi de séparer les deux.

Haru le laisse et Nate file sous la douche. Il en sort, encore embrumé mais moins qu'avant. Et il se retrouve face à ce lit vide. Rien que la vue de celui-ci le dégoûte. Nate déteste ça. Alors encore une fois, Nate retourne à celui est toujours là. Haru. Direction le canapé, Haru est là. Comme d'habitude, il choisit de ne pas prendre la chambre d'amis. à moins qu'il n'ait juste pas voulu faire de bruit. Après tout, ça pourrait réveiller les enfants. Nate marche dans la pénombre, même encore un peu saoul il trouve son chemin facilement. Faut dire qu'à force de boire aussi souvent, il commence à s'y faire. Nate repère le canapé et vient s'échouer sur Haru. Il ne repense pas à ce qu'ils ont fait, ça lui paraît tellement flou. C'est une chimère, peut-être même une illusion dans sa tête. Nate se laisse aller. Et sa voix ne peut que murmurer, chuchoter ce prénom. Haru, Haru. Lamentation. Supplication. Nate a besoin qu'il le prenne dans ses bras, caresse ses cheveux comme il l'a fait tant de fois. Parce qu'Haru est rassurant, encore et toujours. Et c'est dans ses bras que Nate trouve refuge. Il est contre lui, assez proche pour entendre les battements de son cœur. Sauf que très vite, Nate tombe de fatigue. Et il n'entend plus rien.

Non, jamais les sanglots ne lui parviendront. Jamais.

Et le jour se lève. Soleil qui tape fort. Mal de tête qui fait autant. Nate se décolle d'Haru. Il le laisse sur le canapé, seul. Il pourrait partir directement mais il s'arrête. Juste un instant pour le regarder dormir. Il a l'air si paisible. Ce n'est probablement qu'une façade mais Nate en est jaloux. Il lui remet la couverture dessus avant de le quitter pour la douche. L'eau tiède l'aide à se réveiller, en douceur. Elle lui rafraîchit les idées. Efface un peu les verres qu'il a enfilé hier. Et une fois que son esprit est plus clair, Nate est comme frappé. Parce que lorsque ses mains pleines de gel douche frottent son corps, il se souvient.Haru. Il l'a touché, avec ses mains, avec ses lèvres. Nate se souvient des baisers. Et ça lui semble insensé. Haru n'est pas gay, lui non plus. Il se demande ce qui a pu se passer. Comment en sont-ils arrivés là ? Questionnements intenses. Et Nate sort, les cheveux encore humides il s'habille tout de même pour cuisiner. Il fera le petit-déjeuner pour les enfants, Haru et lui. Nate va pour rejoindre ses poêles. Il est le champion incontesté des pancakes en forme de mickey, de l'omelette avec du bacon et des saucisses. Et c’est aussi le roi du fiasco, constatation lorsque son cerveau finit par avoir la scène plus ou moins complète d’hier soir. Putain. Il s’en veut, ne sait pas où se mettre. Il a envie de réveiller Haru, de lui crier des je suis désolé, et pourtant il s’en empêche.

Des pas discrets, une surprise alors qu’il cuisine. Et puis les enfants annoncent leur présence. Ça fait sourire Nate. Câlin matinal et ils le réconfortent sans le savoir. Nate chuchote. « Vous avez bien dormi ? Ne faîtes pas trop de bruit, tonton Haru dort dans le salon. » Et il embrasse leurs fronts, caresse leurs cheveux en bataille. […] Le petit-déjeuner est chaud, tout est posé sur la table. Les trois paires d’yeux guettent. Un mouvement, une réaction. Nate et les enfants fixent Haru. Ils rient alors Nate aussi. Sa main vient caresser les cheveux d’Haru. « Allez-y doucement. » Et les enfants se mettent à parler, à lancer des « réveille-toi », « on a faim »...Nate s’amuse toujours de ce spectacle. Assez pour oublier le reste un instant. Et puis les deux petits monstres tirent Haru, le poussent à s’asseoir. Et le petit-déjeuner débute. Les enfants quittent un peu la table, ils veulent aller admirer le soleil. Nate n’est même plus désespéré, il les comprend. Et c’est une occasion pour lui de parler. Il n’a pas osé regarder Haru depuis qu’il s’est réveillé. Il a comme peur. Peur de ce qu’il pourrait lui dire ou faire. Nate finit tout de même par se lancer. « Haru, je...je suis désolé pour hier soir. » Nerveux, il vient se gratter la nuque. « Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne voulais pas te faire ça. Je...C’était une erreur. Je suis désolé. »Erreur., parce qu’au final il n’avait pas voulu ça. « J’ai jamais voulu te forcer à quoique ce soit, je- » Nate s’interrompt lorsque les enfants réapparaissent. Et il est mal. Mal parce qu’il a l’impression d’avoir lui-même blessé son meilleur ami. De s’être forcé sur lui comme un animal, parce qu’au final est-ce qu’Haru en avait envie ? Cette question hante Nate. Il se fiche de blesser les autres mais pas Haru. N’importe qui mais pas lui. Il lui est trop précieux, trop important pour le perdre. Nate l’ aime.


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RE: (-18) TASTE TEST (HARU) - (SAM 27 MAI - 11:19)
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✧ ✧ ✧

Nate est une poupée entre ses mains qui le rhabillent et Haru en prend le plus grand soin. Il tente de ne pas faire attention à son cœur qui pleure et sanglote. Sa peau qu’il a l’impression d’être écorchée à vif. Il ne peut rien dire. Il ne peut s’en vouloir qu’à lui-même. Parce que Nate a l’excuse de l’alcool pour ce qu’il a fait. Mais lui ? Lui était totalement sobre et la fatigue de plusieurs heures continues de travail ne sauraient être un bon prétexte. C’est juste ses sentiments qui ont pris le dessus, cet amour fou qui l’obsède depuis des années. Depuis aussi loin qu’il puisse se souvenir. Il se sent si mal. Il ne peut réellement dire qui a profité de l’autre. Peut-être que c’est lui. Le gros pervers qui profite du fait que son meilleur ami, père de famille, soit totalement bourré pour se faire baiser par lui. Haru soupire. Peut-être qu’il a souillé son meilleur ami avec ses sentiments sales. Il s’est toujours dit qu’il l’aimait purement, qu’il s’en foutait que Nate soit avec une autre personne que lui tant qu’il était heureux. Il est juste là pour l’aider à trouver le bonheur. Alors il aurait dû le repousser et non le suivre.

Tout ça pour quoi ? Pour une rapide partie de jambes en l’air dans des toilettes sales. C’est comme si son amour ne valait plus rien. Il se pince les lèvres. Il tente de tout chasser au loin, ne surtout pas y penser. Il prie pour que Nate ne se souvienne de rien le lendemain. Lui peut vivre avec ça, il peut essayer. Il peut oublier à quel point il se sent sale en ce moment même, mais il ne survivra jamais à l’idée que son meilleur ami ait un regard différent sur lui.

Cette pensée seule est insoutenable. Alors n’imagine même pas la réalité.

Il l’emmène jusqu’à sa voiture, l’avantage avec un Nate bourré est qu’il est très docile et obéissant. Il ne crie pas et n’est pas hors de contrôle. Alors il peut s’occuper de lui sans trop de problèmes. Et Haru imagine que ce qu’ils ont fait plus tôt a aussi dû lui enlever tout le peu d’énergie qui lui reste. La promiscuité avec Nate le tue en ce moment. Il a besoin d’être seul mais il aurait été impossible pour lui de le laisser devant le bar et simplement lui appeler un taxi. Il n’était pas assez égoïste pour ça. En fait, avec Nate, il ne l’est jamais. Le jeune père passe toujours avant.

Alors une fois chez son meilleur ami, Haru espère trouver un semblant de solitude dans ce canapé. Il ne veut pas rester au chevet de Nate ni dans la chambre d’amis. Il sait que la fatigue le guidera rapidement aux bras de Morphée malgré les milles pensées qui tourment son esprit. Mais Nate ne lui laisse pas le moindre répit. Il devrait y être habitué. Leur amitié est à la fois fusionnelle et possessive. Ils ont besoin l’un de l’autre. Ils se sont rendus vital pour la vie de l’autre. Il aurait dû s’y attendre. Nate ne voudra pas être loin de lui et c’est rapidement qu’il sent son corps s’échouer auprès du sien. Il sent le gel douche. Lui sent toujours ces putains de chiottes sur sa peau, et l’odeur de Nate aussi. S’il ferme les yeux, il est certain de ressentir encore ses doigts et ses lèvres brûlantes. Haru, Haru. Comme toujours. Qu’est-ce qu’il voudrait qu’il se taise.

Mais Haru est faible. Si faible. Il prend sur lui et ouvre les bras pour y accueillir son meilleur ami, il le blotti tout contre ce cœur que l’homme n’a cessé de briser au cours des années, ce soir n’y faisant pas exception. Haru devrait être habituée à la douleur. Alors pourquoi est-ce que ça fait toujours aussi mal ? D’une main il caresse le dos de Nate et son bras, tour à tour, de l’autre, il se perd dans ses cours cheveux bruns.

Il le berce et attend religieusement. Jusqu’à ce que la respiration de Nate se stabilise et que son corps devienne plus lourd contre le sien. Il sait qu’il dort. Ce n’est qu’à ce moment que les larmes descendent enfin, tracent des sillions sur ses joues blanches. Des sanglots silencieux. Il se mord les lèvres à sang pour qu’aucun bruit ne s’en filtre. Les larmes ne tarissent pas. Il avait imaginé tant de choses, tellement de belles scènes.

Tout, mais pas ça.

Finalement, ce n’est pas la fatigue mais ses larmes qui le guident vers le sommeil. Il se réveille quelque part au milieu de la nuit. Il se décale de son meilleur ami, les yeux douloureux. Il en profite pour aller prendre une douche rapide, ne supportant plus son odeur. Il enfile un bas de jogging et un t-shirt blanc. Il passe souvent du temps ici alors il y’a pas mal de vêtements à lui. Il observe le costume qui git dans un coin. Il lui a couté une petite fortune mais il ne le portera surement jamais. En fait, la première chose à laquelle il pense c’est de le jeter une fois chez lui. Il se sèche rapidement les cheveux avec la serviette et rejoint à nouveau Nate. Il se pose à ses côtés et met la couverture sur eux, son meilleur ami semble venir se blottir instinctivement contre lui.

Haru soupire et rejoint le monde des songes de nouveau. […] Des « réveille-toi », « on a faim »...parviennent à ses oreilles ainsi qu’une caresse sur ses cheveux. Il ouvre doucement les yeux pour se retrouver devant les jumeaux. Toujours aussi énergiques et bruyants dès le soleil levé. Il adore ces deux petits anges même s’il n’aurait pas été contre quelques minutes de sommeil de plus. Il n’a pas le temps de réfléchir, les enfants l’entrainent déjà vers la table où il se pose. Il n’a pas encore le temps de prononcer le moindre mot. Il est un peu déconnecté de la réalité, mais un simple regard envers Nate assis devant lui pousse tous les souvenirs à refaire surface. Il baisse les yeux et préfère se concentrer sur le petit déjeuner. Nate est excellent cuisinier et il en profite. Il ne peut plus espérer que Nate ne se souvienne de rien, il aurait aimé qu’ils n’en parlent jamais. Il joue avec ses doigts nerveusement et écoute son meilleur ami. Une erreur. Haru ferme les yeux doucement, le temps de quelques secondes. Nate ne cessera de lui faire du mal à ce qu’il voit. Mais que pouvait-il bien espérer ? Les enfants viennent les interrompre un moment. Ils quémandent des câlins et des bisous de la part de Haru qu’ils n’ont pas encore reçu. Le jeune homme ouvre les bras et les laisse y foncer comme des boulets de canons, les enfants sautillant et marmonnant il ne savait trop quoi. Son regard se relève vers Nate qu’il observe. Il semble réellement mal. Il ne peut lui en vouloir. Ils étaient deux. Et il a eu du plaisir, honteusement.

Les enfants disparaissent tout aussi rapidement après, surement dans leur chambre. « Ce qui est fait est fait. » murmure-t-il simplement, les yeux baissés. « Je ne pouvais pas faire grand-chose, je…oublions tout ça, d’accord ? » Il sourit tristement avant de se relever. « Ta tête ne te fait pas trop mal ? » Il pose la main sur les cheveux de Nate avant de la glisser sur son front et sa joue. « Je sais que je n’ai pas mon mot à dire, c’est ta vie après tout, mais tu devrais boire moins. Je m’inquiète pour toi. » Peut-être que ses mots seraient mal compris, comme s’il rejetait la faute de cette erreur sur l’alcoolisme de son meilleur ami. C’est peut-être le cas. Ce dérapage n’aurait pas eu lieu sinon. Il s’est contrôlé durant des années, a toujours fait en sorte de n’avoir aucune parole ou geste trompeur. Mais tout a volé en éclats. Il a suffi d’un simple regard.


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RE: (-18) TASTE TEST (HARU) - (MER 31 MAI - 2:22)
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Nate l'a dit. Le je suis désolé qu'il retenait depuis le réveil d'Haru. L'excuse, parce qu'il se croit horrible. Il pense au pire. Et si Haru n'avait pas consenti à cet acte ? Rien que l'idée d'avoir fait ça le dégoûte. Encore plus lorsqu'il s'agit d'Haru. Nate a toujours réagi de façon spéciale envers son meilleur ami. Haru et lui sont inséparables. Et pour rien au monde Nate ne changerait ça. Alors le sentiment de culpabilité le tue. Il parle, laisse éclater ce qu'il a dit à dire. Il veut pouvoir croiser le regard d'Haru et que tout aille bien. Haru est une composante vitale de sa vie, certes. Mais également de celle des enfants. Il est un pilier pour eux aussi. D'ailleurs, ces derniers viennent se blottir dans ses bras. Ils aiment aussi Haru. C'est un Seung à sa manière. Et si Nate est attendri devant cette scène, il se sent un peu plus anxieux lorsque Haru pose les yeux sur lui. Les enfants vont se préparer pour leurs activités et ils les laissent seuls. La solitude sera assez pour qu'ils parlent. Que Haru lui réponde. Lui dise qu'il est un monstre ou le nie. Nate a peur, il tient tellement à lui que c'est inévitable.

La voix d'Haru résonne. Ce qui est fait est fait. Il n'a pas tort. Ce n'est pas comme si Nate pouvait retourner en arrière et ne pas boire ces verres. Il ne peut rien effacer de ce qui s'est passé dans ces toilettes. Non, il aura toujours baisé son meilleur ami demain et les jours d'après. La vérité est triste, amère mais il faut l'accepter. Il ne peut rien y changer. C'est un murmure et les yeux d'Haru se baissent. Il parle encore et Nate déteste entendre ça. Pourtant, une partie le rassure. Haru veut oublier. Ne plus y penser, sauf que Nate ne sait pas ce que ça veut dire. Etait-ce une erreur commise à deux ? Le sourire d'Haru est triste et Nate déteste ça. Il en est à la cause et c'est difficile à supporter. Haru se relève. Nate panique. Il ne veut pas qu'il parte, il est même prêt à le retenir. Sauf que son scénario de fuite est faux. Haru vient poser une main dans ses cheveux. Lui parle comme d'habitude. « Non, ça va mieux depuis que j'ai dormi. La douche a aussi aidé je crois. » Nate sourit légèrement. Qu'il y a t-il d'autre à faire ? Le toucher d'Haru est rassurant. Il sent sa main qui glisse sur son front pour ensuite finir sur sa joue. Nate relève la tête pour le regarder. Il écoute attentivement. Et c'est comme si hier soir n'avait jamais existé. Haru lui parle, conseil d'ami. Un sourire stupide vient se coller sur le visage de Nate. Haru n'a jamais tort.

Il attrape sa main et la garde prisonnière le temps de se lever. Nate ne peut pas donner de raison logique à ça. A vrai dire, ce n'est pas comme s'il en cherchait une. Il décide de prendre Haru dans ses bras. C'est comme un réflexe, il veut que tout soit normal. Et Nate le serre, peut-être un peu trop fort mais Haru est habitué. Et c'est à l'oreille de son meilleur ami qu'il vient murmurer. « Merci d'être là. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. » Fait, parce que Nate serait perdu. Haru, Haru. Toujours avec lui, il l'aide, le soutient. Et Nate trouve du réconfort dans ses bras, comme à chaque fois. Il poursuit. « Je vais essayer. » Nate garde captif un "je te promets". Après tout, il ne voudrait pas faire une promesse impossible à tenir. Essayer, c'est déjà beaucoup.

Alors qu'il serre Haru dans ses bras, Nate entend des rires. Les enfants, pas encore prêts pour l'école mais ils sont là. Ils les regardent. Nate s'est retourné pour faire de même. ;Il rit à leurs remarques. « Venez, qu'est-ce que vous attendez ? » Les jumeaux se ruent vers eux et c'est en câlin collectif que ça finit. Nate sourit en direction d'Haru. Il est en famille et il n'y a rien de mieux pour apaiser toute douleur ou tout sentiment déplaisant. Et puis il chasse les enfants en leur disant de se dépêcher. Il ne voudrait pas être en retard. Ils s'exécutent laissant les adultes entre eux. Et Nate ne s'en rend pas compte mais il tient toujours Haru par la taille. Lorsqu'il le remarque, il se détache tout doucement. « Je suis désolé. » murmure t-il. Et puis il commence à ranger la table tout en continuant à parler. « Est-ce que tu es libre aujourd'hui ? J'aimerais bien t'emmener quelque part. »

[...]

Nate dépose les enfants. Haru est sur le siège passager. L'ambiance est détendue, calme. Ils se sont préparés plutôt tranquillement et les jumeaux sont à l'heure pour leur journée verte. Nate et Haru ont tout bien préparé. Et puis Nate a envoyé son meilleur ami sous la douche. Il veut passer la journée avec lui. Oui, en prenant sa douche ce matin Nate a remarqué quelque chose. Le costume d'Haru dans un état déplorable. Il s'est senti coupable alors il a décidé qu'il l'emmènerait en acheter un nouveau. Il ne sait pas pourquoi mais ça lui fait plaisir. Et puis ce sera l'occasion de passer du temps ensemble avec un Nate dans une meilleure forme. Tout en conduisant, Nate parle. Les yeux rivés sur la route, il ne s'arrête pas. « J'ai entendu parler d'un nouveau restaurant en ville. On peut peut-être tenter si tu as envie. » Nate sourit, c'est presque comme s'il avait tout oublié. Du moins, pour l'instant. Ils roulent et Nate finit par garer la voiture. Il n'a rien dit à Haru, il préfère garder la surprise. Il l'emmène devant la grande enseigne et l'attire à l'intérieur, assez fier de lui. On peut lire "tailleur" sur l'inscription. Tout est clair. « J'ai vu ton costume ce matin et je me suis dit que je pourrais t'emmener en acheter un autre. » Nate sourit encore, la main sur l'épaule d'Haru. « Rien n'est trop beau pour Monsieur Myeong. » Et Nate l'entraîne à l'intérieur. Les hommes comme eux sont des habitués. Beaucoup viennent essayer un costume pour une occasion spéciale ou refaire leur garde-robe.

Très vite, Nate prend les devants et Haru finit rapidement poussé dans la cabine. Sauf que cette fois-ci, il n'y aura pas de dérapage. C'est un fait.


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RE: (-18) TASTE TEST (HARU) - (VEN 9 JUIN - 2:26)
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✧ ✧ ✧

Il observe Nate. Nate qui s’excuse de son erreur. Ça fait mal, quoi qu’il en pense. Haru sait que c’est la dérive d’un homme dont le sang avait été transformé en alcool. Lui n’a aucune excuse, il était sobre, il a même de la chance que Nate n’ait pas vraiment relevé ce point. Après tout, ils sont à forces quasi égales, il l’aurait repoussé sans difficulté s’il le voulait. Mais là est le problème. Sur le moment il avait pensé que c’était mieux que rien, au moins il aurait goûté à la peau de Nate pour une fois dans sa vie. Aujourd’hui, il ne sait plus si c’était une bonne idée parce qu’elle ne lui a laissé qu’un goût amer au fond de la gorge et une qualification d’erreur. Nate ne lui apprend rien de nouveau. Ses sentiments sont une erreur, ils n’avaient pas lieu d’être dès le début. Meilleurs amis, frères, c’est tout ce qu’ils peuvent être. Les choses doivent rester ainsi. Nate en deuil de sa femme jusqu’à ce qu’il trouve une nouvelle mère à ses enfants. Et lui à ses côtés, comme toujours, prétendant être totalement hétérosexuel, désintéressé et trop occupé à gérer une entreprise pour penser à se caser avec une gentille fille. Il a cru caresser ses fantasmes des doigts la veille, il n’a jamais eu aussi tord.

Haru prétend oublier tout ce qui s’était passé. Beau mensonge, il s’en sait incapable. Peut-être qu’il tentera d’enjoliver les choses plus tard, imaginer ces foutues toilettes moins crasseuses et Nate moins bourré. Il y pensera comme un acte d’amour qui réchauffera son cœur quand il est seul le soir dans son lit ; très souvent. Mais il offre à Nate les mots qu’il veut, ceux qui sauveront leur amitié et laisseront leur relation intacte. Haru n’a pas envie de malaise ou de blancs entre eux. Il a tenu des années, il peut continuer ainsi. Il est assez fort. Il prie pour l’être en tout cas. Et c’est automatique qu’il reprend le rôle du meilleur ami inquiet. Il annihile le souvenir d’hier à coup d’un ça va lâché simplement.

Nate prend sa main puis c’est lui entier qui se retrouve dans ses bras. Haru ferme les yeux, empêche son cœur, ce traitre, de cogner plus fort dans sa cage thoracique. « Tu serais fauché dans un bar à force de te faire voler sans moi. » réplique-t-il en riant. Il ne veut pas imaginer où aurait fini Nate s’il n’était pas, ou plus, à ses côtés. Ivre-mort à la porte d’un bar et ses enfants à la maison qui l’attendent avec anxiété. C’est un scénario qu’il ne veut même pas entrevoir. Il préfère de loin la peine de son cœur meurtri que savoir que quoi que ce soit de mal pourrait arriver à Nate et aux jumeaux. Il est le parrain des petits mais ils sont comme ses propres enfants. De toute façon, il ne peut qu’aimer la progéniture de Nate comme si c’était la sienne. Nate lui assure d’essayer de moins boire, ce n’est pas aussi bien qu’une réelle promesse, mais mieux que rien.

Les enfants doivent se préparer pour aller dehors et Haru les regarde attendri. Il sent la main de Nate sur sa taille avant qu’il ne se détache de lui, son excuse ne rend son geste qu’encore plus malaisant. « Je peux prendre ma journée comme j’ai travaillé tard ce soir. » Il prend simplement son téléphone pour prévenir son assistante qu’il ne viendra pas et qu’elle s’occupe de tout. […] Ils sont au calme dans la voiture après avoir déposé les enfants. Haru reprend ses aises et ses repères, allume simplement la radio et la met sur sa chaine favorite. Il regarde par la fenêtre, jette quelques coups d’œil discrets vers Nate. « Hm, pourquoi pas. Tu m’invites ? » demande-t-il, petit sourire espiègle sur ses lèvres pulpeuses. Il rit. Il ne risque pas de le ruiner avec un simple déjeuner. A vrai dire, aucun d’eux ne risque de l’être réellement. La voiture s’arrête mais Haru n’arrive pas à situer où il se trouve.

« Il n’y pas de restaurant ici, Nate, il y’a juste le… » Il s’arrête. Le tailleur. C’est une enseigne très connue où ils vont parfois pour leurs costumes. Haru hausse un sourcil et le regarde. Il ne peut s’empêcher de rougir. Il aurait dû mieux cacher son costume et des souvenirs de leur nuit trouvent d’eux-mêmes leur chemin vers lui. « T’es pas obligé… » Soupire-t-il. Mais Nate est tout aussi tête. Il risque de n’en faire qu’à sa tête comme toujours. Haru le suit. Le tailleur les connait déjà, que ce soit sa taille ou ses préférences. Haru rentre à l’intérieur de la cabine pour en ressortir à plusieurs reprises. « Tu préfères lequel ? J’aimais bien le deuxième. » Ils finissent par porter leur choix sur l’un d’eux et Haru garde le costume porté, mettant ses autres vêtements dans un sachet. « Merci. » Il lui sourit, sa main venant naturellement se poser sur le bras de Nate. Son meilleur ami s’occupe du reste et ils repartent en direction de la voiture. Le chemin jusqu’au restaurant dont lui parlait Nate est court. Nate arrive toujours à se faire pardonner très rapidement. Il le connait bien. Il est d’autant plus facile quand lui aussi n’est pas totalement innocent dans l’histoire.



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RE: (-18) TASTE TEST (HARU) - (VEN 16 JUIN - 11:48)
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HARU + NATE



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✧ ✧ ✧

Aujourd'hui lui paraît être un jour totalement ordinaire. Rien ne diffère de l'habituel. Ils sont ensemble, tout se passe bien. C'est comme si la nuit passée n'était qu'un songe, quelque chose à oublier. Etrangement, Nate y a repensé. Au moins, un peu. Arrivés chez le tailleur, ils filent rapidement direction les cabines. Le vendeur propose plusieurs costumes à Haru. Nate attend assis dans le fauteuil juste en face. Cette scène, ils l'ont jouée des milliers de fois. Costumes pour le travail, le mariage de Nate ou bien d'autres événements. Pour eux, ce n'est pas étrange de venir choisir ensemble. Pourtant, quelque chose n'est pas pareil. Nate, ses yeux. Ils ne dévient pas sur le magasin, sur les rideaux mystérieux des autres cabines. Non, même pas sur le plafond. Il attend, Haru. Haru et personne d'autre. Il se lève même pour mieux observer le costume, détailler le corps d'Haru dans celui-ci. Les flashs de cette nuit sont vagues et à la fois précis. C'est troublant. L'attention de Nate se porte sur le cou d'Haru. Celui-ci est mis en valeur grâce au costume. Sa peau en ressort et il se souvient l'avoir embrassé. Marqué. Il en voit quelques traces, légères alors qu'il pensait avoir abîmé cette chair. Peut-être qu'Haru en a d'autres. Bien sûr, celles-ci doivent être ailleurs. Son torse, ses cuisses. Nate essaie de vite se reprendre. Il ne devrait pas le fixer comme ça. S'il l'a toujours trouvé beau, attirant ; là, ça le trouble plus qu'autre chose. Il semble poser un nouveau regard sur son meilleur ami. Et peut-être qu'il devrait simplement se retenir, oublier. Parce qu'après tout, il n'est pas sûr de pouvoir aimer encore. Toujours est-il que ce costume va à ravir. Il est parfait, comme Haru. « Tout te va mais effectivement, le deuxième était mieux. » Sourire complice et puis ils finissent à la caisse. Haru reste habillé comme ça. Décidément, Nate va devoir contrôler son regard. Il ne sait pas ce qui lui prend. Peut-être que cette nuit n'était pas le fruit de l'alcool ? Il lui a fallu un seul regard pour déraper. Cette pensée l'effraie. Et s'il n'était pas celui qu'il pensait être ?

Un remerciement vole. Et puis ils continuent à se sourire. La main d'Haru finit sur son bras. Rien de gênant, c'est habituel. Mais Nate y prête plus attention que d'habitude. Il se demande si c'est l'alcool ou juste Haru qui l'a enivré hier soir. Cette question est vite balayée. Ils quittent le magasin pour le restaurant. Ce n'était pas si loin. Ils arrivent face à une serveuse qui veut bien faire. Une table pour quatre ? La réponse est non. Ils n'ont personne à part eux-mêmes. Ils sont deux et ça depuis toujours. Nate, ça fait des années qu'il a cette question en tête. Ils s'assoient, jolie vue. Mais Haru fait concurrence à celle-ci. Chacun sa carte. La serveuse arrive pour les boissons, Nate commande une bouteille de vin. Et puis ses yeux dérivent sur Haru. Il se ravise. Après tout, il lui a dit qu'il essaierait de moins boire. Déjà qu'il est troublé, boire ne ferait que le mettre encore plus mal. « Mettez-moi juste un soda finalement. » Il laisse Haru commander, les plats sont finalement envoyés. C'est les yeux dans les yeux qu'ils se retrouvent. Nate sourit toujours bêtement. Il essaie de rester concentrer, de ne pas laisser son regard glisser. Haru, ses lèvres. Il ne s'était pas imaginé y retoucher un jour. Un vieux souvenir lui remonte et s'éloigne aussitôt. « Haru - il marque une pause - Tu n'as jamais eu envie de te poser ? » Parce qu'Haru est toujours là, à ses côtés. Une ombre, une présence bienveillante. Quelqu'un sur qui il peut compter, se reposer. Et Nate, il se demande si Haru n'a pas envie de donner son amour, sa gentillesse à quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui le rendrait heureux. Etrangement, Nate voit parfois une lueur triste dans les yeux de son meilleur ami. Lui aussi en a une mais elle est différente. Sa main glisse sur celle de son meilleur ami. Geste possiblement ambigu mais ils sont comme ça. Nate a toujours été tactile avec Haru. Rien n'a changé depuis leurs jeunes années. Sauf bien sûr la nuit passée qui remet en question certaines choses, enfin du côté de Nate. Il caresse tout doucement la main d'Haru, la serre. « Je veux que tu sois heureux. Et parfois, j'ai l'impression que ce n'est pas le cas. » Nate continue, ne retire pas sa main pour autant. « Est-ce que quelqu'un t'a brisé le cœur ? » Nate, l'ignorant. L'aveugle incapable de voir que c'est lui. Il joue avec les doigts de son meilleur ami et puis il abandonne sa main lorsque les plats arrivent. « Moi aussi je veux être témoin à ton mariage. » Réponse bête mais Nate, il n'a jamais vu. Non, il a toujours eu les yeux ailleurs, sur quelqu'un d'autre. Peut-être qu'il est temps qu'il les ouvre. Et ça semble avoir commencé vu qu'il voit Haru différemment. Comme un homme, un homme qu'il a touché, chéri pendant une nuit. Nuit qui lui a fait oublier le reste et ça depuis longtemps. Haru a effacé sa douleur dans des baisers. Même si c'était éphémère, Nate voudrait chasser cette lueur triste dans le regard de l'autre. Après tout, il l'aime. Il ne sait pas comment mais il l'aime. Haru, Haru.



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RE: (-18) TASTE TEST (HARU) - (LUN 26 JUIN - 17:38)
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HARU + NATE



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✧ ✧ ✧

Tous les deux, ils ont eu ce commun accord. Faire de cette nuit partagé à deux, quelques heures volées dans le corps de l’autre, un souvenir lointain. Presque une illusion dans leurs esprits dépassés par la réalité. Peut-être que c’est mieux ainsi. Faire comme si de rien n’était, jouer les aveugles quant à ce dérapage. Haru, il a bien réussi à taire son amour durant des années. Du plus loin qu’il se souvienne, il a caché ses sentiments pour son meilleur ami, ne faisant même plus attention à la façon dont ils sont apparus. C’est juste ainsi. Il aime la relation qu’il partage avec Nate. Bien sûr, il mentirait s’il disait ne pas vouloir que cela évolue et pouvoir partager le quotidien du jeune père plus intimement. Mais Haru sait se contenter de ce qu’il a et savoir à quel point c’est précieux. Hier était une dérive, mais aussi un souvenir à préserver. Bon ou mauvais. Il sait que dans la solitude, il ne cessera pas de le ressasser, encore et encore. Comme une disquette rayée qui a perdu le fil. Il a toujours obtempérer devant le destin et devant sa faiblesse face à Nate et ses deux adorables jumeaux. Et cette nuit, elle lui a aussi un arrière-goût aigre-doux sur son palais. Il a profité du corps de Nate mais à quel prix ? celui de ses larmes qui n’ont cessé de le détourner du sommeil toute la nuit. Quelques verres d’alcool qui laisse à son amour une odeur de whisky et de déception. Il soupire dans la cabine d’essayage, le reflet de son corps à moitié nu devant lui. Comment est-il censé oublier quand les marques des dents et des lèvres de son meilleur ami ornent toute sa peau blanche. Elle marque beaucoup trop facilement et les constellations resteront surement plus d’une semaine à disparaitre entièrement. Ses doigts glissent sur les traces tristement avant qu’il ne se reprenne. Il ne faut gâcher trop de temps. L’idée que Nate puisse s’inquiéter et s’introduise dans cette cabine lui est d’autant plus désagréable. Il essaye un costume après l’autre. Il en a déjà plusieurs dans son dressing, tellement qu’il ne pourrait les compter. Il ne porte quasiment que ça. Il n’est pas inconfortable dans un costume, surtout quand ce dernier coûte une petite fortune. Un de ses doux caprices. Il baisse les yeux quand Nate s’approche de lui. Regard trop lourd, assassin.

Instinctivement, presque comme pour se protéger, Haru relève légèrement le col de sa chemise. Geste qu’il tente de faire le plus discret et anodin possible. Haru finit par sourire à son compliment. Il ne peut se démonter pour si peu. Il est habitué à bien plus après tout.

La petite séance shopping terminée, ils se dirigent vers le restaurant dont Nate lui a parlé. Ils sont habitués à ces virées à deux. Avant, c’était souvent à trois qu’ils sortaient, quand la femme de Nate était encore de son monde puis s’est naturellement qu’ils ont continué à tout faire à deux, une fois le deuil plus ou moins fini. Alors déjeuner en tête à tête n’a rien d’anodin entre eux. Mais aujourd’hui semble différent, ça a presque des airs de rendez-vous volés. Haru cache un rictus, encore plus quand le serveur leur propose une table à quatre. Pour une femme morte et une femme inexistence surement. « Du soda pour moi aussi. » murmure-t-il de sa voix posée tandis qu’il jette sur Nate un regard à la fois doux, satisfait et encourageant. Il n’avait rien dit en l’entendant commander du vin au début et fut agréable surpris quand il s’est rétracté. Haru sourit, le regard distraitement posé sur la carte. Il y’a du canard et c’est parfait pour lui alors il en profite. Il ne réfléchit pas trop. Et puis, il a un peu envie que la serveuse s’en aille aussi. C’est censé être à repas à deux, elle n’a pas à rester entre eux. Toujours le regard de Nate sur lui. Il se demande si c’est l’effet de leur nuit la veille parce qu’il n’a jamais eu l’impression que les regards de son meilleur ami étaient aussi insistants et lourds. Il humidifie ses lèvres pulpeuses du bout de la langue, nerveusement. Puis la question sonne. Puis sa main vient chercher la sienne, Haru ne se dérobe pas, baisse les yeux sur leurs doigts liés. Nate est cruel. Mais aveugle aussi. Peut-être qu’un autre aurait plus rapidement lier les points. Pas lui. Nate ne se tait pas aussi, il continue encore et encore. Il veut contester, dire qu’il est heureux. Mais c’est un mensonge, évident. « Mon travail me prend trop de temps, tu le sais bien. Si je venais à me marier, ma femme n’aurait que mon absence pour compagnie. » Tentative de fuite, périlleuse. Oui, il travaille beaucoup, il ne compte jamais les nuits blanches dans son entreprise. Pourtant, il trouve toujours du temps pour Nate, même en urgence. Pour lui, il arrive à tout lâcher. Haru observe le plat, ça a l’air délicieux. Puis ses yeux remontent vers Nate, le coupable, celui qui lui a brisé son cœur. Instant de faiblesse. « Il est toujours brisé. » il se rend compte à peine de ses paroles et passe une main dans ses cheveux. Soupir de lassitude. Yeux dans les yeux. C’est si évident. « Je ne veux pas en parler, passe-moi le sel s’il te plait. » Il n’a même pas encore goûté à son plat.

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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:32

Nate le touche. Leurs mains qui se lient, se lacent. Et ça lui semble logique, normal. Nate a toujours été tactile avec Haru. Il est son meilleur ami, quelqu'un d'important dans sa vie. Etre proche de lui, ça n'a rien d'étrange. Sauf que pour une fois, il fait attention. Au contact, à la sensation. La peau contre la sienne, simple caresse mais c'est différent. Nate se surprend à avoir d'autres pensées. Hier soir lui revient en flashs, en visions. Et puis il oublie en parlant. Haru et ses sourires tristes, son lit qu'il suppose vide, son cœur aussi. Nate est inquiet, probablement autant qu'Haru l'est pour lui. Il lui parle ouvertement et Haru en fait de même. Parce qu'il faut bien répondre, Nate continue alors ça devient une nécessité. Le travail comme cause, l'absence. Nate peut le comprendre. « Je sais mais tu devrais lever le pied, au moins un peu. C'est quand la dernière fois que tu as pris de vraies vacances ? » Haru est quelqu'un de droit, de responsable. Lui, il ne se noie pas dans l'alcool. Il est celui qui vient récupérer l'autre, le ramène. Haru, toujours élégant, charmant et intelligent. Pourtant, Nate a l'impression qu'il se met trop la pression ou juste que son travail est omniprésent. Peut-être est-ce à cause de son statut. Il est le patron, celui qui doit tout gérer. Nate ne voudrait pourtant pas le perdre sous une pile de paperasse. Il tient trop à lui pour ça. « J'ai pas envie que tu passes à côté de la vie à cause de ton travail. Tu mérites tellement de choses...» Il aurait voulu serrer sa main un peu plus longtemps, un peu plus fort. Nate, il ne mesure pas la portée de ses sentiments ou juste de ses dires. Il est inconscient. Yeux rivés sur le plat mais les réponses continuent. Il est toujours brisé. Nate déteste entendre ça. Il voudrait trouver l'enfoirée qui a fait ça. Lui faire la peau, sauf qu'il ignore qu'il le croise dans le miroir chaque matin. C'est lui le coupable. Leurs yeux se croisent. Douleur mais Nate ne comprend pas. Il voit juste que ça lui fait de la peine qu'Haru soit comme ça. Il s'exécute et lui donne ce qu'il veut. Il acquiesce en silence à sa requête, Haru lui en parlera quand il le voudra. « Haru...J'avais quelque chose d'autre à te demander. » Grand moment, Nate fixe son plat avant de recroiser le regard d'Haru. « Les enfants ont leur fête de l'école et j'ai discuté avec eux. » Il continue de le regarder, sourit un peu gêné. « On voudrait que tu viennes, enfin moi et les enfants. Nous trois...Tu fais partie de la famille et de notre vie. »T'es important. Element crucial du rouage, de l'engrenage. « Alors est-ce que tu voudrais venir avec moi ? Pour les enfants bien sûr et aussi parce que ça me ferait très plaisir. » Haru, c'est la sécurité, le bouclier. L'armure qui protège Nate de tout le reste. Ils sont meilleurs amis, se connaissent par cœur et Nate a besoin de lui. C'est une dépendance de laquelle il n'est pas forcément conscient. Nate, il a l'impression d'avoir fait une demande en mariage ou un truc du style. Les yeux d'Haru le troublent. Ce n'est pas une invitation extraordinaire mais depuis hier soir, tout s'embrouille. Il a l'esprit confus, des pensées insensées. Haru lui revient différemment, sera t-il capable d'oublier ? Il attend, patiente et se pend à ses lèvres. Il prie pour un oui.


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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:32

FICHE HIBA: NOM myeong, héritage de ses parents coréens. PRÉNOM(S) haru, c'est court et simple. ÂGE 29 ans, la trentaine, elle toque à sa fenêtre et il en a presque peur. NAISSANCE il fête son anniversaire chaque vingt-six avril, wellington a témoigné de son premier cri. NATIONALITÉ néo-zélandaise. ORIGINES père coréen et mère australienne. STATUT CIVIL célibataire endurci. depuis des années, son coeur ne bat que pour une personne, son esprit ne jure que par elle. mais haru est une ombre invisible. il s'y fait. ORIENTATION SEXUELLE la beauté existe partout. OCCUPATION monsieur est développeur de plusieurs applications à succès, elles lui ont permis de monter sa propre entreprise. ARGENT le manque n'est rien de plus qu'un mirage. GROUPE carpe diem. THE FORTUNE TELLER sa famille, sa vie amoureuse.

❇ ❇ ❇

Mélange de force et de douceur. Haru a la tête sur les épaules, bien fixée. Il ne permet pas les écarts et les dérives. Il se prend en main. Il ne cède pas, il ne laisse pas influencer. Mais il est bon aussi, beaucoup trop. Ses employés l’adorent, souvent parce qu’il a la manie de faire des heures supplémentaires pour que eux puissent quitter le boulot plus tôt. La vérité, c’est qu’il est workaholic. Sa vie se résume au travail et à son meilleur ami. Ses altercations avec le reste du monde sont rares. Pourtant, il est de bonne compagnie. Il sait rire et s’amuser. Il tient parfaitement l’alcool et est un excellent fêtard. C’est aussi un homme ambitieux, il voit grand et vise grand. Il connait l’entendu de ses capacités. Il compte un peu trop sur lui-même et peut être froid avec les gens. Il est perfectionniste. Il est insomniaque. Il est difficile à approcher, Haru. Parce qu’il semble distrait, comme si ses pensées étaient toujours ailleurs. Ça lui arrive de ne pas suivre la conversation, de lâcher un soupir. Il est bienveillant. Il adore les enfants, les étoiles, les marches nocturnes. Les choses simples, malgré sa voiture de luxe.

MY HEART STILL BEATS AND MY SKIN STILL FEELS. MY LUNGS STILL BREATHE, MY MIND STILL FEARS.

Partie anecdotes : Il s'habille presque exclusivement de costumes, passant la majorité de son temps dans son entreprise. Il a parait souvent intimidant ○ Il a toujours rêvé d'avoir un petit-frère ou même un enfant, quelqu'un dont il pourra s'occuper ○ Il tient parfaitement à l'alcool, il vaut mieux ne pas le défier. Il sort souvent vainqueur ○ Il déteste perdre ○ Il s'est fait refaire le nez suit à un accident, le changement est à peine perceptible mais demeure plus flatteur de ses traits ○ Il est allergique aux poils de chien mais ça ne l’empêché pas d'avoir un petit dalmatien qu'il a trouvé blessé dans la rue. Il doit prendre des médicaments à cause de ça. ○ Il n'est plus sorti avec qui que ce soit depuis l'université. Sa relation la plus longue est de 5 mois. ○ Il adore les films en noir et blanc, le jazz et a parfois des goûts vieillots. ○ Il collectionne les timbres et les coquillages.


PSEUDO/PRÉNOM patrick ♥ ÂGE 21 ans. PAYS bikini bottom CONNEXION deux à trois fois par semaine. OÙ AS-TU CONNU LE FORUM? bazzart. PERSONNAGE inventé. DERNIÈRE BAFOUILLE b-b-b-b- bbb bb.
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RE: HARU MYEONG (GOOD MOURNING) - (VEN 19 MAI - 23:43)
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BUT NOW TAKE ME HOME, TAKE ME HOME WHERE I BELONG. I CAN'T TAKE IT ANYMORE

Partie histoire : L’attente. Cruelle et douloureuse. C’est ce qui caractérise sa vie, chacune de ses phases. Quand il pose le regard sur leur bonheur insolent. Cette douleur lancinante quand son meilleur ami lui parle d’elle. Et il se doit d’être l’ami parfait, de l’encourager et l’aider à la conquérir. Il l’aide dans sa quête. Il les voit tous deux tombers amoureux. Et il se voit périr. Il n’est rien, une ombre qu’on ne remarque même pas. Son monde se résume à cet homme. Cet être auprès de qui il a toujours été. Il ne le trahira jamais, ne l’abandonnera jamais. C’est que Haru s’est toujours promis. Même quand Nate va vers une autre, même quand son bonheur n’est pas auprès de lui. Ce n’est pas important. Tant qu’il peut rester dans son entourage et partager la moindre de ses confidences.

Il vient de cette famille riche où les apparences sont de mesure. Et il a toujours suivi les codes que ses parents lui ont instaurés. Souvent tiré à quatre épingles, pas un mot plus que l’autre. Ça ne le dérange pas d’être leur poupée vivante. Ce train de vie est ce qu’il a toujours connu alors il n’a jamais pensé à se rebeller ou faire autrement que ce qu’on lui dicte. Il travaille dur, ramène de bonnes notes. Son père est heureux. Sa mère lui cuisine ses plats favoris. La vie ne devrait pas tenir à plus que ça.

C’est adolescent que son regard c’était posé sur Nate pour la première fois. Camarades de classe, assis l’un à côté de l’autre. Puis bras dessus bras dessous dans les ruelles de la ville, à faire les cons et rêver de diriger le monde à deux. Ses sentiments, ils sont nés naturellement. Haru ne les a pas demandés. Il n’a jamais rien demandé à qui que ce soit. Cet amour s’est juste imposé de lui-même. Il a voulu taire les battements de son cœur, sortir avec ces filles aux cils qui papillonnent à son passage. Sa plus longue relation fut de quelques mois. Le reste, une suite d’échecs lamentables. Il connait la douleur d’un amour à sens unique alors il ne peut le faire vivre à une autre personne. Il voit cette fille entrer dans leur vie. A présent c’est son bras à elle autour de celui de son meilleur ami. C’est elle qu’il voit le soir. Son cœur se serre, ses espoirs meurent. Les tourments et l’incompréhension. Quelques jours avant, Nate l’avait embrassé.

L’université a été un passage réconfortant. Il se tuait au travail. C’est à cette époque qu’il commence à développer quelques petites applications qu’il revend. Il a toujours rêvé d’être totalement indépendant de sa famille. Et il le réussit bien. Près de lui, Nate et sa copine. Il pense presque oublier ses sentiments. Mais tout revient à la charge le jour où son meilleur ami lui confie vouloir la demander en mariage. Il est leur témoin, le parrain des jumeaux. Ces deux petits anges qu’il aime comme s’ils étaient de sa chair, parce qu’ils sont ceux de l’être cher.

Haru ne ressent aucun bonheur quand elle meurt. Il n’a jamais souhaité ça. Et son meilleur ami est détruit. Il n’est plus qu’une coque sans vie. Celle dont il doit s’occuper avec ses enfants. Il prend soin des trois. Il ne compte plus les fois où c’est à lui d’endormir les jumeaux, ou il quitte son entreprise en hâte après minuit pour chercher son meilleur ami dans un bar. Nate est une épave. Mais Haru ne peut que continuer de l’aimer. Il se meurt de son amour.
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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:33

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Les rires. Brouhaha constant qui l’entoure. Les regards des femmes sur eux, sur lui surtout. Nate. Magnifique spécimen dont la présence de deux enfants, ne rebutent pas, au contraire. L’instinct maternel semble le fait monter sur un piédestal. Homme parfait. Il ne l’est pas moins. Haru a été le premier à le voir, son cœur s’affolant à chaque fois qu’il se trouve à ses côtés, depuis des années. Proie parfaite pour ces femmes. Nate se colle parfois à lui, lui tient le bras fermement. Haru se demande s’il a conscience de ses gestes, se peut-il qu’il le fasse exprès pour éloigner la gente féminine en leur donnant l’apparence d’un couple amoureux, heureux parents de jumeaux. Pensée douloureux. Haru aurait désiré que ce soit la réalité. Mais il s’est promis de ne plus avoir de telles espérances. Ca ne fait que le rendre maussade et lui briser un peu plus le cœur. Peut-être que Nate devrait se retrouver une nouvelle femme. Une gentille fille qui prendrait soin de lui et de ses enfants, il doit y avoir une tonne prêtes se mettre en ligne devant lui en un claquement de doigts. Parce qu’alors, il pourrait tirer un trait sur lui. Il n’y a rien de plus dangereux pour ses sentiments qu’un Nate célibataire et, en grande partie, dépendant de lui.

C’est insupportable. Mais alors que son esprit est ravagé par les pensées, les doutes. Son visage affiche un sourire. Il ne veut pas gâcher la journée. Les enfants méritent qu’il offre la meilleure image de lui et Nate l’a invité. Alors il se tourne vers son meilleur ami, se sent presque obligé de lui offrir un sourire radieux, celui qu’il s’entraine souvent à esquisser devant un miroir, annihilant la moindre émotion derrière. En état de cendres. Les jumeaux reviennent à lui en courant, chacun lui attrape une main. Leurs petits doigts qui s’accrochent à lui font bondir son cœur. Parfois, il a l’impression d’avoir gâché sa vie derrière cet amour pathétique. Il est à l’aube de ses trente ans. Il aurait voulu avoir une famille aussi, des enfants qui lui ressemblent et attendent avec impatience qu’il rentre à la maison, passe du temps avec lui.

Heureusement, les jumeaux compensent malgré tout cette absence. Ils l’entrainent vers une des kermesses, lui demandant de lui acheter milles et une choses. Haru leur offre tout, il ne peut que craquer devant leurs bouilles mignonnes et capricieuses.

Le temps passe vite. Il fait presque nuit et la fête vient de se terminer. Les enfants vont aller dormir chez des amis. Petite pyjama party. Haru est presque inquiet mais il sait que Nate n’a accepté qu’en sachant que les parents des autres enfants devaient être responsable. Il dépose alors les enfants. Ils ont pris sa voiture ce matin, pas besoin de s’encombrer avec deux véhicules. « Tu veux que je te dépose chez toi, ou tu as envie de faire quelque chose ? » demande-t-il à l’intention de Nate quand ils ont fini de s’assurer que les enfants étaient bien rentrés à l’intérieur. Il démarre la voiture et commence à rouler, attendant la réponse de son meilleur ami. « Merci de m’avoir invité, j’ai passé une bonne journée. » Il sourit doucement.



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nate seung
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RE: NOW I GOTTA DRAW A LINE (NATE) - (MER 5 JUIL - 19:04)
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HARU + NATE



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✧ ✧ ✧

Son invitation a été acceptée; Conséquence : Nate qui sourit plus qu'à l'accoutumée. Il est heureux, content qu'Haru soit à ses côtés. Les fêtes de l'école n'ont jamais été sa tasse de thé. Lui, il est toujours venu pour ses enfants. Le reste n'a aucune importance, surtout pas les femmes qui le regardent de façon bien trop intense. Peut-être que ça le rassure même que Haru soit là, il sera son bouclier. Son armure contre ces charmeuses invétérées desquelles il n'a rien à faire. Nate n'a jamais été intéressé. Il se fiche de trouver quelqu'un d'autre. Peut-être parce qu'il a toujours été hanté; que ce soit par sa femme ou plus récemment par Haru. Il pense bien trop à lui et à cette fameuse nuit. Il aurait voulu tout effacer, que tout redevienne normal surtout parce qu'il se sent un peu coupable. Sauf que c'est difficile, peut-être même trop pour lui. Il le voit comme Haru, ça ne change pas. C'est juste dans son esprit où tout est si différent. Il a envie de lui. Et ça l'effraie mais à la fois, on peut le comprendre. Nate le regarde. Il est si beau et même si c'est un homme, ça reste un fait. Nate a bien le droit d'être troublé. Il attrape son bras sans trop faire attention, il est trop plongé dans la conversation pour le réaliser. Mais avoir Haru aussi proche, c'est rassurant. Dangereux par moment car son cerveau laisse s'échapper quelques fantasmes. Nate se re-concentre bien vite sur la fête. Il observe le spectacle, échange des banalités. Et puis Haru lui sourit. Les jumeaux leur reviennent. Ils ressembleraient presque à un couple. Les enfants ne laissent aucun répit à Haru et la scène fait seulement rire Nate. Il est habitué à ce que ce soit le cas. Ils lui volent son Haru et Nate ne peut que les regarder faire. Ils s'éloignent, eux. Sa famille. Et lui continue à parler; sauf qu'il les observe au loin. Vérifie que tout se passe bien. Il ne sait pas qui capte le plus son attention entre les jumeaux et Haru. Combat déloyal.

La fête se termine, le temps est passé bien rapidement. Belle journée d'été, il ne fallait rien gâcher. Nate embrasse les jumeaux. Il les confie ensuite aux parents de leurs amis. Il leur fait bien sûr confiance. Ce n'est pas le genre à livrer ses progénitures à de parfaits inconnus. Les enfants ont une pyjama party; eux continueront la fête ou bien juste à s'amuser. Nate en est content. Haru et lui retournent en voiture. Seuls, à deux. Heureusement que Nate n'a pas bu. Quoiqu'il n'est même pas sûr que ça change quelque chose. Il a toujours ces envies-là. Celles qui le tourmentent, lui donnent de mauvaises idées. « On va chez toi ? » Réponse en question. Nate regarde le paysage; Haru conduit. Il est surpris par ses paroles. « Merci d'être venu. » Pause mais il continue. « Les enfants étaient contents et moi aussi...» Il sourit dans le vide vu qu'Haru doit regarder la route.

[...]

Mille pensées mais le moteur est coupé. Ils rentrent. Nate observe les lieux. Il s'est toujours senti à l'aise ici, peut-être juste parce que c'est Haru. Mais là, ils sont tous les deux. Les enfants ne sont pas là, il n'y a que Nate et ses envies inassouvies. Il a lutté toute la journée mais il y a comme une force qui le pousse vers Haru. « J'ai l'impression que ça fait longtemps que je ne suis pas venu. » Il lui sourit, défait sa veste. Et puis il s'approche d'Haru, le regarde. « Est-ce que ça va ? » Il vient caresser sa joue. Nate joue avec le feu; il devrait prendre ses distances mais il ne le fait pas. « Haru...Je te préfère quand tu souris. » Nate, l'ignorant. Sauf qu'il ne fait que le fixer. Il l'observe et puis ses yeux dérivent. Les lippes d'Haru. Envie contre laquelle il s'est battu durant cette putain de fête de l'école. Sauf qu'ici, plus rien ne le retient. Après un moment d'hésitation, Nate vient finalement embrasser Haru. Il capture ses lèvres fougueusement et son corps vient instinctivement se presser contre celui d'Haru. Ses mains veulent défaire la veste. Il ne sait pas ce qu'il fait mais il continue de l'embrasser. Il le veut et cela même s'il n'en a pas le droit. C'est insensé.


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haru myeong
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RE: NOW I GOTTA DRAW A LINE (NATE) - (MER 19 JUIL - 22:52)
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✧ ✧ ✧

Souvenir lointain. Incertain. De cette nuit qui à présent révèle des allures de songe. A mesure que les marques se dissipent de sa peau laiteuse, les doutes apparaissent quant à l’authenticité de ce souvenir. Presque enfoui. A peine quelques jours, peut-être plus d’une semaine sont passés. Nate et lui sont l’image des meilleurs amis parfaits. Aucune faille dans le cadre, ni brèche. Haru se croit rêver. Certains gestes pourtant ne trompent pas, des regards plus insistants. Les yeux de Nate se posent parfois sur lui, excèdent la limite des trois secondes. Leurs mains parfois se touchent et le contact semble plus intime. Presque interdit. Peut-être est-ce simplement dans sa tête. Fantasmes détraqués qu’il tente de faire devenir réalité. Non. Haru sait. Haru est certain. Ce n’est pas une folie. C’est une mémoire aux saveurs aigre-douce qui le rend hésitant, faut-il l’oublier ou la chérir. Il est déjà reconnaissant d’avoir encore Nate à ses côtés, infaillible malgré ce qui s’est passé. Bras autour du sien. Étreinte possessive ou en quête de protection des nombreuses harpies. La question se pose. Et Haru ne saurait y répondre. La journée continue. Entre les rires, l’apparence de quiétude et la tornade interne. Ses sens qui se grisent à chaque fois que Nate est trop proche, il pose la main sur lui ou murmure un mot à son oreille. Douce torture. Haru ne se lasse pas de la douleur qu’elle lui prodigue. Il laisse un dernier sourire à l’intention de Nate avant de disparaitre, une main miniature dans chacune des siennes. Les jumeaux. Excuse parfaite pour s’éloigner et laisser son cœur enfin trouver un semblant de repos. Qui ne dure jamais assez longtemps, malheureusement.

C’est déjà la fin. Le moment des aux-revoir, cette fois entre eux et les jumeaux qui passent la nuit chez des amis. Pyjama party. Ça doit être amusant. Une chose que le jeune homme n’avait jamais fait avant. Pas tant un problème de sociabilité, il ne s’est jamais senti à l’aise chez d’autres personnes. En dehors de Nate. Pour le reste, son meilleur ami s’est toujours occupé d’accaparer la moindre minute de liberté qu’il pouvait bien avoir.
Ils sont dans la voiture. Haru s’enquit de la prochaine étape. Se séparer, prendre un verre ensemble, aller chez l’un ou l’autre…Plusieurs possibilités. Haru aime autant qu’il appréhende, ces derniers temps, les moments passés à deux. Une erreur, une dérive, est si vite arrivée. Haru hoche malgré tout de la tête. « Va pour chez moi. » répond-t-il simplement, yeux rivés sur la route. Il tourne et prend la direction de sa maison, plus que quelques minutes. « S’ils sont heureux, je le suis aussi…et ça vaut pour toi aussi. » finit-il par ajouter presque timidement. Le peu de lumière est une bénédiction qui vient cacher des rougeurs traitresses.

[...]

Ils sont enfin arrivés. Haru n’a pas à lui dire de faire comme chez lui. Nate a ses repères ici, il y est venu à maintes reprises. Il enlève ses chaussures, posent ses clefs et son portefeuille sur un meuble à l’entrée tout en écoutant les paroles du brun. « Je pense que la dernière fois date de quelques semaines tu as raison. Je suis plus souvent chez toi. » Plus une question de pratique. Pour les jumeaux en majeur partie. Ils n’ont pas à s’inquiéter de les laisser seul et chez Nate il y’avait tout ce dont ils avaient besoin en cas d’urgence. C’est naturellement que les soirées se passent plus chez Nate que Haru. Il est sur le point d’enlever sa veste pour l’accrocher au porte-manteau. Toujours tiré à quatre épingles dans un costume de luxe, même pour une journée censée être détente. Nate s’approche de lui. Dangereux. Une main vient caresser sa joue. Ça sonne l’alerte dans son cerveau. Il faut fuir, sauf que ses jambes ne veulent pas obéir, elles sont curieuses. Ils se fixent. Haru ne répond pas. Ca ne prend qu’une seconde. Ses lèvres sont prisonnières de celles de Nate. Contact familier, moins alcoolisé, plus fougueux. Il veut le repousser mais ses doigts ne font que s’accrocher à ses cheveux. Il soupire contre ses lippes, les mordillent et les reprend avec force. Les mains de Nate sont partout. Haru est poussé sur le canapé, il entraine son meilleur ami avec lui. Ses mains descendent sur ses hanches, le rapproche de lui. Nate est au-dessus de lui. Il a besoin d’air alors il détourne le visage. Son cœur chavire, ne sait plus où donner de la tête. Elan de conscience. Il ne faut pas, pas comme ça. « Arrête. » le ton ferme. Il passe une main nerveuse dans ses cheveux, essai vain pour les remettre en ordre. Un soupir las s’échappe de ses lèvres. « Tu préfères quand je souris, pourtant tu fais tout pour me rendre triste. » Une action de plus dans la longue liste des fois où Nate brisa le cœur à Haru.


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RE: NOW I GOTTA DRAW A LINE (NATE) - (VEN 4 AOÛ - 18:08)
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HARU + NATE



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Le sourire d'un père fier, heureux. Tout ça grâce à eux. Nate oublie, laisse la peine s'échapper. Elle prend le large avec eux trois. Haru et les jumeaux. Ses enfants et son meilleur ami. La journée a été drôle, peut-être longue lorsque des femmes venaient lui parler mais Nate s'en fichait. Lui, il n'avait d'yeux que pour Haru. C'est étrange à quel point cette nuit maudite lui revient. Il le regarde, le cherche et d'autres envies naissent. L'amitié, oubliée. Mise de côté un instant pour libérer ce sentiment. S'il a su se contenir, ce n'est désormais plus le cas. Nate le veut. Haru. Ils vont chez lui. Et ça lui aurait presque manqué. Il n'en fallait bien sûr pas plus pour qu'il craque. Qu'il cède à ses pulsions. Une porte fermée, de l'intimité et ses yeux qui cherchent Haru. Il n'y a que lui à détailler, que ses traits à admirer. Discussion bien vite écartée par un Nate qui s'approche. Haru, l'irrésistible. Et puis il parle mais ça ne dure pas. Ses lèvres viennent retrouver leurs jumelles. Aucun goût d'alcool dans ce baiser-là, seulement la fougue de l'interdit. Il ne sait pas ce qu'il fait; faudrait-il encore que ça soit important. Nate se laisse porter par leur échange, leurs lippes qui se cherchent. Ils jouent, les mains d'Haru s'accrochent à ses cheveux, les siennes à son corps. Toujours plus proche, comme un besoin en oxygène. Soupire, il mordille. Nate sourit avant de plonger encore plus dans l'inconnu. Direction le canapé, comme un automatisme. Il y pousse Haru dans le feu de l'action. Rien de violent, c'est juste comme ça. Parce qu'il a besoin de le sentir, d'être contre lui. Haru l'entraîne d'ailleurs. Nate sent ses mains qui viennent, le rapprochent. Le baiser est enivrant, il s'arrête pourtant. Haru qui tourne la tête, Nate à bout de souffle. Il ne comprend pas, encore moins le ton ferme. Haru qui remet ses cheveux en place, qui parle. Qui dit des choses incompréhensibles. Tu fais tout pour me rendre triste. Sale écho qui résonne, il ne comprend pas. Nate, l'aveugle qui ne se voit pas comme le briseur de cœur qu'il est. Il s'appuie sur lui, réfléchit. Il le fixe, cherche la réponse dans ses yeux. Et l'éclair de génie n'en est pas un. « C'est pas comme la fois d'avant, là je suis moi. » L'alcool ? Il devait parler de ça, pas vrai ? De quoi d'autre pourrait-il s'agir ? Sa main glisse dans les cheveux de son meilleur ami. Caresse, il essaie de les remettre en place. Il brille une lueur étrange dans son regard et il le sait. Douceur insensée et sa respiration n'est plus saccadée. Le souffle lui est revenu mais pas la lucidité. La proximité l'étouffe et il aime ça. Toujours au-dessus d'Haru, Nate continue de l'observer. Les mèches remises, il tombe juste un peu plus sur lui. Ses bras l'entourent et il vient se nicher dans son cou. Il l'embrasse tout doucement, mordille quelques fois la peau diaphane. « Haru. » Premier mot, prénom susurré. Plus rien à dire, seulement ses lèvres à s'approprier. Encore une fois, juste une autre. Baiser volé. « Tu es si beau. » Lueur de la lumière à moitié allumée, et Nate qui ne fait que dire la vérité. L'ambiance a changé, la fougue semble éteinte pour l'instant. Nate ne sait toujours pas ce qu'il fait. Ses mains déboutonnent la chemise d'Haru alors qu'il se redresse. Il s'écarte juste un peu pour défaire sa ceinture. Ses lèvres viennent glisser sur le torse à demi dévoilé de son meilleur ami. Nate, qu'est-ce que tu fais. Baisers glissants. Et ses mains touchent Haru; le cœur de l'homme, son essence encore protégée par des remparts de tissus. Caresses mais Nate en veut plus. Il arrive à la presque frontière, le bas-ventre d'Haru. Il a glissé de tout son corps mais il veut en dévoiler encore plus de l'autre. Curiosité, envie. Nate se fraye un chemin vers l'intimité d'Haru. Les vêtements sont ôtés de son chemin de manière désordonnée mais il n'y pense pas. Morsures légères sur les hanches d'Haru, baisers. Mais ses lippes peuvent aller plus loin. Elles descendent et c'est l'offrande. La première dans la vie bien rangée de Nate. Et pourtant il semble se laisser porter par les réactions de l'autre. Mécanique humaine, masculine. Gestes qui frustrent mais qui plaisent à la fois. Il ne va pas le rendre triste, loin de là même. Pas d'alcool dans son sang, seulement un désir ardent. Qui brûle même un peu trop. Nate s'applique, les lippes en pleine action et ses mains remontent. Elles explorent, dessinent sur le torse de l'autre. L'une attrape une des mains d'Haru. C'est tendre, différent de la nuit d'avant. C'est comme une pause au milieu de la tornade. Le désir qui s'accumule, l'envie qui grimpe au fur et à mesure; les décibels en font de même. Et puis Nate sent qu'il est temps d'arrêter. Serpent qui frôle chaque partie du corps d'Haru pour lui revenir. Regards qui se croisent parce que Nate le cherche. « Haru, je perds la tête. » Ses yeux, tout son être le dit. « J'ai envie de toi...Encore. » Affamé, son corps qui se révèle. Haru, la tentation. Celui qui lui fait ressentir des choses qu'il croit nouvelles. Carapace qui s'effrite un peu plus à chaque regard et Nate replonge. Camé, drogué. Il se rue sur les lippes pulpeuses de son meilleur ami. La fougue le submerge et elle les noiera tous les deux.

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haru myeong
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RE: NOW I GOTTA DRAW A LINE (NATE) - (JEU 24 AOÛ - 2:06)
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Des regards lourds, surtout l’un d’eux à vrai. Il l’observe et Haru est perdu. Son esprit fait ses calculs, tente de trouver l’issue de secours, il est censé être un génie après tout. Pourtant, c’est le vide quand leurs lèvres se redécouvrent. Nate est contre lui, son parfum grisant et la pression de ses lippes qui le rendent fou. Depuis toujours. Elles n’ont jamais cessé de l’envouter, l’ensorceler, le hanter et l’appeler. Et pourtant, ce n’est jamais lui qui cède en premier. Haru doute. Haru a peur, pour leur amitié surtout. Il n’est pas certain qu’elle soit assez forte pour tenir après une deuxième dérive. La première fois a été sous l’excuse de l’alcool, esprit ivre qui ne pense plus qu’au désir suprême du corps. Alors il profite du premier corps qui se retrouve à proximité, utilise une faiblesse enfouie pour subvenir à un besoin primal. Mais ce soir. Le souffle contre lui ne contient pas un gramme d’alcool. Et son cerveau sonne l’alerte. Il ne faut pas. Ou alors Nate saura, tout. Ses sentiments. Ce puérile, détestable, amour qu’il nourrit envers lui comme un pauvre con depuis des années. Il est lamentable et il préfère mourir à voir son meilleur ami découvrir cette part de lui. Haru le repousse, in extremis. Il arrête cette nouvelle dérive, du moins il l’espère. Il se déteste tant de l’aimer, encore plus en ce moment. Parce que Nate est cruel. Nate n’a pas de cœur et ne sait alors pas ménager le sien. Il joue l’incompréhension, affirme être lui-même. Mais justement, là était tout le problème. Haru est certain de plus facilement quand l’autre est ivre, il y’aurait tellement de justification. Tous les deux sobres, cela amènerait à devoir ouvrir les yeux et faire face à la réalité. Parce que des meilleurs amis ne sont pas censé baisé ensemble. Il entrouvre les lèvres, il aimerait parler et se défendre. Il veut tenter un mouvement de défense, mais la main dans ses cheveux le trouble et rend le cours de ses pensées encore plus chaotique. Il lâche un soupir, toujours triste. Nate, comme à son habitude, est impitoyable. Est-ce que les choses vont à chaque fois finir ainsi ? Il n’a besoin que de son corps contre le sien, les baisers multipliés sur son cou pour que son cœur s’affole et qu’il veuille s’offrir en entier. Tant que les caresses continuent. Il l’entend parler, prononcer son prénom, le voir le rouler du bout de la langue puis le complimenter. Rien n’a plus de sens. Et Haru est silencieux. Il ne bouge pas. Il ne prononce pas le moindre mot. Ses lèvres sont éteintes. Même quand celles de Nate quittent sa peau, même quand ses mains viennent défaire sa chemise et sa ceinture. La lenteur de chaque mouvement du jeune père rend la situation presque irréelle. Haru s’imagine rêver, un énième fantasme dont il est habitué. Il sait que tout est vrai mais il s’en persuade. Pour se sentir moins mal, surement. Nate franchit la frontière quand il baisse la dernière barrière de vêtement. Chaque caresse est une torture, les yeux à moitié clos, sa main vient glisser dans les mèches brunes de son meilleur ami avec lesquelles il joue. Ses lèvres viennent lui offrir ce que son corps désir. Mouvements qui rendent fou, lui font perdre la tête. Son torse n’est pas pour autant délaissé. Sa respiration devient plus saccadé, de légers soupires quittent sa bouche. Rien de trop bruyant, mais assez pour prouver que Nate lui fait énormément de bien. Leurs mains viennent s’enlacer. Et ce geste seul arrive un peu à le ramener à la réalité, il ouvre les yeux en même temps que Nate se relève. Il se retrouve devant l’océan de ses yeux qui l’engloutissent. Haru a toujours cette mélancolie dans les yeux, les sourcils légèrement courbés. « Pourquoi est-ce que tu me fais ça ? » prononce-t-il simplement. Il déteste l’entendre parler. Ses mots. Il n’y a que son physique qui l’intéresse. Il a l’impression de devenir un corps agréable physiquement sur lequel lâcher sa frustration. Ses doigts toujours glissés dans les cheveux de Nate, il arrive à y faire pression afin de mettre fin au baiser qui venait ravager ses lèvres. « Putain, Nate, est-ce que tu te rends compte que ce que t’es en train de faire ? » Sa voix est cassé, il est sur le point de craquer. Pourtant, il fait de son mieux. Il calcule chaque respiration, chaque inspiration. « Parce que tu n’es pas bourré, c’est bon, on peut baiser ? » Il ne comprend pas sa logique, il n’y arrive plus. Il a besoin de réponse maintenant, tant qu’il garde un semblant de bon sens. « Et même quand tu es bourré, on baise. C’est comme ça que ça marche. Juste parce que…je suis beau ? » Il a lui-même du mal à prononcer ces mots, tant ils semblent improbables. Ses yeux brillent.


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RE: NOW I GOTTA DRAW A LINE (NATE) - (VEN 1 SEP - 12:43)
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Barrière franchie, limites dépassées. Qu'a t-il fait ? Nate, fautif. Une nouvelle dérive, une qu'il ne saurait expliquer. Les circonstances ? Non. Il n'avait pas bu, pas une seule goutte dans ses veines. Alors pourquoi est-il enivré par Haru ? Ce n'est pas la première fois qu'ils se retrouvent seuls chez lui, qu'il n'y a qu'eux dans cette grande maison. Sauf que là, ça semble différent. Avant, c'était soirée pizza-bière sans ambiguïté; enfin Nate il considérait certains gestes normaux même quand ils ne l'étaient pas. Pourtant, aujourd'hui il craque. Franchit un autre cap. Celui du charnel, du désir qu'il ne contrôle plus. Pas d'échappatoire en mentionnant l'alcool, c'est juste lui. Lui seul qui a envie d'Haru. Et Nate, il n'a pas envie de chercher pourquoi. Trop difficile, trop inutile ? Il se laisse porter, glisse sur son corps pour le chérir. L'aimer, à sa manière. Ses lèvres cajolent son intimité, il couvre sa peau de mille baisers. Sans raison mais avec passion. Parce qu'il s'agit d'Haru et de personne d'autre. Lenteur dans ses gestes mais ardeur. Il sent les mains d'Haru qui jouent avec ses cheveux, les tirent parfois. Plaisir, gémissements audibles mais pas à emplir la pièce. C'est timide, peut-être bien. Et puis leurs mains, elles se rejoignent. Se retrouvent, geste tendre ? Et là, c'est la remontée. Direction ses lippes, lui. Juste lui. Et il l'observe. Le caresse de ses yeux, sauf que cette douceur s'efface à mesure que les mots ne passent. Pourquoi est-ce que tu me fais ça ? Incompréhension, sourcil arqué. Il le fixe, cherche une réponse dans les yeux de l'autre. Et Nate, il sent Haru qui met fin à leur baiser. Qui l'arrête, l'anéantit. Il parle à nouveau. Se rendre compte ? Oui, oui. Bien sûr qu'il sait ce qu'ils font. Parce que tu n'es pas bourré, c'est bon on peut baiser ? Coup de poignard, à moitié. Haru continue, les paroles s'écoulent. Nate, il écoute mais ne finit par retenir que la fin. Juste parce que je suis beau ? C'est comme un écho dans sa tête. Nate, encore sur Haru. Haru et son corps à découvrir, sa peau diaphane et douce. Haru qui lui pose une question, stoppe tout. Haru qui ne le laisse pas lui faire l'amour comme si de rien n'était. « Je pensais que t'en avais envie aussi. » Dans ses yeux, il avait vu quelque chose. Alors Nate, ébahi, ça perd encore la tête. Il ne sait pas répondre aux questions, ne veut même pas essayer. Pourquoi faudrait-il s'expliquer ? Logique douteuse, inexistante. Nate, Nate qui agit sans sens. « Non, c'est parce que c'est toi. » Yeux dans les yeux. « Bourré ou pas, je te veux juste toi. Je m'en fous des autres, juste toi Haru. » Et ça s'échappe de ses lippes. « Pas que parce que t'es beau. Y'a autre chose, je sais pas quoi mais c'est différent. » Confession, ça le force à réfléchir. Mais Nate, il s'échoue sur Haru. Niché au creux de son cou, ses bras qui se resserrent autour de lui. « C'est interdit ? » Murmure presque irréel. Mais Nate, il ne peut pas s'arrêter. Il doit se redresser légèrement, fixer Haru - au moins pour quelques secondes - avant de l'embrasser. Fougue, fougue qui le prend. Ses mains qui viennent s'emparer des poignets d'Haru, les remonte au niveau de sa tête. Lippes qui s'emportent contre leurs compères. Son corps qui ondule contre le sien. Haru, Haru sois mien - dernière pensée qui traverse son esprit embrumé.


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RE: NOW I GOTTA DRAW A LINE (NATE) - (MAR 12 SEP - 11:54)
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Gestes erratiques. Désordonnés. Dans le brouhaha des sentiments, ceux qui se déchirent et qui s’attaquent. Il veut céder. Il veut se montrer fort. Il ne veut pas devenir un objet. Il a tellement envie de sentir les mains de Nate sur son corps une nouvelle fois, elles sont comme une drogue, nocive et on le sait, mais on ne peut qu’en redemander encore. Il déteste ce qu’il lui fait et il se déteste d’être tombé amoureux d’un homme sans cœur comme lui. Nate semble ivre d’autre chose, mais d’alcool. Il le sait, il en certain. De toute la journée, son regard n’a jamais été trop loin du sien. Et son meilleur ami n’a pas touché à une seule goutte d’alcool, alors que lui-même s’accordait un verre de vin de temps à autres. Il ne comprend pas les gestes de l’autre. Il y’a quelques jours seulement, Nate avait été désemparé à l’idée d’avoir profité de lui, Haru taisant le fait qu’il ait été de tout ce qu’il y avait de plus consentant. Mais ce soit, les mots ne sont plus suffisants pour arrêter les gestes de son meilleur ami. Il trouve ses faiblesses de ses doigts fiévreux, comme s’il avait connu son corps depuis toujours. Haru ne plus bouger, il reste sans voix sous les caresses de l’autre et ses lèvres attentionnés. C’est bon. C’est tellement bon. Il se sent fondre doucement devant le plaisir de la chair. Ses gémissements filtrent à peine de ses lèvres charnues. C’est bon, mais il a honte aussi, de cette situation. Peut-être même plus que la fois où il s’est laissé faire à un Nate ivre. Parce que ce soir, il n’y a ni excuses, ni prétextes. S’il cède encore, il devra voir la vérité en face, mais surtout, la confier. Ça se termine en derniers soupirs tandis que Nate remonte jusqu’à son visage et ses lèvres. Ça fait mal, de le sentir le regard ainsi, leurs doigts intimement enlacés. Il rompt un autre baiser. Il a besoin d’avoir les idées claires, ce qui est quasiment impossible avec Nate au-dessus de lui, leurs bassins se frôlant à chaque mouvement. « Ce n’est pas une question d’avoir envie, Nate. » Ils ne peuvent pas simplement le faire comme ça, simplement parce que Nate l’a trouvé beau ou a apprécié le baiser la dernière fois. Il a l’impression qu’en ce moment, Nate a le même âge mental que ses jumeaux. « Autre chose ? Quoi alors ? Parce que tu te sens frustré et que c’était mal de me baiser la dernière fois ? » Il tente de le repousser, en vain, il n’a pas assez de forces, n’y met pas assez de cœur. Nate revient à la charge, son corps collé au sien et il ne peut plus rien faire à présent. Il est pris au piège dans l’étau de ses bras. Il veut protester. Mais Nate s’emparent de ses mains, vient onduler du bassin contre lui. Et ça le rend fou. Parce qu’il l’aime. Parce qu’il apprécie l’impression d’être soumis à son emprise. Il répond à son baiser, de légers gémissements s’échouent sur les lippes de l’autre. A la recherche d’air, il arrive enfin à parler. « Arrête. S’il te plait, arrête…parce que moi je n’y arriverai pas… » Il ne peut pas garder la tête sur les épaules quand Nate est ainsi. C’est physique. Son corps ne demande que lui. Il faut qu’ils arrêtent. « Nate, je sais pas c’est quoi cette chose dont tu parles mais…Tu me fais du mal en étant ainsi, parce que, moi…moi je t’aime. Depuis toujours. » il espère que sa confession le réveille, ait un effet de douche froide. Bien qu’il se déteste d’avouer ça dans une situation pareille.



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Sa peau, ses lèvres. Son odeur; tout l'attire. Alors il le touche, le découvre pour la première fois réellement. Car ce soir-là, dans ce bar; ce n'était pas vrai. ça ressemblait à un rêve. Bestial, charnel, du sexe à l'état pur. Il n'y avait pas de douceur, ni de tendresse. C'était un Nate dominé par l'envie, imbibé d'alcool et d'idées inappropriées. Sauf que là c'est différent. Nate le sait. Il n'a pas bu alors aucun doute là-dessus. Ils auraient très bien pu passer une soirée tranquille, regarder le match, boire une bière et discuter de tout et n'importe quoi. Mais non, Nate a tout fait déraper. Il l'a embrassé et c'est sur le canapé qu'ils ont fini. Sa faute, son envie. Haru, objet de ses désirs. Et il n'a pas envie de chercher pourquoi. C'est juste comme ça. Pourquoi se torturer ? Ce serait trop dur à assumer. Les mots qui s'échouent; sortent de leurs bouches; passent la barrière de leurs lippes. P r o x i m i t é . L'envie, toujours présente. La question. C'est interdit ? Nate ne sait même pas s'il le demande à Haru ou à lui-même. Il aime être là, au creux de son cou. Son corps collé au sien. Apparemment, ce n'est pas une question d'envie. Qu'a t-il alors ? L'écho des paroles d'Haru, ça lui revient. Mal de le baiser. Peut-être. Il n'en sait rien, à vrai dire il est comme p e r d u. Largué, rien n'est logique mais là, il ne s'en préoccupe pas. Haru; il tente de le repousser mais quelque chose manque. Et Nate, il est incapable de se stopper. De remettre les pieds sur terre, de s'en aller, d'a g i r . Haru, il le rend tellement fou. Aucune autre solution. Il pose ses lèvres sur les siennes, baiser auquel on répond. Mais Haru; il stoppe tout. Encore. Et une nouvelle fois, tout se brise. Se casse en lui. Arrête. Mais Haru ? Il se demande pourquoi. Attend la suite et l'inattendu arrive. L'électrochoc; boum boum. Son cœur qui pulse à l'entente de ces mots-là. Je t'aime. Depuis toujours. Mais Haru, moi aussi je t'aime. C'est ce qu'il pense mais là, il sait que c'est peut-être pas le même amour. Enfin Nate, il ne se rend pas compte. Peut-être qu'il ne veut même pas y penser. Et il ne peut que le fixer. Les yeux dans les yeux; s i l e n c e . Que sa respiration saccadée qui se remet. Haru, Haru. Pourquoi tu dis ça ? Les pensées trop lourdes; les mains toujours autour des poignets d'Haru. Et Nate, tout ce qu'il arrive à articuler se résume à un mot. « Pourquoi ? » Question dont il voudrait la réponse. Il ne sait pas quoi dire. Il desserre sa poigne; il lâche les poignets d'Haru et se redresse. Il s'assoit sur le canapé et force son vis-à-vis à faire de même. Mains jointes, son regard se perd dans la pièce. « Désolé. Désolé de ne pas avoir vu. Je...J'ai rien vu du tout. » A v e u g l e ; sentiments ignorés, ceux floutés, ceux dont on ne voit rien; que des ombres, rien de concret. Nate, il n'a rien remarqué. Et pour ça, il peut s'excuser. C'est lui, lui qui ne voit rien; peut-être qu'être aveugle, il voulait le rester. Faut dire qu'il a fermé les yeux depuis bien longtemps; ce baiser, le premier. Initié par lui mais oublié. Enterré. Nate, il n'y a plus jamais repensé. C'est un coin interdit dans son esprit. Pensées à bannir. Et il se tourne vers Haru. Il le regarde. L'observe encore. Il ne se lasse jamais de son visage, de ses traits qu'il a vu des milliers de fois. Et ses mains viennent reboutonner la chemise d'Haru. Un à un, lenteur qui tue. Et une fois que c'est fini, il le fixe. Cherche, ne sait pas. Et puis la révélation vient dans ses bras. Il l'enlace, le colle à lui. Il le serre, fort; très fort. « Pourquoi t'as rien dit ? » Murmure. « J'ai jamais voulu te rendre malheureux. » Sa voix qui s'éteint alors qu'il l'étreint. Haru dans ses bras, lui dans les siens. C'est étouffant mais il s'en fiche. Il l'aime; et ça même s'il n'est pas sûr de quel type d'amour il s'agit. C'est une c e r t i t u d e .





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Peut-être qu’avant, il y’a quelques années de cela, Haru aurait plus facilement cédé. Il aurait laissé Nate le baiser comme bon lui semblait sans y porter plus d’importance. Il en aurait simplement profité de son côté même, floutant les limites entre un réel amour et un simple désir charnel. Si Nate avait décidé d’agir ainsi envers lui, il aurait surement dit oui sans plus réfléchir. Parce qu’il était jeune et amouraché, il aurait pu tout faire pour avoir Nate dans son lit, entre ses bras, peu importe le reste. Ou même les conséquences. Si seulement Nate lui avait démontré le moindre signe. Mais il n’y avait rien eu. Rien en dehors d’un baiser volé qu’aucun d’eux n’a jamais réussi à totalement assumer, et alors ce baiser était passé au stade de mirage. Quelque chose dont on commençait à douter, s’étaient-ils seulement embrassés ce jour-là ou n’était-ce que le fruit de leur imagination de deux adolescents emplis d’hormones. Mais aujourd’hui, Haru cherche plus qu’un coup à tirer avec l’éternel objet de ses fantasmes pour calmer sa frustration et le fait qu’il ait cédé une première fois et coucher avec Nate l’aidait à avoir les idées plus claires ce soir. La réalité revenait durement à lui, le souvenir de ce qu’il avait ressenti après, son mal être et ses larmes. L’impression que son amour avait été souillé. Il ne veut plus revivre ça, alors il arrive à repousser l’autre malgré sa chair qui ne veut que se rapprocher de celle de son meilleur ami, le laisser l’embraser en entier. Et la confession arrive. Effet d’une douche froide, il est certain que c’est la seule chose qui saurait arrêter le jeune père. Et Haru ne se retrouve qu’à détester un peu plus Nate ce soir. Après avoir gâché leur première fois ensemble, il avait gâché sa déclaration aussi. Haru avait rêvé pendant des années du moment parfait où il pourrait se confesser à Nate, et le faire torse nu après une caresse buccale de l’autre n’avait jamais fait partie de ses options pour être honnête. Ses maisons e referment un peu plus autour de ses poignets et ils se regardent. Pourquoi ? C’était vraiment tout ce que l’autre trouvait à dire. « T’as pas à t’excuser, j’ai jamais voulu que tu le saches…encore moins de cette façon. » Nate se redresse et Haru prend un peu plus ses distances aussi, se collant au coin du canapé, ses yeux à présent fixés sur le parquet, il n’arrivait plus à regarder le jeune veuf. Il relève légèrement les yeux quand il sent l’autre se rapprocher de lui, au début, son cœur rate un battement se demandant ce qu’il allait faire. Mais les mains du brun viennent lentement boutonner sa chemise. Haru a l’impression d’un gosse, un pauvre môme paumé et quand Nate le prend dans ses bras, les larmes tombent d’elles-mêmes. Il n’a jamais voulu montré cette partie de lui, il n’a jamais voulu pleurer en face de Nate, préférant toujours attendre qu’il s’endorme ou soit loin de lui. Mais il ne réussissait plus à refréner le torrent. Ses doigts s’agrippent au haut de Nate, le serrant contre lui sans grande force. « Parce qu’il y’avait Daisy…depuis toujours, et…j’aurais jamais fait le poids contre elle. Je pouvais pas non plus profiter de sa mort pour tenter quoi que ce soit… » Sa tête vient se nicher dans le cou de Nate, le rendant légèrement humide. « Tu ne me rends pas malheureux, pardon d’avoir dit ça…Je suis heureux d’être amoureux de toi, mais je peux pas…juste coucher avec toi, comme ça. » Il s’est déjà senti assez mal une fois, il ne peut le faire une seconde fois. Pas sans contrepartie.



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Pourquoi. Pourquoi. Question qui résonne. La maladresse mais Nate, il ne voit pas quoi dire d'autre. Il se demande vraiment. Quelles sont les raisons ? Peut-être qu'il les connait au fond mais son cerveau a tout effacé. Disparu le souvenir honteux. Le baiser, celui dont il pourrait encore se souvenir du goût. Ce n'avait pas été accidentel. Et pourtant, il a tu cet événement. Il a fait comme si de rien n'était et Haru aussi. Et les voilà, plus de dix ans après. Ils se sont embrassés à nouveau. Goût alcoolisé et puis il y a eu ce soir. Un autre acte inattendu (ou presque). Leurs lèvres qui se retrouvent et juste l'envie. Une nouvelle fois. Sauf que Haru stoppe tout. Néant parce qu'il confesse. Nate, il sent son cœur qui se serre à sa réponse. De cette façon. C'est de sa faute, c'est lui qui a forcé la révélation. Involontairement mais bien sûr mais s'il avait su se tenir, Haru n'aurait rien eu à dire. Il ne répond rien. Silence, simplement la distance. Sauf que l'atmosphère doit être changée. Les mots, les gestes. Nate qui parle, Nate qui agit. Haru spectateur, Haru public. Haru, belle poupée entre ses mains. Et il se doit de l'enlacer, de le serrer fort. C'est comme un réflexe, une nécessité. Haru, à lui. Et à peine l'a t-il collé qu'il sent les larmes. Les perles salées qui roulent, glissent. Elles mouillent son cou, son haut et c'est pareil pour Haru. Il pleure dans ses bras et Nate ne fait que lui poser la question. Ses mains continuent de le presser contre lui, de le garder là. Et Nate, il se déteste d'être la cause de tout ça. D'être celui qui vient nuire à l'harmonie d'un si beau visage. Parce que malgré les larmes, le torrent n'arrive pas à ruiner le magnétisme. La beauté d'Haru. Impossible, même comme ça il reste le plus magnifique. Constat passé. Nate sent les doigts de son meilleur ami qui agrippent son haut, presque lui. La force est faible comparée à celle qu'il met. Nate a la poigne, Haru les larmes. Ils se complètent dans ce moment tendu, triste aussi. Comme un pincement au cœur lorsqu'il entend son prénom. Daisy. Et puis les mots d'Haru. Faire le poids, profiter de sa mort. Cœur pur, sain - enfin s'il n'avait pas été empoisonné par Nate. Haru vient toujours plus dans son cou. Et Nate sent encore mieux ce qu'il a causé. Il s'en haïrait presque. Et ses mains viennent doucement caresser les cheveux d'Haru. « Haru...Je ne peux pas imaginer ce que tu as dû ressentir. » Euphémisme. Clairement pas non. « Je suis désolé. J'ai gâché le moment. » La confession. « Je...Je sais pas ce qui m'arrive tu sais. » La voix basse, presque un murmure. Et il le déloge de son cou. Juste pour croiser son regard. Il le fixe mais son pouce vient essuyer les larmes d'Haru. Il déteste le voir ainsi, par sa faute. Lui, coupable de toujours. « J'aime pas quand tu pleures. » Il a besoin de le dire, de lui faire comprendre un peu. Nate continue de le regarder, de chasser les vilaines larmes. « T'es tellement tout pour moi. Sans toi, je serais perdu. » Il ne sait même pas ce qu'il veut lui-même dire. Nate, confusion personnifiée. Peut-être n'a t-il toujours pas envie de chercher. Peu importe. Il vient embrasser doucement son front. Haru, trop précieux à ses yeux. « Peut-être que je devrais y aller ? » Sa main vient caresser la nuque d'Haru. « T'as probablement plus envie que je reste. » Les yeux clos. Juste sa respiration, peut-être des mots ou du vide, qui sait. « J'aurais voulu ne pas salir tes sentiments. » Le temps, il semble s'arrêter. Et Nate, il a envie de continuer à le serrer dans ses bras. Arrêter le sablier un instant, juste un peu plus longtemps. Au fond, il a peur. Peur d'avoir tout brisé.
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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:34

Aveux fait. Entre ses lèvres charnues qui se meuvent pour laisser ces mots prendre enfin le large, ils ont été trop longtemps confinés dans sa poitrine, la gorge sèche, chaque syllabe le picote. Il ne sait pas. S’il a bien fait ou pas, si c’était le bon moment. Surement pas, mais il avait fallu trouver une solution, tout aurait dégénéré sinon. Et il n’a aucune idée de ce que leur amitié serait devenue après, quand il n’y a pas l’excuse de l’alcool derrière laquelle se cacher comme deux gros lâches qui ne peuvent pas voir la vérité en face. Mais au moins Nata a arrêté de le toucher, à vrai dire, il a stoppé tout mouvement, se contentant de le regarder. Le silence est lourd, pas agréable. Définitivement pas. Ils ne sont pas le genre à être obligé de parler pendant des heures. Haru ne compte plus les jours où ils se contentaient simplement d’être assis l’un à côté de lui, lui occupé avec le boulot sur son ordinateur, Nate affalé sur le canapé à lire à quelconque livre. Il n’y avait que quelques regards échangés parfois, certains rires quand l’un ou l’autre tomber sur un truc drôle. Et les heures peuvent se suivre ainsi. Mais en ce moment, ce silence est des plus pesant, il lui donne envie de se lever et de fuir, alors même que c’est sa maison. Et comme s’il entendait cette plainte de son cœur, Nate vient l’étreindre contre son corps. Une chaleur qu’il ne sait pas s’il trouve réconfortante ou si au contraire, elle le fait se sentir encore plus mal. En tout cas, les larmes ne tardent pas à venir embrumer sa vision, coulant de plus en plus. Comme si tout ce qu’il gardait pour lui pendant des années ressortait d’un coup. Ses sanglots de la fois où Nate et lui avaient baisé n’ayant pas réellement su tarir tout le flot qu’il avait en lui. Il se niche dans le cou de son meilleur ami, il n’a pas envie qu’il voit ses larmes ou son visage ainsi. « T’as pas à être désolé…c’est moi qui le suis, d’avoir ces sentiments, de risque de gâcher ce qu’on a entre nous… » Il soupire ces mots à son oreille. Il ne sait pas ce qui se passera demain, une fois le choc de la révélation passé. Comment Nate comptait agir envers lui ? Nate le force à venir croiser son regard et il ne peut qu’obéir bien qu’il n’en ait pas la moindre envie. Les paupières mi-closes, il laisse le brun essuyer doucement ses larmes. « Je serais perdu, sans toi, aussi. » Réciproque de cette dépendance qu’ils ont l’un envers l’autre, et il est heureux d’entendre Nate dire ça, ça enlève un poids de ses épaules, même si ses sentiments ne lui seraient jamais retournées. Au moins, il l’a à ses côtés. Il ouvre les yeux seulement quand il sent un baiser sur son front et baisse la tête. Il vient attraper la main sur sa nuque et la retient fermement. « Non, t’en vas pas. J’ai pas envie que tu sois loin de moi, pas après ce que je viens de te dire… » Parce que ça lui donnerait trop l’impression que Nate le fuyait lui et ses sentiments indésirables qu’il a pour lui. Il essuie lui-même les dernières larmes qui ont coulé et se relève, amenant Nate vers lui. « Je veux m'allonger. » C’est les seuls qu’il prononce avant de l’entrainer à sa chambre. Nate passe beaucoup de temps chez lui alors il avait pas mal de vêtements ou de pyjama à lui. Haru toque rapidement son costume contre un simple bas de jogging, torse nu. Il se glisse sous les couvertures du grand lit et attend que Nate le rejoigne pour s’approcher de lui.


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RE: NOW I GOTTA DRAW A LINE (NATE) - (LUN 13 NOV - 21:59)
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Les sanglots, les yeux rougis par les larmes. Par cette révélation qu'il aurait probablement imaginée autrement. Et Nate, Nate toujours désolé. Toujours à blâmer, aveugle. Les sentiments qui sont là et lui, les yeux opaques. Impossible de les voir, de les discerner. Il a fallu qu'Haru les crache, les dise, les hurle le ton pourtant monotone. Malheureuse situation mais ils n'y peuvent rien. Ce qui est fait le reste et eux, ils ne peuvent que contempler. Se regarder. Chacun perdu sans l'autre, le fait. Ils le savent tous les deux. Ensemble depuis bien trop d'années; impossible de faire sans. Et puis Nate a déjà perdu sa femme. Alors si on lui enlève Haru, ce sera comme se perdre à nouveau. Repasser par le même chemin alors qu'il n'est même pas sûr d'en être sorti. Non, non. C'est juste inenvisageable. Baiser déposé sur son front. L'affection, toujours présente. Et puis sa main qui glisse sur la nuque d'Haru et qui est retenue. Les mots qui font écho. Non, t’en vas pas. J’ai pas envie que tu sois loin de moi, pas après ce que je viens de te dire… Lui non plus il n'a pas envie d'être loin; aucune raison à cette idée. C'est juste logique d'être proche d'Haru. Nate ne répond rien, il se contente juste d'attendre la suite. Haru; Haru qui choisit pour eux. Lui qui obéit. Et la réponse à ses questions arrive. Haru essuie ses larmes et puis il l'entraîne. Direction cette chambre que Nate connaît si bien. A vrai dire, cette maison est comme la sienne. Il se sent chez lui - sentiment présent dès lors qu'il est avec Haru. Et ça, c'est inestimable. Ils marchent direction la chambre. Nate reste immobile un instant. Ses yeux dévient sur Haru. Il se change, laisse son costume s'échouer contre un torse nu et un jogging. Rien d'inhabituel. Nate est habitué à son corps - cela qu'il le veuille ou non. Il le voit qui finit sous les draps. Peut-être l'attend t-il. Dans tous les cas, Nate se déleste à son tour. Chemise qu'il déboutonne en observant l'extérieur. Nuit étoilée; charmante même. Torse nu, à moitié dénudé; il se glisse à son tour sous les draps. L'autre côté : le sien. C'est toujours étrange d'être dans le même lit que quelqu'un d'autre. Oui, quelqu'un qui n'est pas elle. Mais avec Haru, Nate ne ressent pas les choses ainsi. Les inquiétudes, la culpabilité. Il n'y a rien de tout ça, pas de mélange ni de grandes réminiscences. Juste eux; la nuit et ce lit. Il s'approche tout doucement d'Haru. Mouvement comme réciproque. Et puis il l'attire contre lui. Tête posée contre son torse, Nate a besoin de le garder à ses côtés. Une main vient caresser les cheveux d'Haru, l'autre s'empresse d'ajuster les draps sur leurs deux corps. Et puis Nate dépose un dernier baiser sur le front d'Haru avant de fermer les yeux. Il fallait bien que la nuit tombe et qu'ils se retrouvent dans le monde des songes.
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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:34

Sentiments mis à nus par une nuit de faiblesse, mais oubliés dès le lendemain survenu. Haru ne sait toujours pas si ça avait été une bonne chose de confesser cet amour qu’il avait longtemps gardé en lui, mais sur le moment ce fut la seule solution qui se présenta à ses yeux. Il n’avait pas voulu d’une autre nuit sans sens entre eux, et il se savait incapable de plus résister. Le lendemain, ils se sont réveillés comme si rien ne s’était passé. Ils n’ont plus parlé de ce soir et tout redevient presque normal. Peut-être juste un moyen pour eux pour garder la face l’un devant l’autre, mais ils agissent de nouveaux comme les meilleurs amis qu’ils ont toujours été, n’ont jamais cessé d’être. La routine revient s’installer entre eux, soirées passées chez Nate et les jumeaux, devant un film, un repas, simplement à discuter. Un reste de normalité à laquelle le jeune homme veut toujours s’accrocher. Et s’il peine toujours à penser que ses sentiments ne lui seront jamais retournés, il est simplement heureux de pouvoir encore rester près de Nate, peu importe ce qui avait pu s’être passé ou dit entre eux.

Et ce quotidien se voit légèrement changé quand Nate propose une sortie à deux, un weekend en montagne. Le temps commence doucement à se rafraichir, et les stations de ski avaient déjà ouvert. Nate ne travaille pas ces jours-là et Haru est assez autonome pour se permettre un weekend loin du boulot malgré son addiction pour le travail. Les jumeaux restent chez leur grand-mère maternelle, et assez tard dans la matinée, Nate et lui prennent la route pour la station à quelques kilomètres plus loin de la ville.

Un trajet de seulement une heure. Haru ne parle pas beaucoup pendant ce moment, il regarde simplement à travers la vitre de la voiture, sourit candidement en voyant les montagnes se présenter devant eux, il ne sait plus de quand date la dernière fois qu’il soit parti simplement s’amuser ainsi. Il laisse Nate les guider dans la montagne jusqu’au chalet qu’il leur a réservé. Haru aimait la neige mais détestait le froid auquel il résistait assez difficilement, mais être ici l’enchantait énormément. Les chalets étaient assez éloignés les uns des autres pour avoir la pensée d’être seuls, comme si la montagne leur appartenait. Une fois à l’intérieur, il se tourne vers Nate, souriant doucement. « Ça fait du bien d’être loin de la ville pour une fois. » une remarque, pour meubler ces silences lourds qui parfois se créent encore entre eux et qu’il déteste tant.


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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (LUN 1 JAN - 16:31)
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Haru + Nate



I'M NEVER GONNA LET YOU CLOSE TO ME
EVEN THOUGH YOU MEAN THE MOST TO ME
'CAUSE EVERY TIME I OPEN UP, IT HURTS


✧ ✧ ✧

La confession. Nate s'en souvenait encore. Les mots le hantaient parfois. Il revoyait le visage d'Haru, les perles salées qui viennent ruisseler sur sa peau diaphane. Une blancheur couleur neige, inattendue. Et il se sent parfois coupable. Après tout, c'était lui qui l'avait poussé à la confession. Même si ça avait été involontairement, il restait responsable. S'il avait su se contenir, arrêter ses mains, repousser cette envie de l'embrasser; peut-être que Haru aurait pu garder son secret sain et sauf. Pourtant, Nate n'a pas pu. Incapable, monstre. Il lui a ôté les mots de la bouche, a forcé ce secret à s'échapper. Peut-être qu'il regrette, s'en veut mais c'est trop tard. Ils ne peuvent pas retourner en arrière, probablement pour ça qu'ils ont choisi d'ignorer. Oui, de mettre de côté l'amour. Les sentiments amoureux, rejetés - du moins pour l'instant. Le lendemain, c'était comme si tout était normal. Banal, ordinaire. Aucun d'eux ne dit quelque chose. La nuit les avait fait taire. Ils se sont réveillés comme avant, partageant un réveil enlacés mais sans un mot concernant la veille. C'est comme si leur besoin l'un de l'autre primait, qu'ils ne devaient pas s'éloigner.

Nate et Haru ont toujours été dépendants. C'est un fait, une évidence. Parce que Nate ne se voit pas sans Haru. Il est le seul qui reste toujours à ses côtés, qui le relève quand il tombe, le remet dans le droit chemin quand il déraille. Haru lui est primordial. Nécessaire même. Haru, organe sans lequel il ne saurait pas vivre. Et Nate, c'est peut-être pour ça qu'il essaie de ne pas trop penser à ce qu'il lui a avoué. Il faut dire que lui aussi a des choses à se reprocher. Il doit l'aimer sans le comprendre, c'est bien ici le problème.

Toujours est-il que tout redevient normal. Nate garde ses mains sur lui, se contrôle. Il ne cherche plus le contact même si l'envie le brûle. Ses pensées s'enflamment encore. Il sent qu'il y a quelque chose au fond de lui. C'est comme si son cœur battait à nouveau, qu'une étincelle s'était produite. Haru. Naissance, réalisation des sentiments. Peu à peu, Nate a l'esprit de plus en plus occupé par une même pensée. L'aime t-il ? Pas comme un ami mais comme un amant. Il est troublé mais continue de réfléchir, silencieux;

Les jours défilent, la routine est de retour. Le bon vieux temps qui s'illustre encore. Soirées passées ensemble, que ce soit un repas ou un match. Un film, peu importe. Nate et Haru, duo éternel. Les jumeaux font aussi partie du programme. Ils font parfois des sorties à quatre - comme avant. Ils n'ont pas reparlé de l'incident mais tous sourient, c'est le principal. Mais Nate, il a envie d'autre chose. De changer de paysage, d'emmener Haru à la neige. De skier, d'être ensemble tout simplement. Il propose alors un voyage, weekend à la montagne. Il décide naturellement de confier les jumeaux à leur grand-mère. Peut-être qu'il ne veut Haru que pour lui. (égoïste) Dernier baiser et recommandations avant de partir.

Haru et lui prennent ensuite la route. Voyage, voyage. Le temps qui s'écoule mais ils finissent par arriver. Nouveau décor mais Haru reste le même. Toujours aussi beau, toujours le même ressenti en le voyant. (joie) Et Nate prend les devants pour rejoindre le chalet. Ils marchent dans le froid, le vent n'arrange rien. Le chemin n'est pas très long. Ils voient vite le chalet boisé avec la splendide vue de celui-ci. Nate est fier de son choix. Il a l'impression qu'ils sont seuls au monde. A peine entrés, ils posent leurs affaires. Découvrent les lieux. Haru brise ensuite le lourd silence. Nate sourit bêtement. « C'est comme une bouffée d'air frais. » Il le regarde ensuite. « Tu n'es pas déçu par le chalet ? » Se mettant à l'aise, Nate aperçoit le panier de bienvenue. Il s'empresse alors de le découvrir. « Regarde, ils ont mis des produits typiques et une bouteille de vin d'ici. » Il affiche une esquisse béate.
Nate est réellement heureux d'être là. « Que penses-tu d'ouvrir la bouteille ? » Une coupe près du feu, idée stupide qui lui vient. A vrai dire, Nate ferait n'importe quoi tant qu'il est avec Haru.


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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (MER 24 JAN - 14:25)
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HARU + NATE



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✧ ✧ ✧


Il se sent traitre. De ses propres sentiments, de ceux qui font battre son cœur un peu plus, s’affoler ; devant un regard, un sourire, ou même un simple parfum. Un souvenir. Deux de corps qui s’embrasent quand ils se font beaucoup trop proches, plus qu’il ne le faudrait. Alors le sourire que ça lui décoche disparait bien assez vite. Parce que tout n’est qu’interdit, suite d’obstacles érigés les uns après les autres, entourés de fils barbelés qui rendent tout plus douloureux encore. Haru a mal. Chaque souffle, chaque inspiration, lui laisse des picotements brûlant au fond de la gorge. Il tolère pourtant la douleur, tente de passer outre à chaque fois, peu importe à quel point c’est dur. Il a l’impression de s’oublier un peu plus chaque jour dans cette promiscuité avec Nate. Parce qu’il sait que ça ferait encore plus mal de le savoir loin de lui. Si sa présence à ses côtés était pénible parfois, il savait son absence assassine. Nate, visage familier et adoré, tant chéri, compagnon de toute une vie. Avec ses hauts et ses bas. Surtout ses bas. Il a tenu le coup toutes ces années, il peut encore le faire. Il en est capable, il a juste à se garder cette idée en tête aussi longtemps que possible. Mais avant, il n’avait pas goûté le corps de Nate, il ne savait pas à quel point c’était bon et à quel point il avait envie de plus, toujours plus. Et la seule chose qui l’empêchait de céder, parce qu’à présent il savait que Nate était faible face à lui, c’était la peur de ressentir encore cette sensation de voir son amour souillé. Comme si le plaisir charnel surpassait tout.

Tout semble presque normal, surtout quand ils décident de cette petite virée en nature. L’air pur le fera du bien, s’éloigner de la ville et de ses tracas. Peut-être que le froid glacerait la gêne qui s’immisce parfois entre eux, la ferait éclater en morceaux. Haru savait que ce serait trop espérer de s’attendre à ce que leur relation redevienne exactement comme avant. Trop d’écarts ont été faits, des confessions ont été soupirées. C’est un peu trop tard.

Ses pensées sont si nombreuses qu’il ne sent pas le temps passer, ils sont déjà dans le grand chalet. L’endroit est cosy et chaleureux, il vaut bien son prix et la vue est simplement époustouflante. « Hm, c’est magnifique. » confirme-t-il en souriant, il enlève sa veste et regarde les alentours. « Non, je le trouve très bien. » Il jette un œil sur le grand panier et hoche simplement de la tête, Nate a déjà baissé énormément sa consommation d’alcool, un ou deux verres de vin ne leur ferait pas de tort. « Je suis totalement partant. Je vais essayer de nous allumer le feu, qu’on ne gèle pas. » Dans la cheminée, tout est déjà prêt, il faut juste déposer une étincelle sur le tas de bois entreposé de façon étrangement artistique. Et en quelques minutes c’est près et Haru traine de gros coussins devant la cheminée avant de s’y assoir. « C’est bon, viens. » Il sourit encore et tapote la place à ses côtés.







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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (LUN 29 JAN - 18:12)
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Haru + Nate



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✧ ✧ ✧

Loin. Loin de tout, de leur chair; de leur sang. Il n'y a qu'eux. Oui, eux deux face au monde, à l'immensité de la montagne immaculée de neige. C'est d'un blanc à la pureté visible, impossible de le nier. Il y a peu de passage, lieu reculé. Isolé, le genre d'endroit où on ne veut être qu'avec ceux qui sont spéciaux. Ceux qui ont su investir le cœur, l'organe commandeur. Mais Nate, il ne réalise pas tout ça. Il pense juste à s'éloigner, à partir avec Haru, pas à ce que ça voudrait dire. Ils n'ont pas reparlé de cette confession. Ils se sont retrouvés comme ils ont pu. Car être ensemble, c'est une nécessité. Un besoin et ça depuis bien trop d'années. Nate, il était aussi proche d'Haru que de Daisy et voire même plus. Il ne manquait que le charnel, que ses mains sur son corps et ils auraient été époux. Sauf que Nate, il a passé la bague au doigt de la mère de ses enfants. Il n'a pas dévié, il s'est enfoncé dans cet idéal commun. Une jolie maison, de l'argent, une famille. Un cliché dont beaucoup rêvent. Peut-être que lui, il s'est laissé emporter, prendre par cette envie de normalité. Mais qui pourrait lui en vouloir. Nate, il a tout effacé dès le début.

Ce baiser. Oui, celui qu'il a donné à Haru lorsqu'ils étaient adolescents. Il était là son crime; mais ça, il n'est même pas sûr de s'en souvenir ou que ça ait jamais existé dans l'esprit d'Haru. C'est loin, comme eux. Le décor est idyllique, Nate se prend à sourire. Et là, ce n'est pas faussé. Son esprit se vide, il ne pense plus et pendant un instant, son cœur s'apaise. Les pressions de la vie disparaissent; c'est les poumons légers qu'il respire. Il pourrait être heureux. Etrangement, Nate ne s'imagine avec personne d'autre. Non, pas ici. Il n'y a que Haru pour qui il ferait cela, que lui qui mérite cet endroit. Le cœur qui bat un peu trop fort mais chut, les sentiments à taire, à éviter. Nate, il ne veut pas tout gâcher. Ou du moins essayer. Mais il a les pensées qui ramènent au cœur (Haru). Misère. Il se demande si les choses auraient pu être différentes. Il y a même une question qui lui est venue après des jours de réflexion. A t-il vraiment aimé ?

Le mystère reste entier. Toujours est-il qu'ils sont dans ce chalets, à des milliers de kilomètres. Seuls mais ensemble. Découverte des lieux, sourires légèrement gênés. Et puis les paroles viennent s'y mêler. « Content que ça te plaise. » Nate sourit aux mots d'Haru. « Parfait alors. » Nate s'affaire, ouvre la bouteille. Il boit nettement moins depuis la confession d'Haru. Peut-être est-ce un électrochoc ou bien la simple réalisation qu'il ne voulait plus que Haru le voit comme ça. Il n'a pas envie de le décevoir, plus maintenant. Il déteste chaque perle salée qui a dévasté ses beaux traits par sa faute; Nate s'est promis que ça n'arriverait plus. L'intention pure, saura t-il seulement, le pourra t-il seulement. Nate voit le feu qui est allumé; grand chalet à réchauffer. Et il apporte les deux coupes ainsi que la bouteille. Haru a disposé des gros cousins pour qu'ils puissent s'asseoir. Nate ne peut retenir son rire. On dirait une de ces pages de magazine; « Je suis là. » L'évidence, Haru le savait déjà. Nate verse le vin et il tend une coupe à Haru. Il vient ensuite s'asseoir à ses côtés. Ils trinquent, tout a l'air normal. « A nous. » Des mots qui s'échappent, Nate qui ne dit rien pour ne pas s'enfoncer un peu plus. « J'aurais voulu être avec personne d'autre ici. » Il sourit à Haru alors que ses lèvres glissent dans le vin. Liquide rouge, teintes sombres mais au goût agréable. Oh bien sûr, les lèvres d'Haru ont sa préférence mais Nate a promis de ne pas fauter.

[...]

Discussion qui s'anime, soirée qui défile. Le temps que Nate ne voit pas passer, les verres qu'il s'offre. Nate qui amène les autres gourmandises du panier, eux qui les partagent. Soirée qui s'annonce parfaite mais sans baiser de minuit. Juste avec les yeux; leur seul toucher.



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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (LUN 12 FÉV - 19:24)
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HARU + NATE



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✧ ✧ ✧


Il avait besoin de cette pause, dans sa vie et sa routine. Il a beau travailler dans sa propre entreprise, Haru n’a jamais été le type à s’offrir des congés à tout va, il était plutôt le genre à toujours gratter sur ses jours off pour quand même rejoindre les locaux de sa boite et bosser sur de nouvelles idées, celui qui laisse les employés partir en premier et reste derrière pour avancer le boulot à leur place. Ce n’est pas seulement son amour pour ce qu’il fait qui le pousse à cela, mais aussi, tout simplement, à quel point cela lui occupait l’esprit, l’aider à ne plus penser à quoi que ce soit. Il préfère mettre tout sur son côté workaholic, acharné et marié à son travail comme aime parfois le taquiner ses employés. Mais il est certain que s’il avait une personne qui l’aimait en retour, quelqu’un qu’il savait l’attendait impatiemment à la maison le soir à son retour, les heures supp’ se feraient alors bien plus rares. Il envie parfois Nate, au-delà de ses sentiments, il a toujours ses deux enfants, eux qui le poussent à avancer, à se prendre en main quand il se sent dériver. Les jumeaux sont un repère pour lui. Haru n’a rien de cela. Il y’a Nate évidemment. Nate qu’il aime plus que tout, plus que l’oxygène qu’il inhale. Mais ils restent simplement amis, malgré les erreurs et les déboires. Il ne sait pas ce qu’il pourrait y avoir de plus entre eux et peut-être qu’il ne veut pas y penser, son esprit morose tend plus souvent vers les côtés négatifs. Mais si un jour Nate lui ferme les portes, alors, vraiment, Haru n’aura plus rien d’autre auquel s’accrocher. Lien déjà si fin, si fragile et difficile à maintenir. Il se demande ce qu’il a fait dans sa vie, lui aussi aurait pu se marier, elle n’aurait pas été l’amour de sa vie (la place est déjà prise), mais une femme qui aurait pris soin de lui, lui aurait donné de beaux enfants.

Au coin de la cheminé, le regard fixé sur le feu qui crépite, il a l’image d’une copie miniature de lui-même souriante et qui lui saute dans les bras. Tout ça n’est plus possible. Il est d’autant plus certain à sentant son cœur battre stupidement juste en sentant Nate proche de lui. Il aurait pu fuir son emprise des années avant, mais aujourd’hui, c’était trop tard. Haru était bien trop obsédé par l’image de son meilleur ami pour réussir à simuler un semblant de vie de famille, avec une autre que lui.

Il lui sourit. Doucement, sans tristesse. Ses sentiments sont ce qu’ils sont et il ne veut pas plus les imposer. Il prend la coupe qu’on lui tend, laisse les doigts se toucher tranquillement, comme si ce n’est rien. Et ils trinquent. Combien de fois ont-ils été ainsi, parfois à deux, d’autres à trois quand Daisy était encore des leurs. Il se souvient parfois d’elle, et quand son beau faciès se dessine devant lui, revient plus forte la sensation de la trahir à travers son amour. Il baisse doucement les yeux. Nate qui affirme ne vouloir être avec personne d’autre que lui, ici. Il en est de même pour Haru. Malgré lui. « Hm, c’est agréable. » Il ne sait pas ce qu’il peut dire ou pas. Par peur de trop parler, ou pas assez.

--

La discussion continue et s’anime. Elles sont ponctuées de rires et de sourires, Haru sent ses joues se réchauffer agréablement, résultat des coupes de vins qu’il a bu, Nate lui réservant à chaque fois. Il repose son verre à moitié vide sur le parquet, un caramel dérobé au panier entre les deux. Puis il bascule légèrement en arrière, presque allongé, le dos contre un des nombreux coussins. Son regard a croisé celui de Nate, une seconde, avant de le faire dériver vers le feu. « J’ai trop bu, je crois. » Voix innocente, mais coupable à la fois.








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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (MAR 27 MAR - 20:10)
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C'est une ambiance cosy qu'ils ont pu créer grâce à l'amas de coussins, couvertures peut-être bien. Le feu crépite dans la cheminée, le vin est servi. Ils sont seuls, les jumeaux sont bien loin. Il n'y a personne pour troubler la quiétude qu'ils semblent chercher en étant ici. Ils sont deux évadés, deux âmes fuyant la monotonie de cette vie terne qu'ils mènent au quotidien. Nate qui se perd dans ses problèmes, avec les enfants, le travail. Et Haru, homme brillant - accro au travail. Nate aimerait qu'il décroche plus souvent, qu'il profite de la vie. Et Nate, il s'était toujours demandé pourquoi Haru n'arrêtait pas; ne cherchait pas à fonder une famille, à avoir des enfants. Et puis il a compris ce soir là. Celui de la confession. Lui. Sa faute, tout ça à cause de lui. Peut-être de ce baiser lointain, possiblement effacé - ou tout simplement la vie. La fatalité, qui sait. Nate se sentait tout de même désolé. C'est comme si en étant complètement aveugle vis-à-vis des sentiments d'Haru, il avait contribué à ce malheur. A lui donner un minime espoir à chaque fois et puis à tout briser ensuite sans même le savoir. Et les pensées de cette sorte pourraient lui retourner la tête, le rendre fou. Il aurait voulu un monde où Haru aurait été plus heureux que ça. Un dans lequel quelqu'un aurait pu lui faire oublier ces sentiments persistants, intouchables ou presque.

Pensées qui finissent par partir elles aussi. Ce n'est pas le lieu; vin qu'ils goûtent. Et ce sont des mots, presque timides - comme si chacun mesurait le poids de ses paroles, les conséquences qu'elles pourraient avoir. Ils marchent sur du verre, sur des incertitudes mais Nate est tout de même heureux qu'ils soient réunis. Il acquiesce lorsque Haru parle. Et puis son sourire naît lorsqu'il regarde Haru. Réciprocité, douceur dans leurs expressions. Maladresse aussi, un peu de fuite lorsque leurs doigts se sont frôlés mais peu importe. Ils persistent, essaient encore et encore. Vivent dans la retenue mais la soirée passe paisiblement. Ils goûtent le panier, le vin aussi. Nate ressert Haru sans faire attention, il se surveille juste. Tient sa promesse. Et il y a des rires qui remplissent le chalet, le ramènent à la vie. Haru dont les joues rosissent parfois, Nate que cela fait sourire. Et un caramel volé, Haru finit presque allongé. Corps gisant sur le tas de coussins, roi parmi les mortels. Et sa voix retentit, son regard croise celui de Nate. C'est éphémère, les yeux d'Haru dévient vers le feu. « Je crois aussi. » Sourire et Nate qui baisse les yeux en riant légèrement. « Tu devrais aller dormir, on pourra parler demain. » Il le regarde; Haru - il est pompette, peut-être plus. Et pour une fois, les rôles s'inversent. Nate sera le protecteur, du moins il tentera de l'être. « Je vais t'emmener. » Et si Nate a moins bu, il a probablement surestimé son état. S'approchant doucement d'Haru, il le redresse doucement et l'attire contre lui. Et puis il y a l'échec retentissant lorsque Nate essaie de se relever mais finit juste par perdre l'équilibre. Son corps s'étale dans les coussins, fort heureusement. Il a pourtant embarqué Haru avec lui. Son meilleur ami finit au-dessus de lui; les yeux dans les yeux, Nate rit. Et puis il ne peut s'empêcher de fixer Haru.

Et il y a cette tension qui réapparaît; celle dont ils devraient se passer, celle qu'il faut renier, effacer (tuer) - et Nate est comme hypnotisé, prisonnier des iris d'Haru. Otage de ses désirs incertains mais qui tous convergent vers lui. (l'attente)



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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (DIM 15 AVR - 22:42)
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Ça a l’air une escapade entre amoureux, weekend dérobé à tous les regards (pensée interdite, ils ne sont rien de ça, tout sauf ça.) Mais Haru se perd dans cette belle pensée, sourit, l’éclat du feu miroitant au fond de ses iris. Nate à ses côtés, réconfort et tentation à la fois. Haru a dressé les barrières entre eux, désir propre et pourtant c’est une chose qui le rend malheureux, côtoyer Nate le rend malheureux. Il n’aurait jamais cru penser ça un jour. C’était pourtant là, malgré lui, douleur cuisante de ne pas le savoir mien, de ne pas être certain de pouvoir l’avoir pour lui une autre fois, quand la sensation de son corps contre le sien demeurait si brûlante, alors même qu’elle date de plusieurs semaines déjà. Mais rien n’y fait, il n’arrive pas à penser à autre chose, que ses lèvres contre les siennes, ses mains qui vénèrent son corps et son souffle qui s’échoue sur sa peau. Nate, obsession. Nate, fantasme vivant, au-delà du réel. Haru garde contenance, il essaye du moins. Il s’oublie dans les verres de vins, les snacks contenus dans le panier et le silence ambiant, confiné finalement dans un coin quand la discussion s’anime entre eux. C’est naturel. Parce que Nate, avant tout, avant l’amour écrasant qu’il ressent envers lui, c’est le meilleur ami. Ils ne peuvent rester silencieux très longtemps quand ils sont ensemble, les langues se délient d’elle-même, le temps défile devant eux et le feu continue à crépiter. Les verres aussi, le sien se rempli sans cesse. Magie d’un Nate pleins de douces attentions. Ses rires se font plus présent quand le rouge lui monte aux joues et que le vin le rend plus léger. Nate confirme, il a trop bu, oui, il faut arrêter, on ne l’arrête plus devant une bouteille de vin, seul alcool où il se permet de rares excès.

« D’accord. » Docilité perçue de son ton, ponctuée d’un hochement de tête et ses mains qui se tendant vers Haru. Faux mouvement, mauvais calculs ou simplement Nate qui a plus bu que ce qu’il pensé, mais leurs jambes flanchent et Nate perd l’équilibre avant de se retrouver par terre, Haru comme une masse au-dessus de lui. « Je t’ai fait mal ? » sa voix plus lointaine, presque désintéressé de l’écraser ou non car son regard trop obnubilé par celui voilé de Nate. Il le regarde. Le tic tact de l’horloge s’arrête, le monde en pause. La terre ne tourne plus. Alerte rouge. Il n’y a plus que le visage de Nate si proche du sien, bien trop. Son corps tout entier tremble et même s’il devrait se relever, il n’y arrive pas, le corps de Nate devient son centre de gravité. « Nate. » Un murmure triste. « Nate, j’y arrive plus. Pas après l’autre nuit. Je sais plus être cet ami qui arrive à tout garder pour lui. » Les mots hésitants, anxieux. Les doigts fébriles qui se perdent dans le haut de Nate, tentent de le lui ôter, puis ses lèvres qui s’écrasent sans douceur sur les siennes. Désir violent. Il appuie ses mains contre son torse pour se redresser légèrement, profitant de ce geste pour le caresser tendrement. « J’ai envie de toi, tout le temps. Et toi ? » Peu importe si Nate ne l’aime pas vraiment, s’il lui permet encore ce genre de moment. Il veut arrêter d’avoir mal.




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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (VEN 20 AVR - 22:16)
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Haru + Nate



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Ils parlent. Peut-être parce que c’est facile, qu’ils se connaissent depuis longtemps et que les mots trouvent leur chemin eux-mêmes. Et puis ils rient aussi, boivent. Ils dévorent les délices du panier, sourient au coin du feu. Et cette image a tout d’un tableau parfait, d’une escapade entre amoureux, d’eux deux qui fuient la vie et sa monotonie ; sauf qu’ils ne sont censés être qu’amis. Alors pourquoi – pourquoi Nate se sent comme ça ? Troublé, happé par les orbes d’Haru, par ses lèvres qui trempent dans le vin ; son sourire éméché – au moins un peu. Il ne devrait pas – non jamais. Sauf que les sentiments d’Haru l’ont atteint – peut-être qu’il les partage. A vrai dire, c’est presque certain. Surtout depuis la dernière fois. Il avait bu – encore – mais il avait vraiment envie de lui. D’Haru tout entier, de ça. L’intimité la plus belle, juste cette proximité. Et Nate, il est tombé pour lui. Au figuré et littéralement. Haru qui a trop bu, une première pour eux. Nate sourit à cette vision, peut-être Haru lâchait-il un peu prise. Nate a pour une fois les mots doux, il est pilier au lieu d’être bourré à n’en plus connaître son propre prénom. Il veut bien faire, s’occuper d’Haru aussi bien qu’il a pu le faire. Oui parce que sans Haru, Nate, c’était le chaos. Un beau bordel humain mais Haru, il était toujours là pour le relever, le traîner (l’aimer). Nate se lève, agit. Sauf qu’il tombe – pour lui, avec lui. Haru s’écrase sur lui. Question qui résonne. Mais Nate est perdu dans les yeux d’Haru. Tourbillon qui l’emporte, les désirs qui reviennent. Ils ne sont jamais partis, se sont juste confinés dans sa poitrine, dans ses mains restées bien sages. Et après quelques secondes à planer, à rêver des lèvres d’Haru – il trouve le moyen de répondre. « Non, toi ça va ? » Haru s’écrasant sur lui n’était rien. Rien du tout comparé à Nate réalisant l’ampleur de ses sentiments, de ses désirs. De son envie de lui, tout simplement. Son cœur tambourinant stupidement était une plus grosse claque, un plus gros choc que le reste. Mais Nate, il n’arrive pas à bouger. À ce moment-là, il aurait du réagir. Faire quelque chose, n’importe quoi. Impossible pourtant. Là maintenant, il n’y a pas qu’un monde : Haru. Haru qu’il continue de regarder, Haru qui de ses yeux arrête le temps. Haru, maître de ses sentiments. Et leurs visages sont proches – la distance n’est pas une option. L’un sur l’autre, l’un ancré entre l’autre. Intensité de cet échange, d’eux deux qui semblent se vouloir.

Nate a comme un frisson lorsqu’il entend son nom. Tristesse dans cette voix, Nate la perçoit. J’y arrive plus. Réciprocité. Et ça fait mal, Nate le sent. C’est dur pour Haru de dire ça. « Haru...» Murmure à peine audible, Nate qui ne peut rien dire de plus. Surtout parce qu’il se perd encore, que les doigts d’Haru tentent d’ôter son haut. Et ses lèvres finissent sur les siennes. Baiser abrupt, sans douceur. L’envie, toujours elle qui domine. Les mains de Nate remontent vers le dos d’Haru. Il le sent qui se redresse sur lui, ses doigts dévient sur son torse – ils le caressent et Nate faiblit. A cause des mots, des gestes, d’Haru lui-même. J’ai envie de toi, tout le temps. Et toi. Les yeux dans les yeux. Cette question dont la réponse est évidente. « Moi aussi, j’ai envie de toi tout le temps. Encore plus depuis la dernière fois. » Ses mains remontent jusqu’à la nuque d’Haru. Il s’approche un peu plus de lui, frôle ses lèvres. « J’ai envie qu’on fasse l’amour. » L’amour, pas la baise. Pas quelque chose de purement charnel, Nate veut les sentiments aussi. « Qu’on s’aime ce soir. » Et ceux d’après aussi. Pensée chassée ; Nate vient embrasser Haru. Les baisers oscillent entre fougue et douceur. Les lippes de l’autre qu’il malmène parfois mais il a tellement envie de lui. Ses mains se glissent sous le haut d’Haru, parcourent sa peau – ses doigts détaillent chaque parcelle de celle-ci. Et Nate ôte le vêtement. Haru a la peau brûlante, échine qui l’attise – Nate qui le couvre de baisers, mordille son cou. La chaleur entre leurs deux corps le rend ivre ; Haru est un poison – mais un qui le sauvera.


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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (VEN 4 MAI - 20:04)
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HARU + NATE



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✧ ✧ ✧

Il s’oublie, dans les verres et les mots de Nate, la façon dont ses lèvres se meuvent pour lâcher la moindre syllabe. Haru tente de ne pas trop s’y attarder. Ses lippes sont l’envie et le pêché. C’est lui qui a voulu que tout revienne comme avant entre eux, amis d’enfance et meilleurs amis, c’est ce qui semble être le plus logique entre eux. Chacun a ses propres tracas. Il repense à Nate la dernière fois, quand il l’a repoussé et à quel point ça avait fait mal, mais il s’était persuadé que c’était le bon choix à faire. Le seul choix. Ils n’avaient pas besoin de cette ambigüe. Pourtant la présence de Nate à ses côtés est la plus grande tentation. Nate, Nate. Son prénom comme un mantra, ses pensées qui dérivent et le vin pour les stopper. C’est ce qu’il espère. Il n’est pas un grand consommateur d’alcool en temps normal, raffole d’un bon vin ou d’un champagne au détriment de comparses plus puissants. Mais même le vin peut enivrer quand les verres défilent, c’est le cas pour lui ce soir. Il s’imagine même plus réussir à se lever sans l’aide de son ami, mais Nate ne vaut pas mieux que lui et ils finissent au sol de nouveau. Leurs yeux brûlent à leur rencontre et Haru malmène ses lèvres, le geste hésitant. « Ça va, je crois. » Il ne ressentait pas de douleur, celle de son cœur avait, de toute façon, toujours été souveraine sur l’autre plus physique. Le temps semble s’accélérer, revenir en arrière, se détraquer entièrement jusqu’à s’arrêter. Il n’entend plus le son de l’horloge, le feu qui crépite derrière lui. Le verre qui s’est renversé pendant leur chute et roule encore sur le parquet, plus loin.
Tout s’arrête quand Nate laisse filtrer son prénom à son tour. Douce torture dans laquelle il se noie avec joie. Il reste ainsi au-dessus de son ami, le feu derrière lui luisant sur sa peau qu’il illumine doucement. Leurs lèvres se rencontrent, dans la sauvagerie de leur maladresse. Leurs envies est réciproque, il soupire aux mains de Nate sur son corps, les siennes viennent découvrir une nouvelle fois l’épiderme caché sous un pull qui devient souvenir après le passage de ses doigts. Nate parle et enchante ses oreilles. Haru lui sourit, un peu hagard à cause de l’alcool mais il est parfaitement conscient de ses gestes. « Et les autres soirs ? » s’enquit-il en faisant claquer ses dents contre clavicule. « Est-ce que tu voudras toujours de moi ? » Est-ce qu’ils pourront encore faire l’amour ? Même le temps de quelques poussières de minutes. Haru était arrivé à ses limites, il accepterait tout de Nate. Son haut rejoint celui de son ami de toujours. Ses mains s’appuient sur le torse de Nate et il laisse sa tête basculer en arrière. Il devient une statue immobile pendant de longues secondes et profite du toucher du brun sur sa peau, il veut graver cette sensation et s’y concentre totalement. Il revient vers ses lèvres enfin, s’il aime les caresse de Nate, son corps quémande déjà plus. « Je t’aime tellement. » Un supplice contre l’oreille de Nate qu’il mordille, mais il ne veut pas de réponse. Il a juste envie de le lui dire et le lui répéter, ça suffit à le rendre heureux. Il bouge doucement au-dessus de lui, laisse leurs corps se retrouver, plusieurs gémissements s’échappant d’entre ses lèvres. Puis, enfin, il les allège de la dernière couche de vêtements. Ses lèvres trainent sur le corps de Nate en sillons brûlants, à mesure que ses doigts dénudent son bas. Il glisse le dernier vêtement et revient à sa position initiale. Il sent un peu plus Nate et l’attise d’avantage en ondulant du bassin, sans jamais aller jusqu’au bout. Son cœur tambourine de plus en plus fort, et toute sa patience se transforme en supplice malgré son envie de faire languir Nate. Mais il arrive à ses propres limites et finit par le guider jusqu’à lui. Ses mains glissent dans ses cheveux et il l’embrasse encore, ses lèvres cheminent jusqu’à son cou qu’il n’hésite pas à marquer cette fois avec plaisir.



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nate seung
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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (VEN 11 MAI - 18:23)
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Haru + Nate



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Et c’est la fin des paroles étouffées, des mots qui riment avec regret. Nate et Haru se dévoilent, assument leurs envies – ce désir bouillonnant dont ils sont les victimes. Leur passion partagée, tout devient clair. Limpide même ; le feu crépite derrière eux mais ils brûlent plus que lui. Torches humaines, leurs lèvres se retrouvent. Une sensation qui avait manqué à Nate et cela malgré leur brutalité, l’envie qui les dépasse. Les caresses qui les trahissent, Nate qui se confie. Avoue enfin. Il arrive à parler le cœur ouvert, à dire à Haru ce qu’il veut. Et cette fois, ce sera différent. Ce sera l’amour. Il a étrangement envie de sourire, de se laisser consumer par la joie d’être avec Haru. L’esquisse se manifeste sur le visage de l’autre, c’est comme s’ils voyaient enfin le bout du tunnel. La lumière après tout ce temps à se tourner autour sans savoir, victimes du doute. La question d’Haru le fait sourire de plus belle. « Aussi. Tous les soirs qu’on aura. » Nate voit un futur, il ne sait pas trop comment il sera mais Haru sera là. C’est une évidence, un souhait qu’il chérit au plus profond de son être. Les dents d’Haru glissent sur sa clavicule ; Une autre question. « Toujours. » Un simple mot mais qui signifie beaucoup. Nate fait en sorte de croiser son regard lorsqu’il le lui dit. Haru doit s’en souvenir – cette fois, ça ne s’envolera pas au réveil. Ce ne sera pas une promesse brisée, brouillée lorsque les vapeurs d’alcool partiront. Ce sera vrai.

Et leurs paroles s’illustrent dans des gestes. Vêtements envolés, les mains d’Haru sur son torse. Nate qui le regarde au-dessus de lui, œuvre d’art. Et ses doigts caressent sa peau diaphane, Nate aime cette sensation. Mais il adore encore plus lorsque Haru revient sur ses lèvres. Le désir qui persiste, les tue à petit feu. Et Nate fond, brise les dernières barrières du passé lorsqu’il écoute les mots d’Haru. Murmure contre son oreille – elle, mordillée. Nate répond comme il le peut, c’est réciproque. Evident. Les sentiments ont fini par s’extérioriser eux-mêmes. Et Haru bouge sur lui, Nate sent ses mouvements – son corps si proche du sien. Gémissements qui s’échappent des lèvres charnues d’Haru, Une main de Nate qui vient caresser ses cheveux, l’autre trop occupée à lui servir d’appui. C’est comme un rêve, un tableau qu’ils peignent ensemble. Et Nate veut plus de baisers, il ne veut jamais oublier la sensation des lèvres d’Haru. Sa façon de sourire alors qu’il joue avec eux. Et puis l’envie dans ses yeux lorsqu’il ôte les derniers obstacles contre leur amour, quand ses lippes caressent son corps – tracent, marquent. Nate se trahit, il y a son sourire – un gémissement qui s’enfuit. Il est heureux. Et il le veut. « Haru. » L’envie de dire son prénom, de se souvenir de chaque détail. Haru revient sur lui, Nate le voit – le sent alors qu’il l’attise. Son bassin ondule, atteint Nate – teste sa patience. Difficile de résister, Nate vient tout de même embrasser Haru. L’attire contre lui, même s’il joue. Et le supplice est dur à endurer, Nate est faible. Mais il n’est pas le seul. Haru atteint ses limites et finit par céder. Il réunit leurs corps, maître d’eux. Et Nate sent ses mains dans ses cheveux, ses lèvres qu’il a l’impression d’avoir partout sur lui. Il est ivre – ivre d’Haru, ivre d’amour. Et c’est réciproque. Il sent Haru marquer son cou, ne peut que sourire alors que ses bras entourent le corps de son amant. Que ses doigts finissent par tracer des lignes invisibles dans le dos d’Haru. Nate l’attire toujours plus proche de lui ; cela pour que leurs corps ne se détachent pas. Et l’amour n’a jamais été aussi bon, aussi doux et sauvage à la fois. Parce que Nate se mouve en lui mais il l’embrasse aussi. Ce n’est pas que physique, c’est mental aussi. Il vient retrouver ses lèvres, murmurer contre celles-ci. « Je t’aime Haru. » Et puis il continue de l’embrasser, de prier pour que ça ne s’arrête jamais.
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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:35

Il le contemple et s’oublie dans ses traits, dans les battements effrénés de son cœur. Tout semble si irréel encore alors qu’il surplombe Nate de toute sa splendeur, il ne le quitte plus du regard. Il aurait eu envie que leur première fois soit ce soir, pas contre la porte des toilettes crasseuses d’un bar à empester l’alcool. Il préfère largement le goût boiseux du vin contre les lèvres de Nate que celui amer du whisky. Mais au final, il ne regrette pas leur première fois, il est certain que c’est ce qui les a amené à ce soir, à s’accepter réellement. Il aurait continué à fuir ses sentiments et les taire, à se dire qu’il pourra se contenter éternellement du rôle du meilleur ami et de l’ami de la famille. Que c’était pour le mieux malgré les plaintes de son cœur. Mais ce soir, enfin, son organe vital se retrouve enfin libre. Son corps si proche de celui de Nate, il ne s’est jamais senti aussi bien. Chaque mot que son meilleur ami prononce est un éclat d’espoir, chaque baiser le brûle d’un feu qu’il ne voudrait jamais voir s’éteindre. Et quand il sourit, c’est comme si tout le poids sur ses épaules disparaissait enfin. Haru ne s’était jamais rendu compte d’à quel point aimer Nate avait été dur et pénible, c’était comme tourner en rond dans le noir et chercher la lumière, stupide et vain. Pourtant, il est là Nate ce soir, sa lumière. Nate leur offre un futur, le meilleur présent qu’il ait pu lui faire un jour.

Toujours.

Ça sonne comme une promesse et il l’accepte avec bonheur, marquant la peau de Nate de ses lèvres et ses dents. Il a toujours rêvé de le faire, le rendre entièrement sien pour que Nate se souvienne de lui à chaque fois qu’il observe son reflet dans un miroir. C’est réel, il se le répète, fait de son mieux pour enregistrer l’information. Il veut seulement l’aimer, il n’a jamais rien demandé d’autre. Aimer son corps et embrasser son âme, lui prouver à quel point il le veut heureux. Parce que les larmes de Nate sont insupportables, il veut qu’il avance. Avec lui. Il ferme quelques secondes pour profiter des mains du brun qui se perdant dans ses mèches. Il continue à jouer avec lui quelques minutes encore, ce n’est rien pour lui qui a attendu des années pour ce moment, il peut encore patienter un peu. Nate l’attire contre lui dans un baiser, il y sent tout son envie et son impatience. Il en profite quelques secondes de plus seulement, lui aussi est à ses limites. Il retrouve enfin son corps, la sensation plus enivrante que tout ce qu’il avait connu. Même quand c’était avec Nate. Parce que tout était différent, c’était passionné et sauvage, mais il y avait de la tendresse dans la façon qu’avait Nate de chercher sa présence, d’entourer ses bras autour de son corps, presque possessif. Il ne quitte ses lèvres que quand il sent le besoin de s’appuyer un peu mieux contre Nate, décuplant ses mouvements et leur vitesse alors qu’il se perdait dans ses nombreux gémissements. Il revient vers lui, entend le je t’aime qui l’électrise autant que la sensation de Nate. C’est suffisant pour lui faire rejoindre les cieux dans un long soupir rauque. Et il s’échoue sur le brun et se love contre lui, ondulant une dernière fois du bassin comme pour se rattacher un peu plus à cette sensation. Le corps en sueur et fatigué. « Redis-le encore, je t’en supplie. » Sa voix est cassée par l’effort et l’émotion, il le serre si fort qu’il pourrait le briser.



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nate seung
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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (VEN 8 JUIN - 19:41)
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Haru + Nate



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Difficile de réaliser à quel point c’est réel, à quel point tout a changé. Nate a l’impression qu’on lui a greffé un nouveau cœur. C’est comme s’il repartait à zéro mais qu’il l’avait aimé depuis toujours. Il n’y a que Haru pour lequel il s’emballe, Haru qui le fait battre comme jamais. Et il n’a que son prénom dans la tête, ses mains sur son corps. Et cette fois-ci, ce n’est pas une aventure sans lendemain ou les fantaisies nées d’un rêve. Non, c’est bien authentique. Et ce n’est pas un acte insensé crée par l’alcool, c’est volontaire. C’est eux deux qui en ont envie et Nate se dit que ça n’aurait pas été possible sans son malheur. Sans son cœur brisé, lui loque humaine. S’il n’avait pas été comme ça, jamais il n’aurait touché Haru ce soir – dans le bar. Mal pour un bien, il n’en a aucune idée. Il sait juste que Haru et lui ont fait du chemin ; que ce soit depuis de longs mois ou des années. Leur premier baiser n’était qu’un vague souvenir que Nate avait enfoui – adolescent perdu, qui a refoulé l’incident.

Mais aujourd’hui, c’est un homme. Un homme qui en aime un autre, qui lui fait l’amour – le cœur noyé dans les sentiments. Ils sont faibles, ne tiennent plus à ce petit jeu. L’attente qui a assez durée et ce sont les retrouvailles. Leurs corps qui s’unissent, parce qu’ils ne peuvent faire que ça. Et Nate ne s’est jamais senti aussi complet – aussi en vie que maintenant. Ses mains veulent parcourir le corps d’Haru tout entier, il ne se lasse de rien chez son amant. Ses lèvres trahissent un sourire, la joie alors que Haru marque son cou – le fait sien. Nate aime cette presque possessivité, la lui rend tout autant puisque ses bras ne le laisseront pas s’échapper. Il voudrait dire au monde entier qu’il l’aime ; et leurs baisers n’en finissent plus. Des caresses, des frôlements – leurs souffles voués à être coupés. Haru qui accélère leur douce cadence. Haru délaisse ses lippes mais ne le quitte pas. Les bras de Nate le serrent encore plus alors que tout continue de s’intensifier. Les gémissements d’Haru sont accompagnés des siens. La passion prend le dessus mais Nate arrive quand même à lui dire. Un je t’aime s’échappe. Et il n’y a aucun regret car ce sont des mots que Nate pense. Ressent au plus profond de lui. Et il y a ce dernier coup de rein qui sonne leur fin. L’apogée qu’ils peuvent connaître ensemble ; Haru qui s’est perdu dans un long soupir, s’est échoué sur lui. Et le dos de Nate collé aux coussins, le corps d’Haru contre le sien. Et il y a toujours cette chaleur intense qu’il ressent, son corps teinté d’efforts. Quelques gouttes de sueur sur son torse, sur sa peau malmenée – qui trahit leur amour avec de belles marques. Et il attire Haru au plus proche de lui. L’écoute alors qu’il reprend son souffle, que sa cage thoracique peine à retrouver le rythme. Il sourit pourtant, encore plus à sa demande. Il tourne la tête, essaie de croiser le regard d’Haru malgré leur proximité. « Je t’aime. Haru, je t’aime. » Ses lèvres déposent un doux baiser sur son front, virent pourtant sur ses lèvres. La tendresse. Ses doigts caressent l’épaule d’Haru. Haru qui le serre fort mais ça ne le dérange pas. Il aime sa présence, sa simple existence. « Je vais avoir beaucoup de jours pour te le dire, tu sais. » Caresses qu’il perpétue ; « T’as pas peur de te lasser si tu l’entends trop souvent ? » Ses yeux se ferment. Et le bonheur semble se définir. C’est là, maintenant.



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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (SAM 23 JUIN - 17:22)
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HARU + NATE



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Le vin attise ses sens mais sa main contre le corps de Nate n’a pas le goût de l’erreur, au contraire, lui n’a jamais eu besoin d’alcool pour l’aimer de tout son être, pour le désirer plus que tout. Il l’a toujours voulu, les souvenirs datant d’aussi loin qu’il se remémore. Aucun regret dans ses lèvres voraces qui longent la peau de son meilleur ami et s’il désire le faire languir encore plus, lui montrer à quel point il peut devenir dépendant de lui, de son bassin qui ondule contre le sien. Mais le désir le presse, l’envie de chasse son plaisir et y parvenir. Ils auront tout le temps ensuite, pour se découvrir d’avantage, se laisser aller ou se ménager. Mais ce soir, il veut simple l’aimer et lui prouver l’incommensurable passion qu’il ressent à son égard, celle qui ne l’a jamais quitté peu importe à quel point il a tenté de confiner leur relation dans une amitié sans la moindre dérive. Seulement, son regard n’a cessé de le trahir, il n’a jamais désiré avec cette hargne et cette fougue, désespéré dans un amour qu’il n’a jamais su effacer ou laisser derrière lui. Il l’aime tant putain et Nate lui appartient enfin, la pensée sonne comme une délivrance, autant que ses mouvements qui deviennent plus rapides et décalés, perdent le moindre rythme alors qu’il cherche un maximum de contact.

Sa respiration saccadé suit ses coups de bassins démesuré, il joue avec lui autant que sa patience le lui permette. C’est si différent de cette fois dans le bar, surement parce qu’ils ne se cachent plus, parce que la peur du réveil ne s’enracine pas dans son être. Cette fois, les larmes ne quitteront pas les contours de ses yeux. Ses lèvres implorantes de marquer le corps sous le sien se glissent sur l’épiderme du brun, ses dents raclent le creux de son cou, une épaule. Il aime avoir ainsi le contrôler, entendre l’homme soupirer d’aise à ce qu’il lui inflige. Jusqu’au dernier, plus rauque, plus sonore, celui de la fin. Juste celle-ci, parce qu’ils se retrouveront autant que possible à présent, l’éphémère est derrière eux. Il profite de l’étreinte de Nate et se fond en lui, les mains du jeune homme l’attire agréablement au plus proche de lui. Il sourit en décelant sa respiration hâtive, bercé par les battements de cœur aussi effrénés que le sien. « Tous les jours. » soupire-t-il faiblement. Ses lèvres se courbent en une belle esquisse au baiser sur son front avant qu’elles ne soient happées par leurs jumelles. « Jamais. Tu sais pas depuis quand j’attends que tu me le dises. J’ai toujours du mal à le réaliser. » Que Nate ne prononcera pas d’excuses maladroites le lendemain, assurant qu’il ne le touchera plus, qu’il ne reviendra pas vers lui une autre fois, ivre et avide de sa chair. Il profite que le jeune homme ait les yeux fermés pour lui voler un énième baiser, ses doigts glissent dans les mèches de cheveux et jouent avec elles. « C’est bon d’être avec toi, je suis heureux. » Il veut le rassurer, ce n’est pas comme avant. Il embrasse distraitement son visage, la fatigue ne semble pas encore s’inviter dans son esprit. Les minutes passent silencieusement, leur respiration se calme entièrement, il n’entend presque plus les battements de l’autre. Puis ses doigts taquins se glissent entre eux, plus bas vers Nate en une caresse possessive. « C’est normal que j’en ai encore envie ? » Il rit comme un gosse et ancre son regard dans le sien.


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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (MER 4 JUIL - 16:21)
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Ce n’est pas comparable aux conquêtes du passé. Ce n’est pas quelque chose que Nate oubliera. Qui s’envolera au réveil ou disparaîtra comme leurs erreurs. Comme les autres soirs. Non, cette nuit ne sera que la première de nombreuses autres. D’une vie à deux, à quatre même. Nate veut Haru à ses côtés et aussi à ceux de ses enfants. Ils l’aiment déjà et le voir encore plus ne serait pas dérangeant pour eux. Haru a toujours été là. Depuis leurs naissances, leurs premiers pas. C’est une figure qui s’est imposée encore plus lorsqu’elle est morte. Il est devenu un repère, un pilier. Et Nate l’aime. Beaucoup, beaucoup trop. Mais c’est désormais une certitude. Il ne se cache plus derrière une vieille amitié, derrière le fait qu’ils se connaissent depuis toujours ou presque. Non, Haru est un ami mais surtout un amant. Le sien. Celui qu’il veut avec lui, dans ses bras. Nate l’a compris. Il a mis du temps, fait des erreurs à n’en plus compter mais maintenant il sait. Il a comme rempli ce vide, celui duquel il n’arrivait pas à trouver la cause. Il pensait que c’était sa perte, celle de son épouse mais non. Il y avait autre chose. Derrière le deuil faussement perpétuel, il y avait ce besoin. Celui d’aimer, d’être aimé en retour. Et les sentiments qui se sont manifestés d’une manière peu conventionnelle. Alcool, gestes abruptes. Nate qui se déteste toujours pour leur commencement. Il aurait voulu le couvrir de mille baisers et lui donner une première fois à sa hauteur mais cela n’avait pas été le cas. Trop tard pour tout effacer et tout refaire pourtant. Mais pas de regrets, ils ne seraient probablement pas ainsi aujourd’hui sans cet incident. Haru lui montre à quel point il l’aime, à quel point ils ont besoin l’un de l’autre. Tendresse, sauvagerie. Peu importe, ils sont tout et son contraire. Et ce plaisir charnel a du sens, une direction même. C’est naturel, logique, censé vu leurs sentiments.

Et le voile sur les yeux de Nate semble s’être enfin levé. Arraché par Haru et ses mots, ses gestes – plaintes et son amour. Aujourd’hui, Nate voit. Les sentiments de son meilleur ami, les siens aussi. Il réalise à quel point ces dernières années ont du être pénibles. Difficiles pour un Haru qui ne pouvait mettre des mots, dire à voix haute ce qu’il ressentait. Nate a du l’étouffer, de sa présence – de ses gestes trop tactiles sans même les comprendre. Mais c’est fini, ils recommencent – commencent leur nouvelle relation. Amitié qui vogue au loin, dérive. Il n’y a que l’amour qui subsiste, qui s’ajoute plutôt. L’amour certain authentique. Haru contre Nate et c’est le paradis. Coeur qui bat, chaleur. Sourire béat, Nate qui continue d’écouter. « J’aurais voulu pouvoir t’aimer plus tôt. » Lui dire des millions de fois, surtout lorsqu’il en avait besoin. « Je sais. Ça a l’air irréel, pas vrai ? » Une scène à l’allure de rêve. Un songe duquel ils se réveilleraient. Nate aussi a du mal à y croire, à réaliser le chemin qu’ils ont parcouru. « On a rien fait dans l’ordre toi et moi. » Première nuit sans premier rendez-vous, erreurs – maladresses. La vie qui a été contre eux. Haru lui vole un baiser et il sourit de nouveau. Ne peut s’en empêcher. Il aime ses doigts taquins qui jouent avec quelques mèches de ses cheveux. L’étreinte, il la fortifie. « Moi aussi je suis heureux, ici avec toi. » C’est un bonheur qui refait battre son cœur avec vigueur, réanime son corps. Et leurs baisers sont doux, tendres. Ils ont repris leurs esprits, pourtant Haru retourne vers la passion. Sa main glisse, ses doigts aussi. Tout cela sur le corps de Nate jusqu’à son deuxième cœur. Ses mots, ses gestes – son regard dans le sien. Nate ne peut que rire. « Je suis irrésistible, c’est pour ça. » Sourire d’enfants qu’ils s’offrent. Et Nate attrape la main d’Haru, l’arrête. Il le déloge pour venir le surplomber. Juste au-dessus de lui, il le regarde. Caresse encore son visage avant de venir l’embrasser. De retrouver ses lèvres. Et puis ça se termine en un murmure, en la main de Nate qui elle aussi descend un peu trop bas. « Tu es sûr que tu veux un deuxième round ? » Les yeux dans les yeux, il l’aime.


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RE: BUT EVERY TIME YOU HURT ME, THE LESS THAT I CRY (NATE) - (DIM 19 AOÛ - 1:30)
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✧ ✧ ✧

Ses rêves semblent si proches, ils filtrent d’entre ses doigts sans plus jamais s’enfouir. Les planètes s’alignent en sa faveur, lui offrent tout quand il s’y attend le moins, comme pour se faire pardonner des années de tristesses soufflées sur son chemin. Ses doigts glissent contre les épaules de Nate, ils s’y accrochent avec toute la force du monde. Il s’accroche à son rêve ; de chair et de sang, l’unique qui l’ait hanté depuis toujours. La raison de son premier battement tourmenté, et celle de son dernier également. Haru n’a jamais cessé d’attendre, sans même oser penser frôler ainsi son meilleur ami un jour. Il s’était complu dans cet amour solitaire, se voyait le gémir doucement chaque nuit dans le froid de son lit avant de devoir sauver les apparences chaque matin. Comme s’il n’y avait jamais rien eu. Pour la première fois, Haru a les yeux grands ouverts, il ne veut plus les clore, car la réalité est devenue plus belle que toutes ses fantaisies. Il aime Nate. Et Nate l’aime. Peu importe la façon dans laquelle ils étaient arrivés à ce constat, leurs dérives dans un vulgaire bar et rejets silencieux qu’ils se sont imposés. Haru ne regrette rien, c’est ce qui les a amené à ce soir ; au corps de Nate qui fait trembler le sien comme une tornade impétueuse. Ils faisaient l’amour et c’était plus beau que tout ce qu’il avait imaginé. Il sent son organe vitale se gonfler des sentiments dont il a été piégé, son souffle serré et difficile, autant à cause de l’émotion que de ses mouvements erratiques. Il ne veut plus lâcher Nate, il a encore peur de se réveiller et c’est un besoin irrépressible qu’il a de le sentir aussi proche et de le garder à ses côtés. A lui.

« Mais tu m’aimes maintenant, et c’est le plus important. » Sa voix est tremblante mais il en découle toute sa sincérité, peu importe les étapes qu’ils ont franchi ou le temps que cela avait pris. Ils sont ensemble à présent. Il hoche doucement de la tête, le brun semble lire dans son esprit et un sourire se transcrit sur son visage fatigué par l’effort mais aux traits étrangement reposés. L’amour de Nate lui enlève un poids de sur ses épaules. Mais l’envie s’insinue de nouveau en lui, surement guidé par l’euphorie de savoir qu’il n’avait plus à avoir honte de ses sentiments, qu’il lui suffisait de quémander la présence de Nate pour l’avoir. Et il le désirait encore, il ne cesserait surement jamais de le désirer. Son envie se faisait de plus en plus pressante et c’est presque timidement qu’il en fait part à son compagnon. Son regard ancré dans le sien, leurs rires d’enfants baignant les cloisons du chalet – Il n’a jamais été aussi heureux, c’est une évidence, tout n’était qu’artifices avant. Nate finit par l’arrêter et il n’a pas le temps de poser de questions qu’il inverse leurs positions. Leurs lèvres se retrouvent avec autant d’impatience que de plaisir. Sa main s’égare contre la cuisse de Nate, assez pour le presser contre lui. « Je ne veux rien de plus que ça. » Soupire-t-il en collant son bassin au sien, ses mots murmurés dans un faible soupir à l’oreille de Nate qu’il ne tarde pas à malmener de ses dents. Sa main accentue ses caresses. « Et toi ? »


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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:35

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Et leur voyage n'avait été que confessions, que mots magiques. Les je t'aime avaient plus, pluie salvatrice pour le cœur sec d'Haru à cause de ces nombreuses années de douleur. Nate avait été aveugle, stupide. Mais leurs retrouvailles loin du monde lui avaient délié la langue. Il avait enfin avoué les sentiments qui le rongeaient depuis qu'ils avaient fauté ce soir précis, dans un bar miteux de la ville. Haru avait été comme une averse, quelqu'un à qui il avait toujours pensé mais dont l'image s'était ancré dans son esprit. Et puis d'averse, il était passé à pluie battante - surtout les soirs où Nate avait envie de parcourir son corps tout entier, de le serrer contre lui sans pour autant comprendre. Et ils se retrouvaient là, rentrés de ce voyage. Nate avait le cœur léger, battant pourtant la chamade lorsque Haru lui souriait trop ou l'embrassait par surprise. Il ne savait pas encore ce qu'ils étaient, s'ils avaient besoin de se définir ou non. Tout ce qui importait, c'est que leur amitié se transformait doucement en des sentiments plus ardents assumés. Elle était devenue l'amour. L'amour qui avait ouvert les yeux de Nate, l'avait peut-être réanimé après des années à se noyer dans le whisky, alcool chéri. Et ces jours-ci, la météo était clémente. Nate et les jumeaux étaient à la maison, s'amusaient mais quelque chose lui manquait. Quelqu'un. Il se prenait à l'imaginer dans son grand bureau, seul. Nate proposa à Haru de venir déjeuner. Le dimanche était un jour sacré. Soleil rayonnant, le barbecue était de mise. Un délicieux repas avec ceux qui lui étaient chers, Nate ne pouvait pas rêver mieux. Jour j, il commençait à faire chauffer le barbecue. Main experte, tout n'attend qu'à être grillé. Les jumeaux se préparaient encore dans leurs chambres. Heureusement, Nate entendit la sonnette et vint directement ouvrir à Haru. Haru qui lui paraissait à chaque fois plus charmant. « Tu es toujours aussi beau. » Il lui sourit en attrapant sa main, l'entraînant directement vers le jardin où le barbecue trônait. Nate ne s'arrêta que devant la vue, sa main se posa dans le dos d'Haru. Ses yeux vinrent chercher les siens. « Je suis content que tu sois là. » Son sourire le trahissait déjà mais le dire était plus important. Nate captura ses lippes après ces quelques paroles. Elles lui avaient manqué, Haru encore plus.




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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (DIM 23 SEP - 13:49)
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✧ ✧ ✧

Sentiments mis à nus depuis longtemps déjà, mais sentiments réciproques aussi. Enfin. Rêve éveillé dont il ne voudrait jamais émerger tant il doute de son authenticité. Haru a peur d’ouvrir les yeux et se retrouver dans ses folles années, vingt-ans et le sourire amer à contempler son amour avec une autre, avec pour seul souvenir un baiser d’adolescent qu’ils ont échangé. Mais sa réalité lui revient à travers chaque baiser que dépose Nate sur son épaule quand il est dos à lui, ses bras qui enserrent sa taille comme s’il était une chose précieuse qu’il ne fallait surtout pas perdre. Il était heureux. Il ne savait pas comment, ni même s’il le méritait, mais il était heureux. Le cœur plongé dans une douce léthargie, fou et amoureux, fou amoureux. Ils n’ont plus parlé depuis, aucun nom de posé sur leur relation, peut-être qu’ils étaient au-dessus de tout cela. Ils s’aiment, seul constat qui importe réellement. Et les je t’aime ne se sont plus jamais éteints d’entre les pulpeuses de Haru, reconnaissant de pouvoir enfin les murmurer, cajoler l’oreille de Nate de ces douces syllabes tandis que leurs corps s’unissent dans tendre frénésie. Ses pensées tanguent vers cet unique homme qui le dérobe de son travail. Dimanche, pourtant Haru est dans son grand bureau. Il n’a toujours eu que deux intérêts dans la vie, Nate et son boulot. Bien que l’un ait été une raison pour oublier des pitoyables sentiments pour l’autre, mais quand ils ne se voyaient pas, il ne savait pas quoi faire d’autre de ses journées que de travailler, dans l’attente d’un signe. Et ce dernier lui parvient. Un déjeuner à quatre avec les jumeaux et Haru ne sait pas avec quelle vitesse il descend l’ascenseur de l’entreprise jusqu’à sa voiture qui le mène devant la maison de son meilleur ami. Impeccable dans son costume, bien qu’il aurait dû se permettre quelque chose de plus confortable pour un dimanche, mais il se dit qu’il empruntera des vêtements à Nate plus tard, ne pouvant s’empêcher de sourire distraitement à la pensée d’avoir son odeur sur lui. Leurs mains se lient et Haru sent la pâleur de son visage s’atténuer sous quelques rougeurs. « Merci. » Il raffermit sa prise, ses doigts caressant le dos de la main du brun. Ses lèvres toujours étirées en un sourire qu’il ne pouvait pas réprimer, il ne le voulait pas. « Moi aussi…je suis très content. » Il répond à son baiser, sa main libre se glissant au bas du dos de Nate pour le coller à lui. Il lui a manqué, chaque seconde sans lui est cruelle. Plus loin, il entend les petits pas des enfants et il recule rapidement, le regard timide et gêné, il n’est pas certain si les jumeaux devraient les voir ainsi ou pas. Mais il n’a pas le temps d’y penser parce qu’ils accourent déjà vers lui pour quémander leurs câlins. Il s’accroupit pour les accueillir entre ses bras, relevant son visage rayonnant vers le brun. « Tu as préparé ce qu’il faut pour le barbecue ? »

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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (VEN 5 OCT - 18:21)
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✧ ✧ ✧

Homme parfait, costume tout aussi élégant. Sourires qu'ils s'échangent avant que Nate ne ferme la porte et ne l'emmène au fond du jardin. Barbecue, view mais Haru est sa view. Il ne peut s'empêcher de détailler ses traits, de le regarder comme le plus précieux des trésors. Il n'avait pas cessé d'avoir ces yeux-là, ni le coeur qui battait à sa vue. Les légères joues rosées d'Haru le font sourire de plus belle. Et il aime sentir ses doigts caresser le dos de sa main, petites touches d'attention qui le font fondre. Melt(ed). Ils ont l'air de deux adolescents naïfs, de ceux aux étoiles dans les yeux et peut-être est-ce le cas. Nate n'avait pas osé rêver à nouveau de l'amour et pourtant, il l'avait trouvé - retrouvé même. Leurs lèvres se reviennent comme une évidence, Haru le colle à lui. Et ils se regardent langoureusement, Nate n'entend même pas les pas des enfants. C'est Haru qui sonne l'alarme, recule rapidement. Timidité et incertitudes. Ils ne se sont pas définis, n'ont rien dit. Que faire par rapport aux enfants, que dire. Ils viennent dire bonjour à Haru, Nate se contente de regarder la scène. Et il se dit qu'ils sont déjà une famille. Ils l'ont toujours été. Haru relève la tête vers lui, question fatale. « Bien sûr. Il faut juste aller chercher tout ça. » Il lui sourit, ébouriffe les cheveux de ses deux progénitures. « Laissez Haru tranquille, il doit se changer. » Il ne pouvait pas le laisser habillé ainsi. Sans un geste, il lui fait signe de le suivre. Direction sa chambre, grande étendue qui a accueilli leurs mots difficiles et la distance mais c'est du passé. Nate ne veut que des nouveaux souvenirs. Il referme soigneusement la porte, fuyant presque les enfants. Ils ne viendraient jamais mais Nate préfère s'en assurer. Il entend leurs cris à l'extérieur, les jeux qui ne cessent pas. Il pousse Haru sur le lit pour qu'il s'asseye. Ses mains dérivent vers la penderie. Ridicules chemises à fleurs, short estival. Mais aussi t-shirt décontracté et vêtements plus élégants mais toutefois parfaits pour un dimanche. « Qu'est-ce que tu préfères ? » Il hésite, retourne à Haru. Ses mains viennent défaire les boutons de sa chemise. Lentement, il dévoile la peau de son homme. Presque trop pâle, trop peu marquée à son goût. Il voudrait l'enflammer mais ce sera pour un autre jour. « Tu crois qu'ils nous ont vus ? » Question qui résonne alors qu'il fait glisser la chemise des épaules d'Haru. Ses mains viennent caresser le bas de sa nuque et il continue de lui sourire. Tendresse perceptible, il voudrait le couvrir de mille baisers. « Hier, ils m'ont dit que j'avais l'air heureux tu sais. » Mots d'enfants qui avaient touché son cœur, lui qui avait envoyé au loin les bouteilles d'alcool. Aujourd'hui, il ne semblait plus avoir cette addiction mais une autre. Elle portait un prénom, Haru.



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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (SAM 13 OCT - 17:00)
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Il a l’impression d’aimer pour la première fois, c’est surement le cas. Son cœur avait beau tenter de dériver vers un ailleurs, c’est toujours le visage de Nate qui s’impose à lui dans ses nuits noires. Ses relations n’ont été que des remplacements d’un corps qu’il ne pensait jamais être le sien un jour. Est-ce que Nate lui appartenait aujourd’hui ? Il n’en sait rien, les questions sont toujours en suspens, les réponses introuvables, mais il sait qu’il aime l’aisance dans laquelle ils se retrouvèrent à présent, il peut le toucher et l’embrasser, il peut l’envelopper de son affection sans la moindre crainte de jugement. Et les rougeurs aux joues sont toujours de mise, il n’est pas encore habitué à l’idée que leurs doigts peuvent se frôler sans qu’il ne recule comme s’il venait de se brûler, son regard s’attardant doucement sur le faciès du jeune papa. Ses lèvres lui ont manqué, tout comme son corps, et il ne tarde pas à le happer entier contre lui. Il ne recule que quand il entend les enfants au loin et les accueille dans ses bras grands ouverts, les jumeaux refusent au début de le laisser dans un joyeux babillement mais finissent par y consentir quand il leur promet de jouer avec eux dès qu’il se change. Il se redresse et suit lentement les pas de Nate, il n’était plus revenu dans la maison de son meilleur ami pendant un moment, puisque leur relation avait été tendu avant leur voyage. Il ne ressent plus ce poids au cœur quand il en longe les couloirs, il est apaisé quand il entendre dans la chambre de Nate, un sourire sur les lèvres quand il entend le cliquetis d’une porte qu’on verrouille. Il n’a pas le temps d’énoncer une remarque taquine que Nate le pousse jusqu’au lit. « Juste un t-shirt blanc et un short. » souffle-t-il alors que les mains de Nate sont déjà sur lui. Sa chemise glisse doucement le long de ses bras et il ne le lâche pas des yeux. Ses paupières se closent légèrement quand la main de l’homme trace son chemin jusqu’à sa nuque. « Ne t’en fais pas, je pense pas qu’ils nous ont vus. » Nate n’a surement pas envie que les enfants sachent pour eux, peut-être qu’il est toujours incertain de ses sentiments. Haru est assez reconnaissant de partager ce genre d’intimité avec lui, il n’est pas avide de tout. Ses doigts se courbent sur le cou de Nate et il bascule en arrière sur le lit, usant ainsi de poids pour que le brun se retrouve obligé de le suivre. Il inverse leur position pour le surplomber. « Et est-ce que tu l’es ? Heureux ? » Ses lèvres effleurent celles de Nate dans une douce lenteur, s’amusant à les frôler sans jamais l’embrasser.

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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (DIM 21 OCT - 13:43)
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Nate aime les voir ensemble, Haru et les enfants. Son cœur n'est que joie lorsque ses progénitures ne veulent pas lâcher Haru, qu'elles le considèrent avec tant d'affection. Nate se dit que tout leur avouer ne sera qu'une formalité, un changement mais ils devraient bien l'accueillir. Il ne sait pas ce qu'il doit leur dire, ce que Haru et lui sont officiellement. Encore un détail à discuter, à mettre sur la table lorsque le moment viendra. Pour l'instant, il doit débarrasser Haru de ce costume trop inapproprié. Il l'entraîne dans la maison, chambre reconnue. Et le jeu continue. « Meilleur choix possible. » Haru sera parfait, il n'a besoin d'aucun artifice pour briller. Etoile même lorsque le soleil est haut dans le ciel. Nate s'approche trop près, se donne la lourde responsabilité de le déshabiller. Mains habiles qui s'affairent, plaisir partagé. Et il sent le regard de l'autre sur lui, fait mine de l'ignorer. Mais bien sûr, cela ne dure pas. Il le regarde à son tour, laisse ses mains remonter jusqu'à cette nuque qu'il aime tant chérir lorsqu'ils le font. « Je ne suis pas inquiet pour moi mais pour toi. » Il ne sait pas ce que Haru voudrait faire, comment il les considère réellement. S'il veut même mettre des mots sur cela. Et alors qu'ils parlent, Nate se fait emporter par Haru. Son sourire s'agrandit alors qu'il rejoint le lit, que l'autre finit par le surplomber. Mots malicieux, lèvres traîtresses. Elles effleurent les siennes sans passer à l'acte. Lenteur inhumaine, la main de Nate vient se poser sur la nuque d'Haru; l'empêchant de continuer ce jeu malsain et pressant ses lèvres contre les siennes. Il l'embrasse, se l'autorise malgré la situation. Et puis ses lippes quittent celles d'Haru pour former une belle esquisse. « Oui. Est-ce que tu en douterais ? » Il lui sourit une dernière fois avant de l'entraîner sur ses côtés pour inverser leur position. Surplombant Haru, il attrape ses poignets. L'observe avec des yeux qui en disent long sur ses sentiments. « Et toi ? » Il continue de sourire. Minutes qui s'écoulent. « On devrait y retourner, tu me donnes de mauvaises idées. » Il rit légèrement alors qu'il le contemple toujours. Il veut voir ce visage chaque jour.


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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (VEN 2 NOV - 21:15)
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Ses pas suivent ceux de Nate mais bien qu’il soit derrière lui, Haru sait que cette fois-ci c’est par choix et non par obligation. Nate n’est plus loin devant lui avec ses enfants, sa femme et sa vie sans lui, ils peuvent marcher à présent côte à côte, leurs épaules se frôlant à chaque mouvement. Il aime juste se perdre sur sa silhouette et ses larges épaules. Il prend place sur le lit et observe Haru se mouvoir devant lui, leurs regards qui se croisent, les allers-retours entre le dressing et lui, ainsi que son choix qu’il encourage. Haru se laisse faire entre les doigts experts de Nate qui le déshabille, il avait rêvé bien trop longtemps que ces attentions soient dirigés vers lui pour qu’il les refuse maintenant. Nate lui confie que c’est pour lui qu’il s’inquiète et les questions s’imposent à lui, le brun semble prêt à officialiser leur relation même devant ses enfants s’il le lui demandait pourtant le doute subsiste, pas sur ses sentiments, ceux-là sont bien accrochés à son cœur, ils ne changeront jamais, pas quand ils l’ont suivi pendant toutes ses longues années. Des jours et des mois à se languir d’un souffle qu’il ne pensait jamais devenir sien, à s’imaginer que les sourires amoureux de Nate ne seraient que pour lui. Parce que Nate était son unique astre et il ne veut l’éclat d’aucun autre dans sa vie. Haru profite de leur discussion pour surprendre Nate et l’amener contre lui, leurs sourires se retrouvant l’un dans l’autre. Il s’amuse et joue avec lui, effleurant à peine ses lèvres mais Nate ne le laisse pas continuer et se hâte de le presser un peu plus contre lui, belle fougue dans un simple baiser. Il ne tarde pas à se retrouver dans la position inverse ; prévisible, et l’esquisse qui ravit ses traits ne disparait pas, les poignets en otages. « Je n’ai jamais été aussi heureux. » Il ne se voit pas mentir, encore moins atténuer la réalité. Il a l’impression de ne vivre réellement que maintenant. « Elles sont si mauvaises que ça tes idées ? » demande-t-il, la voix taquine, il ondule légèrement du bassin au-dessus de lui, sa jambe remontant contre la hanche de Nate.

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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (VEN 16 NOV - 22:07)
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Ils sont dans la chambre de Nate. Un lieu presque sacré, où il avait longtemps détesté l'idée d'y amener quelqu'un d'autre. Un inconnu, quelqu'un à la place de sa défunte épouse. Peut-être ne s'était-il jamais autorisé le bonheur de se réveiller à côté d'un autre être aimé. Et il avait été stupide. Daisy n'aurait pas voulu qu'il se prive de cette joie revenue. Aujourd'hui, Nate ne comptait plus fuir le bonheur; ni les sentiments plus profonds que l'amitié qui le liaient à Haru. Il l'avait embrassé lorsqu'ils n'étaient que deux adolescents naïfs. S'il avait été plus courageux, s'il avait été moins aveugle - la vie aurait pu être différente. Heureusement, ils ont encore de belles années devant eux. Il sourit à Haru, ne se retient pas de lui offrir ces niaises esquisses. Il l'aime tellement, sent son palpitant qui s'affole encore. Haru joue avec ses nerfs, le tente. Et Nate ne résiste pas, il veut ses lippes contre les siennes. Il l'embrasse, encore. Le fait prisonnier de lui, de ses baisers et ses mots. Il aime la réponse d'Haru. « Je te rendrai encore plus heureux après. » Il voulait lui donner monts et merveilles, que son sourire ne s'estompe jamais. Haru méritait tout ce que Nate pouvait lui offrir. Haru continue son jeu; celui-ci s'apparente plus à une torture qu'autre chose. Il sent le corps de Haru onduler contre le sien, sa jambe contre sa hanche. « Bien trop pour cette heure de la journée. » Vient-il lui murmurer à l'oreille. Son corps contre le sien, Nate se repose sur lui. Réprime les mauvaises idées qui l'envahissent. Les jumeaux sont juste dehors, ils doivent les attendre. Il embrasse Haru une dernière fois avant de se relever et de l'entraîner avec lui. « On pourra revenir à nos mauvaises idées ce soir. » Ou demain matin. Il lui sourit encore, attendant qu'il se change pour qu'ils retournent dans le jardin.



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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (VEN 30 NOV - 1:44)
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Ce sont des murs qu’il a fui auparavant, refuge d’un amour où il n’avait pas sa place. Nate et Daisy l’ont toujours intégré à leur famille comme une part entière d’un tout, mais il y’avait des désirs mutins, des soupirs qu’il se détestait de ressentir, parce que son meilleur ami ne l’aimait pas comme il le désirait et parce que sa plus proche amie était une rivale d’amour qui ne se connaissait même pas ce statut-là. Mais les murs ne l’oppressent plus, il se sent enfin capable de mettre un pas dans la chambre sans se sentir le cœur tremblant, l’échine frigorifiée ou même l’âme coupable, comme s’il avait dérobé le mari d’une autre. Des pensées qu’il tait, gracieusement aidé par les lèvres de Nate qui lui font perdre la notion de réalité. « Ne me gâte pas trop. » murmure-t-il dans un rire léger, le cœur battant d’un surplus d’affection envers ce même homme depuis tant d’années déjà. Son corps s’accroche à Nate quand il se sent vouloir se lever, les mots et les gestes suggestifs d’une passion commune. « Parce qu’il y’a des heures précises pour ça ? » demande-t-il, la fausse innocence sur le bout des lèvres alors que ses mains dévient, trouvent refuge contre le bas du dos du jeune père. Il finit par capituler, et se redresse à son tour, abandonnant son costume pour la tenue plus décontractée. L’avantage qu’ils fassent quasiment la même taille, tout lui allait. Il pose la main sur le haut du bras de Nate et le pousse à l’extérieur, geste intime mais pas assez pour ne pas paraitre anodin. « Ça fait longtemps qu’on a pas fait de barbecue. » Il n’a pas le temps d’en dire plus ; à peine un pied dans le jardin que les jumeaux lui sautent déjà aux jambes, chacun criant plus fort que l’autre afin de faire entendre sa voix et attirer l’attention de Haru. C’est le cadre idéal, un portrait de famille qu’il n’osait même pas imaginer dans ses rêves mais qu’il semblait frôler en ce moment. Il entraine un peu plus les enfants dans le jardin, son regard guettant sans cesse celui de Nate, les sourires à foison.


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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (MER 26 DÉC - 12:47)
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Il n'avait jamais pensé que le bonheur reviendrait si facilement. Que les sourires renaîtraient de leurs cendres avec une telle aisance. Simples mots, simples gestes. Haru et lui parlent, se taquinent de leurs corps. Il sourit à ses mots; ne pas trop le gâter - impossible pour Nate. Il voulait tout lui donner, même ce que Haru ne demandait pas. Tout était bon pour lui prouver qu'il était la cause des battements de son palpitant. Nate sent le corps d'Haru qui reste collé au sien, ancrerait presque les mauvaises idées dans son esprit. « Quand on a des enfants, oui. » Il rit, réponse à moitié vraie. Nate sent les mains d'Haru dans son dos, elles pourraient le faire chavirer mais l'homme se retient. Les enlève et s'habille. Avant que Haru ne le pousse vers l'extérieur de la chambre, Nate lui dérobe un dernier baiser éclair. Et puis ils marchent, rebroussent chemin pour retourner dans le jardin. « Trop longtemps mais le temps n'était pas clément. » Outre leurs problèmes, la météo n'était pas non plus de leur côté. Les jours ensoleillés sont revenus lorsque leurs lèvres se sont retrouvées. Dehors, les jumeaux veulent s'accaparer Haru, crient presque trop fort. Nate se demande s'il existe encore à leurs yeux ou pas. Il sourit en les voyant. Rêves de famille qui s'entassent, Nate qui se demande si tout ça peut durer, exister. Si les enfants accepteraient Haru pour quelque chose de définitif; de permanent. Parce que ses sentiments le sont et qu'il n'a pas envie de les diminuer. Nate commence à griller la viande, il décapsule les bières en attendant qu'elle soit parfaite. Il verse quelques jus de fruits alors que les enfants ont déjà mis la table. Il regarde Haru à la dérobée, toujours avec cette même esquisse de bonheur sur les lippes. Il les aime, lui et les jumeaux. Plus que tout, plus que n'importe qui. Et rien ne pourrait changer ça. Il appelle Haru à ses côtés. « Tu penses que c'est bien comme ça ? » demande t-il. Il en profite pour frôler sa main tout doucement. Ne regrette pas une seule seconde qu'ils soient là à se toucher naïvement loin des yeux des enfants. Il est en paix.


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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (LUN 21 JAN - 20:29)
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Il aime les sourires de Nate, de tendres esquisses qui réchauffent son cœur, il aime davantage la pensée que ses sourires lui sont destinées à lui seul parce qu’il en est la première cause. Il espère que Nate soit guéri des chagrins du passé, il sait que ce qui pour lui a toujours paru comme une évidence ne l’était pas spécialement pour le jeune homme. Il avait créé l’image de la famille parfaite en compagnie d’une belle épouse et deux magnifiques enfants, l’équation n’aurait dû avoir aucune raison de changer. Elle a pourtant changé, et si Haru se sent parfois coupable d’ainsi remplacer la place de son amie dans le cœur de Nate, il a conscience qu’elle sera toujours présente dans une partie de lui et ça lui suffit. Il taquine encore quelque peu Nate, les mains baladeuses sur ce corps qu’il se surprend toujours à douter d’être venu réellement sien aujourd’hui, ça en avait tout l’air. Il finit par se relever, dernier baiser avant de fermer la porte derrière eux. « Oui, mais les beaux jours arrivent. » Ils pourront bien plus profiter du grand jardin, les enfants aussi. Haru ne tarde pas à se faire attaquer par ces derniers, leurs joyeux babillages l’entourent et l’ensevelissent. Lui aussi heureux, bien plus qu’il ne s’en pense méritant mais il ne laissera ce bonheur à personne d’autre. Il dépose de derniers bisous sur les tempes des enfants, les laissent se chamailler et se batailler entre eux pour rejoindre le brun. « Oui, ça a l’air à point. » souffle-t-il, joues rosées à leurs mains qui se frôlent, sentiments adolescent quand il courbe le petit doigt contre celui de Nate. Tout est déjà posé sur la table, la viande était le seul élément manquant et à présent elle est cuite. Ils prennent place tout autour, un des jumeaux boude la chaise pour le genou d’Haru, lui demandant capricieusement de lui couper sa viande. Il rit doucement et s’exécute. « On devrait aller à la plage quand il fera plus chaud. » propose-t-il, un son d’appréciation s’échappant de ses lèvres en goûtant le délicieux barbecue. Tout est parfait, et il ne sait pas jusqu’à quand cela durera, ce que les enfants penseront s’ils leur exposaient la possibilité d’une famille à quatre. Le comprendraient-ils seulement ? Il préfère se joindre à leurs rires et animer la discussion pour le moments et les heures passent agréablement, plus loin, le ciel s’orne des couleurs orangers du coucher du soleil.
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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:36

Les beaux jours arrivent. Métaphore dans sa vie. Il y avait eu le soleil à une époque, jeunesse fougueuse. Amour facile, ce que Nate avait désiré. Il y avait eu Daisy et le printemps, leurs enfants ensuite. Et puis le ciel s'était assombri quand elle était partie. Elle l'avait abandonné, seul face à d'anciens désirs - seul avec leurs progénitures. Nate avait oublié le soleil, l'avait renié pendant de nombreuses années. Il avait préféré se noyer dans l'alcool. C'était doux, apaisant. Et puis un jour, Haru était entré dans sa vie - mais de façon différente. Il était devenu le soleil, avait ramené les beaux jours de ses baisers, de son amour. Nate s'était demandé si au final il ne l'avait pas attendu depuis tout ce temps. Ils retournent à l'extérieur, les enfants en sont ravis. Et puis ils s'occupent du barbecue. Nate grille la viande, leurs mains se frôlent. Il sourit à tout, il sourit à ce bonheur en face d'eux. Il les éblouit plein phare, autant que le soleil. Tous s'assoient, tablée familiale. Nate voit son fils aller vers Haru, caprice qui se manifeste. Sa fille vient vers lui et il décide de couper sa viande aussi. Egalité qui prime entre les jumeaux. Il sourit toutefois en regardant Haru faire, en entendant son rire. Il voudrait bien que tout ça soit leur quotidien, si bien sûr c'était possible. « C'est une bonne idée. » Sourire qu'il offre, viande goûtée. « Vous en pensez quoi ? » demande t-il aux jumeaux. Acclamation, l'idée est reçue avec enthousiasme. Le déjeuner se déroule tranquillement. Tout le monde rit, tout le monde joue. Le dessert est dévoré bien trop vite, les enfants ont beaucoup d'énergie à revendre. Nate se retrouve à jouer avec eux, à discuter avec Haru en même temps. Les heures défilent, le soleil disparaît tout doucement. Les enfants commencent à s'éteindre. Nate sourit en les voyant assis l'un à côté de l'autre. Murmure en direction de Haru. « Tu penses qu'ils doivent aller dormir ? » Sa main glisse dans le dos de l'homme, discrète caresse qu'il dissimule.


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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (JEU 28 FÉV - 12:51)
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Petits instants de bonheur qu’il ne se pensait plus être en droit de ressentir, le battant glacé d’un amour qu’il ne pensait jamais se le voir réciproqué, parce qu’entre Nate et lui rien ne semblait indiquer un quelconque espoir. Daisy, les enfants, les addictions de Nate. Un mur qui s’érigeait derrière l’autre à chaque année qui passe, de plus en plus haut, rendant le souvenir de leur baiser d’adolescence un simple mirage dont il doutait presque de l’existence. Mais les rires baignent de nouveau la maison, Haru sent de nouveau accueilli entre ces murs et ce jardin, il trouve sa place naturellement, que ce soit à cette chaise où il s’asseyait, les enfants qui cherchaient à attirer son attention vers eux et redoublaient de caprices en sa présence. Il aime cette vie et il veut que ça dure. Il n’imagine plus les journées passées, ce serait étouffant d’y revenir quand Nate lui avait ainsi ouvert son cœur. Ils parlent et profitent du beau temps, les enfants sont heureux. Haru aime chaque seconde qui passe, chacune plus précieuse que la précédente, il en veut plus. Des sorties à la plage, en fête foraine ou la patinoire, des dates plus intimes pour Nate et lui seulement. Il veut tout. Les jumeaux semblent partager l’enthousiasme à la pensée de ces prochaines virées, Nate aussi. Il sourit à Nate, la sensation de sa main agréable dans son dos. « Ils ont l’air fatigué, oui, je vais t’aider. » propose-t-il doucement, il attire l’attention des jumeaux vers ses bras grands ouverts et ils ne tardent pas à faire la course pour voir lequel arrivera à s’y blottir en premier. Ils ne sont plus si petits mais Haru est grand et il n’a aucune peine à relever un jumeau en l’air en riant avant de rentrer à l’intérieur, suivi par Nate. Ils n’ont besoin de les border que pendant quelques minutes avant que le sommeil ne les gagne et les lumières s’éteignent. La porte se ferme derrière les enfants et Haru vient lentement enlacer Nate qui lui tourne le dos, ses grandes mains se placent sur son estomac et il t’attire contre lui. « Tu te souviens de ce qu’on disait ce matin ? » demande-t-il innocemment, les lèvres chaudes contre sa nuque. « Je crois que je suis trop fatigué pour ça maintenant. » Voix taquine et rire clair.

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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (JEU 7 MAR - 10:26)
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Nate se plaît à observer la scène. Ses enfants et Haru s'entendent merveilleusement bien. Tout se déroule parfaitement. Le barbecue est un succès, la journée aussi. Le soleil a été clément et s'est montré tout au long. Nate sourit en voyant ses jumeaux quémander. Il se sent rassuré de les voir proche d'Haru. Des idées s'esquissent dans sa tête mais il les chasse pour rester dans l'instant présent. Main discrète qui glisse dans le dos de l'homme. Il demande son avis et Haru lui répond. « Merci. » Sourire authentique. Peut-être que Nate aime à nouveau avoir quelqu'un à ses côtés. Haru s'occupe de prendre les jumeaux tandis que Nate les mène vers leur chambre. Ils les mettent rapidement au lit. Pyjama qui s'enfile un instant, les dents qu'ils laveront rapidement. Les jumeaux ne tardent pas à fermer les yeux. Confortablement bordés, un dernier baiser sur le front et ils s'endorment sans encombre. Nate ferme doucement la porte après un dernier regard attendri sur ses progénitures. Il s'avance pour finalement être retenu par de grandes mains qui se posent sur son ventre. Haru l'attire contre lui et son sourire renaît sans problème. Innocente question de l'homme. « J'y pensais tout à l'heure. » Sous-entendu qui est là; Nate qui sent les lèvres d'Haru et son souffle chaud contre lui. Il rit en entendant ses mots. Ses mains se posent sur celles d'Haru, douces caresses qu'il laisse échapper. « Vraiment ? Peut-être que je devrais aller te border aussi. » Taquinerie offerte, Nate qui hésite quant à la direction à prendre. Il se laisse reposer contre le corps de l'autre quelques instants. Nate se retourne toutefois pour faire face à Haru. Il ne se défait pas de sa prise, il veut juste profiter de son visage. Ses yeux plongent dans les siens sans aucune gène. Il lui sourit, idée germant dans sa tête. Sa main vient doucement caresser le bas-ventre d'Haru. Tentation irrésistible. « Dommage que tu sois fatigué, j'étais vraiment d'humeur. » Ses paroles se finissent en murmure; Nate qui s'approche bien trop près des lippes d'Haru.


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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (VEN 29 MAR - 20:52)
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Haru aime ce portrait de famille, il a envie qu’il dure le plus longtemps possible. Il se complait dans ces pièces de puzzle manquantes qu’il retrouve enfin, les sourires de Nate réchauffent son cœur plus que les rayons du soleil couchant et les rires des enfants le bercent allégrement. C’est un de ces moments où il aimerait voir le temps s’arrêter – pause, profiter éternellement d’un instant de bonheur qu’il pense peut-être réellement mériter. Ils guident les jumeaux jusqu’à leur chambre, Haru n’a pas d’enfants mais il a appris quelques habitudes depuis que ceux de Nate sont nés, il a assisté à chaque phase de leur petites années d’existence après tout. Il est moins maladroit qu’au début, le ton doux, il arrive à les border parfaitement jusqu’à ce qu’ils s’endorment. Ça ne prend pas beaucoup de temps, ils ont passé la journée à se dépenser en jeux. Une fois la porte fermée et des pas plus loin de la chambre des petits, Haru étreint le jeune papa, l’envie de taquiner l’autre se manifestant un peu plus. Ses mains sont recouvertes par celles de Nate et Haru l’attire un peu plus contre son torse, grignotant allégrement le creux de son épaule. Il rit doucement. « Peut-être, oui. » Nate rejoint le jeu, visage tourné vers le sien, Haru se fait violence pour ne pas céder à l’appel de ses pulpeuses. « Ah bon ? » demande-t-il, les yeux obstinément fixés sur ses lèvres, enchantés. La main sur son bas-ventre ne l’aide en rien. « Si t’es vraiment d’humeur alors, il happe les lèvres de Nate, doucement, le contact à peine différent d’un toucher papillon, donne-moi envie ? » Il lâche prise, ses mains quittant la taille de Nate qu’elles encerclaient pour s’éloigner de lui en marche-arrière. Un pas après l’autre, il creuse la distance sans jamais le quitter du regard.



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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (VEN 17 MAI - 0:08)
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Il n'y a plus qu'eux dans le calme de la maison, désormais plus silencieuse que pendant la journée. Nate sait que les enfants sont fatigués, qu'ils ne tarderont pas à trouver le sommeil. Peut-être même que c'est déjà fait. Il se demande de quoi ils peuvent rêver; question à laquelle personne n'a encore répondu. Ils lui diront peut-être demain. Maintenant, il n'y a que Haru dans sa tête. Haru contre lequel il repose paisiblement, proximité troublante. Différente de celle qu'ils avaient partagée l'après-midi. C'est plus intime, plus adulte comme contact. Nate aime la chaleur qui l'entoure, le corps de Haru qui lui est plus doux que n'importe quoi d'autre. Il sourit en le sentant, lui et ses lippes qui croquent sa peau. Nate se retourne finalement sans s'éloigner. Haru semble d'humeur joueuse, lui aussi. Nate le sent qui fixe ses lèvres, il se joue de lui - sa main venant trop proche de Haru et de ses désirs oubliés durant le jour. Nate sent Haru qui capte doucement ses lèvres mais la frustration naît. C'est comme un frôlement, une caresse éphémère. Donne-moi envie. Comme une lueur de défi dans les prunelles de l'homme. Il quitte son corps, arrête de l'enlacer pour reculer. Leurs yeux se toisent, le jeu s'illustre. « Tu n'as pas l'air si fatigué que ça. » Constat alors que Nate fait un premier pas. Il vient attraper la main d'Haru, poigne ferme. C'est presque un murmure qui s'échappe de ses lippes. « Pas ici. » Il préfère l'intimité de sa chambre, plus éloignée de celle des enfants. Il ne voudrait pas avoir d'explications à donner. Il entraîne Haru dans les couloirs, presse le pas pour lui donner envie. Il referme la porte avec soin et puis ses yeux reviennent se poser sur Haru. Ils luisent de désir en le contemplant. Nate le pousse sur le lit avec délicatesse. Ses doigts décident de faire glisser lentement le haut de Haru. Il dévoile sa peau diaphane pour ses seuls yeux; les lueurs du soleil les accompagnent aussi. Mais Nate a d'autres envies. Il revient doucement contre les pulpeuses d'Haru, baiser langoureux qu'il lui offre. Ses mains dérivant quelques peu pour que le désir naisse autrement. « J'ai envie de quelque chose de différent ce soir. » Il insiste sur le mot différent. Nate quitte les lèvres de Haru pour se redresser; il se déleste des vêtements qui semblent en trop. Il ne s'arrête pourtant pas de regarder Haru, comme si chaque couche disparaissant était une incitation. « Je vais prendre une douche. Rejoins-moi si tu en as envie. » Il sourit, pourrait même rire tant il se sent stupide. La séduction est encore un jeu qu'il doit réapprendre, comme si toutes ces dernières années avaient effacé ses habitudes. Mais avec Haru tout lui semble faisable, le bonheur est au creux de sa main.

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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (JEU 20 JUIN - 15:15)
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Les deux jumeaux ont déjà rejoint le monde des rêves, plus aucun bruit ne parvient de leur chambre et Haru ne s’en étonne pas, ils n’ont cessé de jouer et s’amuser pendant toute la journée, leurs petits corps doivent être épuisés. Les moments passés tous les quatre sont les plus précieux à ses yeux et l’impression d’avoir l’image d’une famille est de plus en plus tenace, et il a conscience au fond qu’il ne devrait pas laisser ses pensées ainsi dériver si loin. Il sait que les enfants l’apprécient grandement mais de là à devenir un membre officiel de leur quotidien, il est incertain de leur réaction. Il désire leur bienêtre en priorité, tout comme c’est le cas pour Nate. Il détesterait s’imposer de n’importe quelle manière, sa relation actuelle avec l’homme dépasse déjà toute son imagination. Il n’aurait jamais pensé une telle promiscuité possible entre eux, c’est déjà plus qu’il n’espérait. Les moments passés en compagne de Nate seulement sont d’autant plus précieux. Les désirs enfouis durant toute la journée refont surface dans une ardeur accentuée, il n’y a plus rien pour les séparer mais Haru est joueur, il apprécie contempler l’effet qu’il a sur le brun et le frustrer tendrement. Sa main est prisonnière de celle de Nate et il observe ce contact avec amusement, le sourcil arqué sous le signe d’un défi enfantin. « Et pourtant, je tombe de sommeil. » Mensonge évident mais les deux se prêtent au jeu d’acteur. Nate n’écoute rien et l’entraine vers la chambre, c’est beau mieux ainsi, même si la terre entière se dépeuple dès qu’il pose les yeux sur le jeune homme, Haru n’oublie pas la présence des jumeaux non loin. Il préfère éviter les situations gênantes, pas avec tous les non-dits qui existent encore entre eux. Il aide volontiers Nate à le dévêtir de son t-shirt et accueilli ses lèvres contre les siennes avec fougue. Tout de lui reprend doucement vie sous les baisers de son ami. « Surprends-moi, alors. » susurre-t-il en malmenant sa lippe. Au même moment, Nate s’éloigne et Haru réprime avec peine sa déception, bien que le spectacle qu’il lui offre soit plaisant. Leurs yeux accrochés, il ne perd pas d’une seconde les vêtements qui glissent lentement jusqu’au sol. « Non, j’vais plutôt en profiter en m’endormir. » rétorque-t-il moqueur, en détournant le visage. Et il attend, de pauvres petites minutes seulement avant de s’approcher de la salle de bain, ses dernières barrières de vêtements ôtés. Il fait le moins de bruit possible et se fraye un chemin jusqu’à la cabine, derrière Nate. Il le surprend de ses lèvres qui cajolent sa nuque et le haut de son dos, dessinant le début des marques de sa colonne vertébrale, sa bouche et sa langue se mêlent aux gouttes d’eau qui s’y échouent et il espère que cela suffise pour le faire frissonner. Sa main se fait plus aventureuse et ne tarde pas à se glisser contre sa hanche et plus bas encore, les mouvements lents et voluptueux. « Et si je me chargeais de te surprendre ? » Sa voix vibre contre la peau de Nate.



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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (VEN 21 JUIN - 19:31)
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Le temps est à eux. Ils sont désormais saufs dans l'enceinte de la chambre parentale. Nate sourit, joue avec Haru qu'il désire plus que jamais. Il le déshabille lentement, chaque mouvement est lent et calculé. Pourtant, il vient happer ses lèvres plus rapidement que prévu. Elles lui manqueraient presque. Goût dont il ne se lasse pas, baiser plus passionné que jamais. Audace dans leurs lippes qui semblent presque aimantées; Haru qui lui demande de le surprendre. Nate le fait et voit la légère frustration sur le visage de l'autre. Il n'est pas peu fier de ses vêtements qui tombent sur le sol. Il continue de regarder Haru, presque voyeur vu la situation. Il ne s'arrête pas, ôte chaque couche. Plus nu que jamais, il lui lance une invitation à laquelle il ne pourra pas résister. Nate croit fermement en sa tactique. Retour moqueur mais Nate pénètre dans la salle de bain sans un mot. Il n'y a que son rire qui fera office de réponse. L'eau de la douche a un effet non négligeable sur lui. Elle pourrait presque refroidir ses ardeurs si Nate ne pensait pas tant à Haru. Les minutes semblent être une éternité. Il se perd sous la chaleur de l'eau qui détend ses muscles. Nate est perdu dans ses pensées. Il n'entend même pas Haru entrer dans la salle de bain. Il se fait surprendre par une paire de lèvres qui tombent sur sa nuque et le haut de son dos. Il sourit, les yeux clos. Il finit par les ouvrir en sentant les frissons le gagner. « J'ai cru que tu t'étais vraiment endormi. » murmure t-il. Nate se colle un peu plus au corps d'Haru; il sent sa main glisser sur son propre corps en même temps que les gouttes d'eau qui ruissellent. La voix d'Haru résonne dans la cabine de douche. Nate sourit à ses mots. « Embrasse-moi. » Les mouvements d'Haru le troublent, son corps réagit à chacun d'entre eux. Il tourne la tête pour happer ses lèvres. Nate n'oppose aucune résistance; tout son corps ne cherche qu'à rencontrer celui d'Haru. Ses propres mains viennent s'ancrer aux cuisses d'Haru. Il s'y retient, cherche à savourer son plaisir. De légers gémissements viennent emplir la pièce. Nate essaie de les contenir mais le plaisir le submerge doucement. Se sentant au bord du gouffre, ses doigts viennent déloger ceux d'Haru. « A mon tour. » laisse t-il échapper alors qu'il reprend lentement sa respiration. Quelques baisers déposés sur les lèvres d'Haru et ses mains viennent caresser son corps tout entier. Ses lippes dérivent sur le torse de l'homme. Myriade de baisers qui sont comme des caresses, presque éphémères. Et Nate continue de descendre, jusqu'à passer le bas-ventre d'Haru. Il se sent presque vulnérable mais ne déteste pas ce sentiment face à Haru. Il l'aime plus que de raison. Désir qu'il comble en chérissant le corps d'Haru de ses lippes. Lenteur terrible pour faire naître la frustration mais il compte bien se rattraper.


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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (MAR 13 AOÛ - 14:07)
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De l’amour au bord des lèvres, toujours. Les confessions se font plus rares qu’il ne le voudrait, parce que tout est encore flou entre eux – c’est à la fois irréel, mieux que tous ses rêves, ça lui donne presque peur, à Haru. Il craint de se réveiller et que la réalité ne soit qu’une douloureuse claque en pleine figure. Retour en arrière, à la sortie du bar cette fameuse nuit et où leur amitié aurait volé en éclat plutôt que de doucement devenir plus soudée. Il préfère ne jamais avoir à ouvrir les yeux. Tout semble plus que vrai, la voix de Nate résonne jusqu’au creux de ses oreilles, ses rires l’enchantent et il est incapable de détourner les yeux des sourires de son meilleur ami. Leurs lèvres qui se retrouvent ont ce goût familier, comme si elles s’embrassaient depuis des années quand ce ne sont que de rares mois qui les approchent. Le baiser maladroit et timide, adolescent, qu’ils ont un jour partagé ne peut réellement compter après tout. Il finit par rejoindre Nate, le désir dominant son envie de frustrer un peu plus le brun. « Je peux retourner au lit, si tu préfères. » Bien que tout de Nate lui fait comprendre le contraire, de son corps qui se colle au sien à ses mots lui demandant de l’embrasser. Les mains de Haru glissent sur le corps de l’homme, flattent tendrement ses hanches avant que l’une d’elle ne s’affaire à lui offrir plus de plaisir. Il obéit docilement et venir tenir son menton entre le bout de ses doigts pour lui faire tourner légèrement la tête vers lui et ainsi combler la distance. Il est incapable de deviner à qui appartiennent les gémissements qui emplissent la cabine rapidement, surement les deux. Il sourit entre deux baisers, éternellement fier et reconnaissant d’être enfin capable de se lier de cette façon à Nate et découvrir des facettes qu’il ne se pensait pas en droit de voir un jour. Nate le force à s’arrêter et Haru sourit timidement en l’entendant parler. Son cœur tremble, son corps tout entier sous l’anticipation de sentir la main de Nate lui offrir le même traitement. Mais Nate le surprend de ses lèvres, brûlantes, elles tracent leur chemin le long de son torse et inconsciemment, ses doigts viennent jouer avec les mèches humides du brun. « Nate… » gémissement de surprise quand la bouche de son ami le happe lentement. Il plaque son dos contre le mur de la cabine et n’en ressent pas la froideur, pas quand Nate l’embrase en entier. « T’es pas obligé de faire…ça… » murmure-t-il difficilement en baissant les yeux vers le jeune homme, la simple vue de cette scène suffit à rendre les battements de son cœur douloureusement rapides. Il est bien plus souvent habitué à être celui à genoux. Ses gémissements montent, font écho à chaque mur et le simple fait de s’entendre sous le ruissellement de l’eau le fait rougir. C’est bien trop agréable.



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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (VEN 6 SEP - 18:26)
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Images inimaginables alors qu'il n'était qu'adolescent. Premier baiser ignoré, oublié. Totalement rayé de sa mémoire dans l'espoir de vivre sans problème, sans aucune question qui hante son esprit. Baisers qui ne sont plus volés, ni haïs. Ils sont chéris, précieux même. Et le jeu continue. « Ce ne sera pas nécessaire. » Sourire qui s'étire sur ses lèvres, comme une évidence. Il ne le repoussera plus. Plus maintenant, ni jamais d'ailleurs. Envies qui font un avec Nate. Cette partie jugée sombre auparavant mais plus maintenant. Il se surprend lui-même et Haru aussi. Ses mains glissent sur son corps comme si telle était leur place. Elles caressent son intimité et font bien vite de lui un homme faible, gémissant son plaisir. Nate quémande un baiser et Haru cède; pulpeuses qui se rencontrent avec délicatesse et désespoir. Distance comblée, inexistante quand leurs corps cherchent à se compléter par tous les moyens. Les bruits sont confus; Nate peine à savoir si ce sont les siens ou ceux de Haru. Plaisir qui domine dans tous les cas; cette simple pensée le trouble un peu plus alors que les doigts d'Haru s'affairent à le satisfaire. Il fait pourtant cesser le jeu, conscient qu'une autre envie se profile. Il ne l'a jamais fait ainsi mais il en ressent l'envie. Il veut troubler Haru différemment, lui offrir autant qu'il lui donne. Soupçon de malice dans sa voix et tout commence par de longs baisers, déposés de ses lèvres à son cou. Torse caressé mais moins que le second coeur de Haru. Il descend, encore et encore. Jusqu'à ce que ses genoux ne touchent le sol. Ses doigts se plaisent à jouer avec le corps de son amant; mais bien vite, la frustration semble au rendez-vous. Ses lippes viennent d'elles-mêmes combler leurs désirs muets. Torture lente, Nate capricieux dans ses gestes. Il prend son temps pour faire languir Haru comme il faut. Ses yeux remontent parfois pour capter son regard, pour que ses orbes le guident. Les doigts de Haru l'encouragent; Nate les sent jouer avec des mèches de ses cheveux. Son prénom est murmuré pour son plus grand plaisir. Il ne répond rien, préfère chérir son homme. Haru gémit sans qu'il ne s'y attende, mélodie qu'il apprécie tout autant puisque son corps réagit. Il le sent qui se colle au mur et suit son mouvement, ne desserrant pas la prise qu'il a sur ses cuisses. T'es pas obligé de faire ça. Nate qui se prend à regarder Haru, jeu qui cesse simplement pendant de minimes secondes. « J'en ai envie. » se prend t-il à répliquer avant de le reprendre en bouche, plus avide de lui tout entier. Les gémissements de Haru le rendent encore plus sensible. Nate ne désire que lui en soutirer davantage. L'eau continue de couler sur eux, ébats humides. Nate sourit, lèvres qui persistent dans leur douce torture. Mouvements plus rapides, assez pour qu'il sente Haru faiblir. Mais Nate ne s'arrêtera pas avant qu'il ne le lui demande. Il ne déteste pas être à genoux autant qu'il ne l'aurait pensé. Coeur aussi enflammé que son corps lorsqu'il pose les yeux sur Haru, lorsque ses doigts ont une prise plus ferme sur lui et l'incitent à continuer.

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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (SAM 21 SEP - 10:19)
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Tableau qu’il n’aurait osé imaginer il y’a quelques années, même simplement quelques mois plutôt, il doute même que le concerné y est réellement pensé avant. La toile de Nate à genoux en face de lui est sublime, plus attrayante que toutes les œuvres d’art qu’il ait pu voir dans sa vie. Elle l’envoute et il a du mal à diriger son regard ailleurs, pas même quand le plaisir le submerge en vagues voluptueuses et lui souffle l’envie de clore les paupières. Ses gémissements s’emmêlent mélodieusement aux sons de l’eau qui s’écoule alors que ses doigts trouvent refuge entre les courtes mèches brunes. Ils sont encouragés, témoignent de tout le plaisir qu’il ressent, sans qu’à aucun moment ils ne tentent de guider les mouvements de Nate. C’est différent. Il sent l’inexpérience, naturelle, de l’homme mais rien n’importe réellement. C’est mieux que tout ce qu’il a connu avant, parce que c’était la personne qu’il chérissait le plus. La seule qui ait eu du sens à ses yeux. La torture est langoureuse, Nate s’amuse et s’applique à la rendre aussi fou que lucide, l’humidité de son épiderme rendant tout plus irréel. Parfois leurs regards se croisent et c’est toute une nouvelle vague de chaleur qui vient le consumer un peu plus. Haru ressent trop. Un excès de tout, de plaisir, d’amour, d’adoration et de dévotion, dirigés envers la seule personne de Nate. Son dos rencontre le mur à la recherche d’une certaine stabilité pour compenser ses jambes devenues plus fragiles, Nate suit le mouvement, souffle de ses lèvres plus d’étoiles dans son cerveau. Ses gémissements montent crescendo, raques et hachés, il ne tente pas de les dissimuler. J’en ai envie. Il tremble à cette simple affirmation et ses doigts raffermissent leur prise inconsciemment. Il aimerait que ça ne s’arrête jamais. Ses paupières cèdent et se ferment, des frissons parcourent son corps entier à mesure que les lèvres de Nate se font plus taquines et plus aventureuses. Son prénom résonne entre, se transforme en litanie jusqu’à se sentir proche de la délivrance. A ce moment, sa main glisse contre la joue de Nate, ses yeux à présent rivés sur lui comme pour se gorger une dernière fois de cette vision. Ses doigts cheminent jusqu’aux lèvres de son ami, le forçant du bout du pouce à les entrouvrir et le libérer. Il préfère ne pas continuer jusqu’à la fin pour le premier essai de Nate. Ses yeux sont voilés de désir. « Viens là. » murmure-t-il, affamé de ses lèvres qu’il veut goûter de nouveau. Il aide Nate à se relever et ne tarde pas à l’embrasser avec passion, avant de laper tendrement le contour de ses lèvres. Ses bras entourent la taille de Nate et il l’attire assez proches pour que leurs bassins se rencontrent à chaque caresse. « Tu préfères qu’on retourne à la chambre, ou on continue ici ? » demande-t-il, la lueur joueuse dans les yeux.
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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:36

Gestes encourageants, doigts qui le guident lui et ses lippes dont l'expérience n'est pas un des plus grands atouts. Nate s'essaie à cette nouvelle géométrie; heureusement ses sentiments triomphent de ses doutes. Yeux dans les yeux, le jeu qui devient de plus en plus intense. Nate prend goût à ces instants pendant lesquels il peut expérimenter librement. Haru ne juge pas, il le laisse faire selon ses envies. Il l'en remercie silencieusement, aime sentir ses doigts s'enrouler dans ses cheveux. Amour évident, corps et âmes dévoués l'un à l'autre. Nate sent le corps de Haru qui réagit à ses caresses, son dos qui se colle au mur et ses jambes qui semblent fébriles par moments. Et ses gémissements s'intensifient, ils ne donnent que plus d'envies à Nate. Il cherche le corps de son amant à tout prix, ne veut pas le laisser nu de son absence une seule seconde. Et son prénom finit par résonner dans la pièce; il s'échappe dans une longue répétition qui ne fait que le griser. Son coeur bat plus vite, il a envie de délivrer Haru. Mais l'autre vient pourtant le cesser dans sa quête. Nate sent les doigts de l'homme se poser sur sa joue. Ils dérivent et viennent se poser sur ses lippes, les empêchent de continuer. Minime déception qui s'empare de lui, Nate aurait voulu donner encore plus. Il ne résiste pourtant pas à la voix de Haru qui l'appelle. Viens-là. Il ne lui a jamais semblé si fort, si imposant. Nate se relève grâce aux mains tendues de son amant mais le désir ne le quitte pas pour autant. Haru s'empare rapidement de ses lippes et les fait captives. Baisers fiévreux qui reprennent, chaque centimètre d'eux qui se cherche. Corps puzzles, âmes soeurs. Et la chaleur les enivre, Nate peine à réfléchir. La voix de Haru le hante. Question qui le tourmente autant que la lueur joueuse dans les orbes de son homme. Il voudrait rester ici mais il craint pour leurs ébats. « Suis-moi. » Réponse explicite. Eau qui arrête de couler, Nate qui entraîne Haru vers la chambre sans se préoccuper de leurs corps mouillés, ni des gouttes qui viennent rejoindre le sol. Il le pousse à nouveau sur le lit avant de le recouvrir de son corps, chaleur dont il a besoin. Eclats de rire qui sont niais mais sincères. Haru qui le fait réellement revivre, assez pour faire naître mille envies. Désir poignant, le corps de Nate qui a besoin de celui de Haru. « J'ai tellement envie de toi. » Qu'il admet, ses mains emprisonnant les poignets de Haru alors qu'il ravage son cou de baisers. Son corps se colle automatiquement au sien, il recherche sa présence par tous les moyens. Son odeur l'attise, ses lippes lui manquent. Nate, il vient l'embrasser. Encore, ne s'arrête que pour respirer. Il ne sait pas de quoi il a envie. Et il parle plus vite qu'il ne réfléchit, révèle ce qui lui passait par la tête. « Prends les commandes. » Demande qu'il n'a jamais faite si explicitement mais il veut Haru différemment; qu'il le guide aussi ce soir. Qu'il lui montre ce qu'il n'a jamais vu.


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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (DIM 20 OCT - 23:52)
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Attentions particulières dont l’entoure Nate, hésitation attendrissante et efforts qui feraient presque battre son cœur plus vite que les tourments que lui cause les lèvres de l’homme. Jeu qui lui fait perdre la tête et ses résistances sont presque inexistantes. Il a toujours été faible face à Nate, avant tout, même avant les sentiments, et ces traits n’ont fait que s’exacerber avec les années et cette relation nouvelle qui les unissait. Bien qu’elle préserve encore quelques mystères à ses yeux, rien n’était aussi limpide qu’il n’aimerait. Pour autant, il ne se fait pas gourmand à demander à poser un nom sur ce qu’ils sont, ce que Nate lui offre dépasse largement ses espoirs et Haru se sent patient pour le moment. Peut-être que ça changera, mais il s’en satisfait. Il le ramène vers lui pour un énième baiser, toujours si affamé du contact de ses lèvres. Il l’aime tant, il désire tout de lui, jusqu’au dernier souffle qu’il attrape de ses lippes contre les siennes. Des baisers ardents et le besoin de plus qui vient le dévorer de l’intérieur. L’envie est réciproque et Nate l’attire vers la chambre, ils laissent derrière eux les traces humides de leurs pas contre le parquet, sans s’en soucier réellement. Le lit s’apprête mieux à leurs désirs que la salle de bain plus risquée, peut-être qu’ils pourront s’y pencher une autre fois. Son dos rejoint le lit avec douceur, rapidement suivit par le corps de Nate au-dessus du sien, il se laisse faire, appréciant se sentir à sa merci ; poignets prisonniers et cou offert à sa bouche. « Tu as toujours envie de moi. » réplique-t-il d’un ton joueur, caressant la jambe de Nate de la sienne puisque l’usage de ses mains lui est obstrué pour l’instant. Il l’embrasse à nouveau, aussi tendrement que passionnément. Il en a eu envie toute la journée et a l’impression qu’il ne sera jamais repu. Demande inattendue, Haru lève les yeux sur lui et un sourire éclot rapidement sur son visage. « Il faudra me libérer les poignets pour ça. » Il rit doucement et vient glisser ses mains à présent libre le long des bras de Nate, serrant sa prise pour inverser leur position d’un geste confiant. « Tourne-toi. » souffle-t-il doucement, proposant à Nate de s’allonger sur le ventre. « Nate. » gémit-il doucement tout contre son oreille, le souffle lourd et bruyant, désireux de lui causer quelques frissons alors que son index descend lentement le long de son échine, ne s’arrêtant qu’au bas de son dos. Après un instant d’hésitation, ses doigts se font plus aventureux. Ils cherchent doucement leurs repères, et surtout à offrir le plus de sensations possibles. « Tu me dis si ça ne va pas. » assure-t-il, les lèvres toujours collées à la tempe de Nate sur laquelle il dépose quelques chastes baisers. Il a envie de le faire trembler davantage, ce n’est pas suffisant. Il se redresse légèrement après quelques courtes minutes, et sa bouche humide vient tracer le même chemin que son index plus tôt. Il couvre le dos de Nate de baisers fiévreux. Il désire le rendre fou mais la présence de Nate à elle seule suffit à lui ôter toute lucidité. Il laisse un baiser sur le bas de son dos avant que sa langue ne se mêle au jeu, taquine et cajole Nate d’une manière différente. Haru ne compte pas aller jusqu’au bout, mais c’est un début. Il se contente d’offrir ce plaisir et guetter chaque réaction du jeune homme.

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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (SAM 2 NOV - 15:47)
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De retour sur les jolis draps de la chambre parentale, Nate qui emmène Haru et réciproquement. Corps humides mais cette pensée ne leur traverse pas l'esprit. Ils sont déjà ailleurs; les désirs rivés l'un sur l'autre. Et Nate vient envelopper son homme de sa chaleur, le jeu continue. « Est-ce que c'est mal ? » s'entend t-il dire, aussi joueur que Haru. Leurs lèvres se retrouvent dans un geste presque désespéré, comme bien souvent. Même s'ils se voient quotidiennement, ils ne sont pas souvent seuls. Il y a les enfants, il y a le monde entier et leur relation qui n'a encore rien d'officiel, même si elle est évidente à leurs yeux. La discussion n'est pas encore arrivée mais ça ne saurait tarder. Et ce soir sera différent des autres. Nate se surprend lui-même en quémandant autre chose, lui-même ne sait pas tellement quoi. Il écoute Haru parler et s'exécute, riant avec lui. A peine a t-il libéré ses poignets qu'il se retrouve sous l'autre, ambiance qui ne ressemble pas à celle des fois passées. Tourne-toi. Comme un murmure contre son oreille et Nate obéit, son ventre venant rencontrer les draps. Il entend son prénom, frisson qu'il sent sur tout son corps. Et les doigts d'Haru dérivent sur lui, attisent ses sens et sa curiosité. « Je te fais confiance. » chuchote t-il comme il le peut, ses pensées étant distraites par les lèvres de Haru autant que par ses doigts. Douleur qui naît mais un certain plaisir qui vient s'y mêler, Nate qui n'a jamais fait ça avant. Son corps réagit de lui-même, sans forcément qu'il n'en contrôle les détails. Il se concentre sur les lèvres de Haru dans son dos et puis tout change une nouvelle fois. Gémissement de surprise qu'il ne contrôle pas. Haru qui vient encore lui faire voir un autre monde. Son corps le cherche, Nate se perd dans son plaisir. Il ne peut que déposer les armes, s'abandonner à Haru et à son expérience. Il essaie de réprimer l'expression de son plaisir mais il peine à le faire, cela malgré sa tête légèrement enfouie dans les draps. « Putain..» dit-il sans réellement penser. Plaisir auquel il n'a jamais goûté mais il fait confiance à Haru et il a raison. Après plusieurs minutes de torture, son corps semble prêt à imploser. Son coeur tambourine sauvagement dans sa poitrine, la chaleur l'anime. « Je vais pas tenir si tu continues. » Laisse t-il échapper, la voix rieuse. Il a envie de retrouver ses lèvres. Il comprend la frustration passée d'Haru. Il veut aussi enlacer ses doigts dans les siens, sentir son corps le recouvrir.

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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (SAM 4 JAN - 0:41)
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Parfois, tout semble irréel, semblable à un songe dont il se réveillera de la plus brutale des manières. Avoir Nate à ses côtés, si proche de lui, n’y changeait rien. Il avait passé des années à tenter de chasser cet amour qui siégeait au centre de son cœur, des années à se damner d’être un si mauvais ami, se sentait traître d’avoir en lui ces sentiments, qu’importe à quel point il n’avait aucun pouvoir sur eux. Ils s’étaient imposés à lui et Haru pensait continuer sa vie ainsi, à les accepter sans jamais les partager. Le destin s’est finalement tourné en sa faveur quand il n’y croyait plus et la sensation du corps de Nate contre le sien était des plus grisantes ; il ne s’y habituera jamais entièrement et il fallait simplement s’y faire. « Au contraire, j’aime ça. » a-t-il à peine le temps de souffler avant qu’on ne lui dérobe ses lèvres. Lentement, Nate lui laisse les rennes de leurs échanges et s’il est souvent celui qui est en contrôle de la situation, Haru accepte avec plaisir. Il se complaît de tout en présence de son meilleur ami, il ne veut que son plaisir, qu’être la source de ses gémissements baignant la pièce, peu importe comment. Et ses doigts, ses lèves, partent à la découverte de Nate. Plaisir nouveau, il mentirait s’il disait n’y avoir jamais pensé. Il n’a pas le loisir de contempler son expression dans cette position, mais les sons étouffent qui lui échappent suffisent. Il sourit au juron et y voit le signe pour laisser ses doigts s’aventurer plus loin, ses lèvres continuant à caresser chaque bout de peau et se joindre parfois à la danse. Il remonte suite aux paroles de Nate, son corps vient recouvrir le sien et sa bouche glisse jusqu’à son oreille. « Je veux t’y emmener le plus lentement possible. » Au plus haut ciel, qu’il lui souffle avant que ses dents ne s’attaquent au lobe sensible. Ses doigts continuent leur danse, un autre s’y joignant pour entrainer Nate plus loin dans les tourments. Il découvre son corps d’une autre manière, dans une délectable patience.


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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (VEN 7 FÉV - 20:56)
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Limites lentement éteintes entre eux. Si proches, si fusionnels. Et ce soir plus que les autres. Barrières franchies avec délicatesse et affection, comme toujours. Haru, attentif à ses moindres désirs et réciproquement. Nate sourit à ses mots mais l'expression disparaît rapidement. Il l'embrasse et lui cède le contrôle au passage. Corps abandonné, esprit aussi. Haru, maître du jeu. Et c'est étrange, nouveau. Différent de ce qu'ils ont fait avant mais il n'y trouve pas de réel déplaisir. Avec Haru, il peut tout faire. Et le juron lui échappe à force des minutes et secondes qui passent. Il pense aux lèvres de Haru contre sa peau, sons qui émanent de lui sans qu'il ne contrôle rien. Et son visage se fond dans les draps, vagues qui s'annoncent. Chaleur enivrante en lui, créée par Haru seul. Et les mouvements deviennent plus intenses, l'homme aussi. Nate le sent plus proche de lui, il entend sa voix d'un peu plus près. Et tout résonne contre son oreille. « Ne sois pas trop cruel non plus. » Qu'il souffle, taquin. Tout commençait à se troubler en lui, à se brouiller aussi. Et il sent Haru qui persiste à le faire s'écrouler sous le plaisir. Bruits trahissant son plaisir, lobe d'oreille attaqué lui aussi mais Nate voudrait que Haru ravage ses lèvres. Il ne cherche pourtant pas à les capter, il se laisse faire. Ses doigts s'agrippent aux draps, sensations nouvelles qu'il peine encore à saisir. Il n'avait jamais vu le monde sous cet angle. « Parle-moi. » quémande t-il. Parce qu'il veut sentir Haru par tous les moyens, l'avoir contre lui autant que possible.

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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (SAM 21 MAR - 19:13)
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Nate qu’il découvre sous un autre jour, ses mains et ses lèvres se plaisent à lui soutirer les plus belles plaintes. Sons nouveaux et harmonieux au creux de son oreille et Haru devient rapidement avide d’en entendre davantage. La peau de Nate est douce sous son toucher, il réagit à chaque mouvement de ses doigts et il engrave délicieusement la moindre réaction. Il ne sait pas quand sera la proche fois que Nate le laissera ainsi prendre les devants, il en profite d’une seconde à l’autre et laisse son meilleur se languir, désireux de l’affoler. « Je suis désolé, mais il faudra que tu sois plus patient. » souffle-t-il chaudement contre sa nuque, lapant doucement le lobe de son oreille où il laisse filtrer un rire léger. Ses phalanges continuent leur quête, se résolvent à attiser le plus de plaisir chez l’autre et le chasser avidement. Il le voit qui s’agrippe aux draps presque désespérément et Haru manque à réprimer un sourire d’illuminer ses traits. Sa main libre presse légèrement et tendrement contre la tempe de Nate pour le faire tourner quelque peu la tête et il attaque ses lèvres avec passion. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » demande-t-il, plus taquin à son tour, ses mouvements tantôt rapides et secs, tantôt lents et superficiels. « A quel point j’aime te voir ainsi ? A quel point je veux te rendre fou de moi, comme je le suis de toi ? » continue-t-il. Sa propre patience frôle les limites mais il résiste et reste fort, borné à l’idée de le faire parvenir aux cieux de cette manière.


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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (SAM 21 MAR - 20:36)
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✧ ✧ ✧

Il n'aurait jamais pensé se voir ainsi, ni découvrir le plaisir de cette façon là. Jamais avec quelqu'un d'autre, il ne s'était laissé aller. Il n'y avait que Haru qui avait ce privilège. Les premières fois entre eux n'étaient plus nombreuses mais celle-ci en ferait partie. Il prend plaisir à être ainsi, quoique la situation lui paraisse de plus en plus délicate. Nate, il sent son corps qui quémande plus. Des gestes plus rapides ou juste des baisers. Toujours plus de contact, toujours plus de lui. Son homme se plaît à jouer, à le faire patienter cruellement. Souffle chaud contre sa nuque, Nate voudrait pourtant ses lèvres. Gémissements qui s'échappent toujours, impossible de les contenir à jamais tant le plaisir est au rendez-vous. Draps froissés, désespoir de l'homme. Nate sent Haru qui lui fait tourner la tête, au figuré comme en vérité. Ses lippes sont capturées, pour son plus grand plaisir. Les mélodies s'échouent contre celles de son homme. Ton taquin avec lequel Haru lui répond. Nate sourit dans sa tourmente. Les mouvements changent, trop à son goût. Ils jouent mais c'est aussi réel que ça peut l'être. Il aime l'écouter parler, se savoir presque dominé. « Quelque chose comme ça. » arrive t-il finalement à balbutier entre les assauts. Les mots résonnent entre lui. « Continue, Haru. » De parler, d'occuper son esprit pour que son corps puisse s'en satisfaire. Nate, il l'embrasse à son tour. Il mordille ses lèvres comme il le peut, de quoi lui faire perdre patience à son tour. Ils n'ont qu'à s'épuiser d'amour.

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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (SAM 9 MAI - 13:57)
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✧ ✧ ✧


Dynamique nouvelle qu’ils apprivoisent tous deux, le contrôle a toujours été entre les mains de Nate et Haru pensait s’en satisfaire jusque-là. Il s’en satisfaisait réellement. Il aimait tout de l’homme et sa dévotion le portait à désire son regard, son toucher et son attention sur lui plus que tout, qu’importe la manière. Seulement, Haru a aussi l’impression qu’il deviendra plus avide de ce pouvoir une fois que Nate lui en cède quelques relents. Il ne pensait pas aimer à ce point le voir asservi au plaisir qu’il lui offre et se gémissements dociles et plaintifs sont la plus belle mélodie qui lui ait été donné de dire. Ses bisous aspirent à lui faire perdre l’esprit, et il le guide lentement vers les cieux, désirant le faire languir le plus possible de sa personne. Quelques paroles décousues sous le torrent de baisers dont Haru l’assène et il sourit doucement. « Je pense que je peux continuer, oui. » Les mots sont taquins, suspendus à peine d’un autre baiser. Haru aimerait continuer ainsi des jours et de nuits, laisser Nate se consumer entièrement de ses touchers légers mais la passion finit par le gagner et surpasser tout le reste. Alors il se fraie une place entre ses jambes, Haru, la tendresse toujours empreinte dans chacun de leurs gestes alors qu’ils scellent leur corps pour une danse différente. Son front se repose sur celui de son amant, le cœur fiévreux, la peau aussi. « Je t’aime tellement. » qu’il balbutie dans un premier gémissements avant d’entamer de longs mouvements.



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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (SAM 9 MAI - 14:07)
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Il le prie de continuer, de l'emmener un peu plus haut vers les cieux. Le contrôle est donné, abandonné par amour et envie de découvrir Haru sous un autre jour. La confiance qu'il lui porte est immense et se trahit dans chaque geste, chaque abandon. Plaisir d'être contre lui, de se sentir pour une fois si minime. Gémissements qu'il ne contrôle pas, mélodie qui s'échappe jusqu'aux oreilles de Haru. Aucune honte ressentie, seulement l'homme qui hante son corps et son esprit. Haru se joue encore de lui, mots taquins contre son oreille. Pas de plainte prononcée, seulement les baisers de son amant sur sa peau. La frustration grandissante qui se trouve finalement stoppée lorsque Haru cède à ses désirs. Union de leurs corps après de longues minutes, sensation étrange qui le gagne. Les rôles inversés mais il ne peut qu'aimer son contact. Douceur de ses gestes, de ses lippes contre les siennes. Confession au creux de son oreille, le front de Haru contre le sien. Soufflés mêlés, son corps qui réagit de lui-même à la présence de l'homme. Les yeux dans les yeux, avant que ses paupières ne se closent sous son effet. Nate subit chaque mouvement mais il ne déteste pas l'effet. Il aime être proche d'Haru. Et ses propres lèvres se meuvent sous les élans de son homme. « Haru.. » Son prénom soufflé contre ses pulpeuses, Nate qui s'entend lui dire qu'il l'aime aussi avant de resserrer sa prise autour de lui. Il le sent un peu plus près, un peu plus grand. La chaleur l'envahit encore plus, ses ongles venant même se planter dans la nuque d'Haru. Voix rauque qui traduit son plaisir et ses sentiments envers l'homme. Le je t'aime prononcé mais tellement évident lorsqu'on pose les yeux sur eux. « Ne t'arrête pas. » Il l'attire contre son cou, rien que pour sentir ses baisers en enflammer la peau. Ses doigts dérivent sur le dos de l'homme, faisant en sorte qu'il ne s'éloigne jamais.


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RE: YOU'RE LIKE A SUNDAY (HARU) - (DIM 28 JUIN - 0:25)
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Il entraine Nate vers des plaisirs inconnus, désireux de lui faire traverser les mêmes plaisirs que l’homme lui a fait voir à de maintes reprises. Le grain de sa peau lui est familier, les mouvements le sont aussi. Un rappel du passé, puisque Nate est le seul pour qui il avait baissé les armes, pour qui il s’est laissé faire. Ce soir, l’échange est réciproqué et sous son toucher, il sent avec plaisir son homme vibrer et trembler. Et Haru, il voudrait happer chaque souffle, jusqu’au dernier soupir et les faire tous sien, comme il rendait sien le corps de Nate – autant que son cœur, il espérait. Les gémissements de Nate l’encouragent et il continue ses mouvements langoureux, se perd parfois dans un coup de rein plus brusque, sans que l’acte n’ait jamais rien d’égoïste, il ne pourrait jamais l’être face à Nate, son cœur ne bat qu’en union du sien, il veut son bienêtre avant le sien, le doute était impossible. Chaque mouvement n’est là que pour multiplier les sensations de l’homme et le faire rejoindre un peu plus l’ivresse. Haru contemple ses paupières qui se closent, il s’enivre du visage rendu un livre ouvert tant toutes les émotions s’y lisent clairement. Nate ne lui a jamais paru aussi beau que ce soir, et il se sent déjà avide de plus. Il veut le voir encore ainsi, toujours peut-être. « Jamais. » Il n’arrêtera jamais d’être là pour lui, de l’aimer, de l’enflammer. Les mains de Nate divaguent contre sa peau et la sensation de ses ongles est le coup de grâce. La danse prend fin sur un dernier gémissement et ses lèvres viennent picorer celles de son homme dans une langueur que la fatigue cause. Ses doigts trainent contre ceux de Nate et le serrent le plus fort. « C’était bien ? » ne peut-il s’empêcher de s’inquiéter après quelques minutes de silence, devenant brusquement enfant, le regard plein d’espoir posé sur lui.
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MessageSujet: Re: NARU   NARU EmptyJeu 5 Nov - 11:37

http://www.thegreatperhaps.org/t11326-ocean-eyes-haru#462468

faveur demandée à sa mère. les jumeaux laissés sur le pas de sa porte après un baiser et les dernières recommandations. pas trop de sucreries, que les devoirs soient faits. papa presque trop attentionné mais nate ne voulait pas s'inquiéter. surprise prévue depuis plus d'une semaine. un bateau loué pour une journée entière. haru qu'il comptait emmener au large des côtés, pour profiter de l'océan azur et du soleil brûlant. envie aussi d'être à deux, loin de tout. loin des baisers volés au détour de la maison ou des mains qui se lâchent devant les enfants. peut-être aussi que nate a une question à lui poser quant à eux. que sont-ils ? où peuvent-ils aller ?

à force d'avoir haru à la maison sans que les enfants n'y voient de problème, il s'est pris à rêver d'une relation officielle. nate, il est fatigué de devoir se cacher. il voudrait être libre, pour une fois que les démons s'en sont allés. il n'a besoin que de sa famille et rien d'autre. haru en fait partie depuis longtemps. ancré dans sa peau, marqué au fer rouge dans son coeur. toujours un sourire sur les lippes dès qu'il pense à lui. niaiserie qu'il pensait vouée à l'adolescence mais haru ravive tout. voiture garée sur le port, le bateau qui est au loin. il apporte les plats et tout le nécessaire en plusieurs voyages avant de finalement attendre son homme. t-shirt ôté sous la chaleur, ses yeux qui dérivent vers sa montre. il lui a donné le numéro du quai et le voit finalement arriver. signe de la main alors que haru s'approche. « monte. » qu'il dit, s'approchant pour attraper sa main alors qu'il vient à ses côtés sur le bateau. sourire presque automatique alors qu'il l'admire, que ses mains se réfugient dans le bas de son dos avec tendresse. long regard, ses yeux qui virent de gauche à droite pour vérifier qu'il n'y a personne. précautions inutiles mais nate n'aimait pas les regards insistants. lèvres capturées, ses mains qui encadrent le visage d'haru avant de finalement se décoller. nate, il sourit encore. « do you like it ? » être ici, pour une virée en mer rien qu'à deux. excitation enfantine du palpitant.

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RE: OCEAN EYES (HARU) - (SAM 12 SEP - 16:39)
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✧ ✧ ✧
Mystère duquel Nate l’entoure, un lieu de rendez-vous pour seule indication, quelques courts jours de congé et une idée sur le genre de tenues qu’il devait ramener avec lui, c’est tout ce qu’il avait eu. Il s’était senti des plus curieux, avait essayé à plusieurs reprises de soutirer le plus d’informations possibles à Nate, sans pour autant réussir, faisant face à un mur. Ce matin, Haru était passé rapidement au travail, malgré tout, il était incapable de quitter les lieux, l’esprit entièrement centré sur le boulot quand il n’avait pas l’image de son homme en tête. Il voit les minutes défiler, l’heure des retrouvailles se rapprocher et c’est après quelques derniers mots pour ses employés qu’il monte à son bureau afin troquer le costume de convenance pour une tenue plus décontractée. Aucun regard ne se pose sur lui alors qu’il prend l’ascenseur personnel et se laisser guider directement vers sa voiture.
Les lieux ne lui sont pas des plus connus, il ne peut que rentrer l’adresse sur son gps et remarquer doucement que la route l’entraine vers les rivages de la ville. L’air marine ne tarde pas à s’aventurer à l’intérieur du véhicule. Le paysage change. L’étendue d’eau remplace le plan urbain et les nombreux bateaux soufflent de la féerie. Il ne tarde pas à retrouver Nate, la main glissée vers la sienne pour l’aider à le rejoindre et son regard ne peut que dériver sur le torse sculpté, offert à son unique regard. Une main se presse contre son dos et il n’avait besoin que de ça pour combler un peu la distance, les lèvres retrouvant celles chéries avec hâte. « It’s beautiful. » L’océan, le temps, le bateau. Nate tout simplement. Il laisse un dernier baiser sur les pulpeuses et s’éloigne de son homme, s’allégeant à son tour de sa chemise en lin. Son regard boude l’alcool et il se contente d’attraper une bouteille de jus. « Les enfants ont pas été trop difficiles à convaincre ? » Il sait que les jumeaux sont particulièrement proches de leur papa, sans doute qu’ils ont fait leur petite crise à la pensée qu’ils ne le verront pas pour tout un weekend. Il revient vers Nate, dos à lui, son bras entourant sa taille tandis que son menton se pose délicatement contre son épaule, contemplant l’horizon et s’affolant du contact de sa peau contre la sienne. « Do you really know how to drive that thing ? » demande-t-il taquin, ses lèvres répandant quelques chastes baisers contre sa peau.




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RE: OCEAN EYES (HARU) - (AUJOURD'HUI À 11:11)
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océan qui sera leur, au moins pour cette journée. les enfants sont hors du cadre, rendez-vous qui sera seulement amoureux et non pas familial comme de nombreuses fois. haru faisait partie de son quotidien mais nate voulait préserver leur relation. qu'ils puissent s'offrir quelques moments rien qu'à eux, loin des responsabilités et de la vie. il a tout prévu pour aujourd'hui et son sourire ne fait que s'étendre lorsque haru le rejoint. main tendue attrapée, de nouveaux horizons face à eux. et les gestes sont un peu plus tendres. lippes qui se retrouvent, nate qui sourit même dans leur baiser. it's beautiful. des mots simples mais qui le calment, haru qui semble apprécier le cadre. et il est abandonné quelques longues secondes par haru. son homme se déleste de sa chemise, un peu trop chaude pour le temps qui l'est encore plus. et nate se prend lui aussi à prendre quelque chose de frais. il copie haru en attrapant une petite bouteille à son tour. yeux qui dérivent avant que la voix de l'homme ne capte son attention. « j'ai rusé un peu. on ira au parc d'attraction la semaine prochaine. » compromis nécessaire avec ces petits monstres, qui arrivaient toujours à avoir ce qu'ils voulaient ; du moins la plupart du temps. nate les oublierait un peu aujourd'hui, en sachant qu'ils étaient en famille et en bonne compagnie avec leur grand-mère.

nate s'installe à la barre et démarre le bateau. quelques manoeuvres sont nécessaires pour sortir de la marina mais il n'a pas perdu la main. frisson qui parcourt aisément sa peau lorsqu'il sent haru contre lui. ses bras entourent son corps et son menton repose contre le haut de son épaule. ses mains siennes caressent celles d'haru quelques longues, lorsque la navigation le permet. il aime son parfum familier et entêtant. son corps se laisse reposer un peu plus contre le sien. la réplique lui arrache un sourire un peu fier. « maybe i'm just trying to impress you. » qu'il souffle en retour, se laissant griser par le bleu de la mer et les lèvres d'haru contre sa peau. « if we crash, i'll blame it on you. » dit-il, se concentrant un peu trop sur les pulpeuses généreuses et la chaleur du soleil ; ainsi que celle causée par haru. le bateau avance un peu plus loin des côtes. quelques autres embarcations sont en mer mais à mesure où ils avancent, tout finit par être un peu plus calme. lunettes de soleil vite mises, nate qui regarder un peu le gps pour retrouver le chemin de la petite crique. « i can't wait to taste the water. » rien qu'eux deux et l'immensité bleue. nate, il ne pouvait pas rêver mieux.
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